Reponse de Marie-Cécile Bouju.
J'ai donc complété la notice de Prosper Baudrie. Elle est insatisfaisante (je n'ai pour l'instant trouvé aucun élément sur ses engagements professionnels et sociaux en France), mais j'espère qu'un autre chercheur aura plus de chance.
BAUDRIE Prosper, Liévin
Né le 9 août 1820 à Gand (Belgique) ; mort le 15 mars 1900 à Bruxelle (Belgique) ; relieur ; communard, officier de la Garde nationale.
Fils de Prosper Baudry et Marie Augustine Josephe Le Terre, Prosper Baudrie, sujet belge, était relieur.
Il vécut à Bruxelles à partir de 1845 puis à Paris à partir de 1865 ou 1868 (au 3, rue des Canettes puis 19 rue Gozlin, VIe arr.).
Pendant la Commune de Paris, Baudrie fut élu sergent le 29 mars 1871 puis lieutenant le 14 avril 1971 dans la 6e compagnie du 193e bataillon fédéré.
Il réussit probablement à rejoindre la Belgique, et sinstalla à Bruxelles.
Le 19e conseil de guerre du gouvernement français le condamna par contumace, le 2 décembre 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine remise en 1879 sous condition dexpulsion. Voir F. Zingé.
Baudrie a épousé Pauline Stevens le 30 avril 1845 à Bruxelles. Le couple eut au moins un fils Henri Theophile Baudrie (1854-1917), également relieur.
SOURCES : Arch. Min. Guerre, 19e conseil (n° 648). Arch. PPo., listes de contumaces. Arch. Min. Aff. étrangères Belgique, 119 II. Actes détat civil, Arch. royale de Belgique. - F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Belges ralliés à la Commune de Paris, Bruxelles, Ferraton, 1985. - Notes de Johannes Baudrie.
Rilieur
Relieur, 28 ans , temoin
Relieur, 31 ans , temoin
Relieur, 32 ans temoin
Relieur,49 ans, grootvader
Relieur, 51 ans
Relieur
Relieur, 60 ans
Relieur, 63 ans
Relieur, 67 ans
ne en 1821 Belgique, sujet Belge, relieur, Lieutenant pendant la commune, a la 6 ieme compagnie du 193 bataillon Federe. Le 19 conseil de guerre le condamma par coutumance, le 2 dec 1872, a la deportation dans une enceinte fortifie, peine remise en 1879 sous condition d'expulsion. sources : Arch. Ministere de Guerre 19 conseil nr. 648. Arch. Plo listes de coutumances -Arch. Affaires Etrangeres Belgique 119 II Laatste adres Pippelingstraat 9 (nu rue Reinette) a Bruxelles.
Il est marié avec Pauline Stevens.
Ils se sont mariés le 30 avril 1845 à Bruxelles, 1000, Belgique, il avait 24 ans.Source 7
Page 103 /221 Huwelijks aankonding nr 34 , le treize avril 1845.
Prosper Livien Baudrie relieur domicilieé à Bruxelles, fils majeur de Prosper Baudrie Logeur domicilé en cette ville et du feu Augustine Lesterres
Et Pauline Stevens couturière domicilié à Brusselles, fille majeur de feu Jean Jacques Stevens et de Barbe Ferdinand couturière en cette ville.
Enfant(s):
Eugène Varlin is Commandant van de 193° bataillon Fédere te Parijs 6°, dit is de 8° sector Montparnasse onder leiding van Admiraal Mequet, 93 Avenue D'Orleans.
Prosper Livien is Luitenant in deze eenheid.
Zij recruteerden mannen van af 21 jaar tot 40 jaar.
Samengesteld op 29 september 1870 - jan 1871.
Later bevinden zij zich op 18 maart 1871 Place Vendôme.
Le 26 mars Nommé commission.
Il est Sergeant elu le 29 mars, et Luitenant elu le 14 avril.
Et les quartiers dits « bourgeois » ? On verra plus loin que les Ier, IIe, VIIIe, VIe et VIIe, qu'on dit si volontiers indifférents, se sont prononcés plus nettement qu'on ne le croyait pour le gouvernement. Ce que je note brièvement, c'est qu'on y vit quelques velléités d'assister le Comité central. Une petite fraction du 92e, du IIe, une également, et plus importante du 106e, du VIIe, tentèrent dès le matin de se porter sur Montmartre, mais sans doute n'allèrent pas bien loin. En revanche, le 228e, de la partie nord du IXe, y était. Le 193e bataillon (autrefois commandé par Varlin) s'est réuni, mais a été « dissuadé par son commandant » d'intervenir.
En travaillant de façon un peu précise sur les textes écrits par Eugène Varlin, jai appris que cette « journée » avait été à lorigine de sa révocation comme commandant du 193e bataillon de la garde nationale. Pourtant, beaucoup dauteurs, à commencer par Adolphe Clémence dans un bel article sur Eugène Varlin de 1885, font une confusion entre cette journée et celle du 31 octobre.
Depuis le 17 septembre, la ville est assiégée, enfermée dans ses fortifications avec le gouvernement « de défense nationale ». Ce gouvernement est formé de ceux qui ont occupé les lieux du pouvoir après la journée du 4 septembre, il y a tout juste un mois. Il a donc peu de légitimité. Et il ne « défend » pas grand chose.
La nouveauté, cest que les Parisiens sont maintenant organisés (plus ou moins) dans des bataillons de la garde nationale. Parmi les bataillons nouvellement formés, il y a le 193e, dans le sixième arrondissement, dont Eugène Varlin a été élu commandant. Je nai trouvé ni la date exacte de formation du bataillon (vers la mi-septembre : les journaux datés du 15 septembre font état de seulement cent trente-huit bataillons, le 25 septembre jai vu mention du 208e), ni celle de lélection du commandant. Beaucoup de révolutionnaires se font élire à la tête de leurs bataillons. Nous verrons Eugène Varlin lui-même expliquer leurs motivations dans une lettre du 19 octobre, que lon trouvera dans un des articles suivants.
Dans la rue de la Fontaine au Roi resista la dernière barricade de la Commune de Paris defendu par ses chefs E Varlin , T. Ferre et JB . Clement
elle sucomba vers midi le 28 mai 1871
Prosper Livien Baudrie | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1845 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Pauline Stevens |