Zij is getrouwd met Jean WIOLAND.
Zij zijn getrouwd op 12 maart 1620 te Schâºpfen (3054, Bern, Switzerland), zij was toen 23 jaar oud.
Kind(eren):
Sarah MOSER | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
1620 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jean WIOLAND |
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Notices de famille
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WIOLAND - VIOLAND - VOLLAND - WEILANDT - WYLAND - WEYLANT
Voisi un cas typique de noms de famille qui, par leur similitude phonâãtique, sont homonymes bien qu'âãtant distincts au dâãpart. Histoire de destins sâãparâãs, presque râãunis par l'orthographe...
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Les Wieland
Du point de vue âãtymologique, le nom WIELAND provient de l'ancien prâãnom germanique Wieland. La lâãgende du forgeron Woeland est connue au Moyen-Age et est âج¨·Äö rapprocher de celle de Vulcain.
A noter âãgalement qu'en ancien alsacien, weiland signifie dâãcâãdâã, dâãfunt, feu.
Le nom Wieland est attestâã en Allemagne dâÅs le dâãbut du XIVâÅ siâÅcle, et en Suisse au siâÅcle suivant.
En Haute-Alsace, nous trouvons mention de Clawin WIELANT, entre 1478 et 1487, dans le secteur de Guebwiller, pâãriode o¬Ø il verse un cens en vin au profit de l'abbaye de Lure.
La ville de Mulhouse est, dâÅs le dâãbut du XVIâÅ siâÅcle, le siâÅge d'une famille WIELAND. Cette famille est mentionnâãe dans la chronique mulhousienne parue au bulletin du musâãe historique de Mulhouse en l'an 1895.
Nous y retrouvons deux frâÅres: Conrad WIELAND, bourgmestre âج¨·Äö Rouffach et Ulrich WIELAND, greffier de la ville de Mulhouse aprâÅs avoir exercâã les mâàmes fonctions âج¨·Äö Munster dans le val de Saint-Grâãgoire.
Ce dernier transmettra sa fonction âج¨·Äö son fils, Daniel, qui l'exercera de 1564 âج¨·Äö 1575 et sera capitaine d'une enseigne de Suisses au service de la France.
Daniel aura deux fils: Hans Jacob, orfâÅvre âج¨·Äö Mulhouse et Hans-Conrad, greffier du Petit-B¬âle en 1626. Hans Conrad est l'auteur de la branche b¬âloise de cette famille qui porte comme armoiries "d'azur âج¨·Äö une rose de gueules boutonnâãe d'or, pointâãe de sinople, âج¨·Äö la bordure d'or" (Dictionnaire Historique et Biographique de la Suisse).
Des personnages importants naâåtront de cette branche helvâãtique. A noter que la similitude d'armoiries et de prâãnom avec Jean Ulrich WIELAND, maâåtre chirurgien âج¨·Äö Riquewihr âج¨·Äö la fin du XVIIâÅ siâÅcle, qui portait "d'argent âج¨·Äö une rose de gueules" (Armorial de la Gâãnâãralitâã d'Alsace).
En Suisse, d'autres sosuches WIELAND sont connues (Baden en Argovie, Savagny prâÅs Fribourg, etc...).
De la souche d'Argovie âãmigre âج¨·Äö Sigolsheim au dâãbut du XVIIâÅ siâÅcle Frâãdâãric WIELAND, manant de Wittnau (recherches de Louis TSCHAEN).
Une branche âãtablie dans les Grisons est une ancienne famille noble du Tyrol. Elle portait "d'azur âج¨·Äö un aigle de sable couronnâã empiâãtant un poisson d'argent".
Enfin, au niveau local, citons Jean WEYLANDT, maâåtre d'âãcole âج¨·Äö Lautenbach dont la fille, Maria Ursula, âãpousera en 1699 le fils du prâãvâõt ANDRES de Lautenbach-Zell.
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Les Violand
Ce patronyme est-il âج¨·Äö mettre en rapport avec un ancâàtre vindicatif ou, comme l'indique le poâÅte Frâãdâãric MISTRAL, repris par Denis INGOLD, avec le verbe provencal "vioula", c'est-âج¨·Äö-dire jouer de la vielle ?
Quoi qu'il en soit, nous sommes bien renseignâãs sur cette famille savoyarde gr¬âce aux remarquables travaux du couple MAISTRE d'Albertville et de Denis INGOLD de Cernay.
Originaire de Nancy-sur-Cluses, dâÅs le dâãbut du XVâÅ siâÅcle, la famille s'y dâãveloppe trâÅs vite âج¨·Äö tel point qu'il faut en distinguer les homonymes par des surnoms.
Les ressources trâÅs limitâães de cette râãgion montagneuse obligera trâÅs tâõt ces Savoyards âج¨·Äö effectuer des migrations saisonniâÅres pour complâÅter les revenus familiaux, ces migrations se transformant souvent âج¨·Äö la seconde gâãnâãration en dâãpart dâãfinitif, et âج¨·Äö la troisiâÅme gâãnâãration coupait les ponts avec la terre natale.
La Suisse, l'Allemagne et l'Alsace seront les destinations privilâãgiâães de ces marchands ambulants. Plusieurs articles de Denis INGOLD et J. F. CARTIER sur ce thâÅme ont agrâãmentâã les colonnes du bulletin du Cercle Gâãnâãalogique d'Alsace.
Ces merciers et chaudronniers faisaient parfoit fortune et s'orientaient alors vers le commerce des ornements d'âãglises dont ils firent leur spâãcialitâã.
On retrouve ces marchands savoyards dans toutes les villes de moyenne importance et celles abritant une garnison ce qui permettait un dâãbouchâã âج¨·Äö leur commerce; Soultz, Neuf-Brisach, Thann et Huningue, mais aussi Landser, Bellemagny, Belfort seront autant de points de chute de ces ambulants.
Pour donner valeur juridique aux diffâãrents contrats commerciaux qu'ils passaient, ces Savoyards faisaient enregistrer leurs actes dans les greffes seigneuriaux ou auprâÅs des notaires royaux.
Facilement repâãrables parce qu'âãcrits en franâäais, alors que les autres actes âãtaient passâãs en allemand, ces contrats sont nombreux dans les actes notariâãs de Thann, Landser, Altkirch, etc...
Comme il se doit, les altâãrations du scribe nâãcâãssitent la lecture de la signature pour pouvoir identifier ces familles.
Ainsi, en 1694, dans le fonds notarial de Landser, la quittance donnâãe par Claude VIOLAND âج¨·Äö son frâÅre Jean indique comme nom VOLANT, alors que le tâãmoin, Maurice VOLANT, signe VIOLLAND !
On aura l'occasion de revenir sur ce phâãnomâÅne pour d'autres familles sundgauviennes.
La marque des Savoyards âãtait souvent le chiffre 4 dont la symbolique a âãtâã âãtudiâãe. Ce chiffre 4 âãtait gâãnâãralement accompagnâã des initiales du dâãtenteur. Ce sceau servait âج¨·Äö sceller un contrat, mais probablement aussi âج¨·Äö cacheter des ballots de marchandises.
Mais, dans l'armorial râãdigâã par les DE HOZIER sous Louis XIV, figurent les armoiries de deux VIOLAND: Franâäois VIOLAND, bourgeois de Belfort, qui porte "d'azur âج¨·Äö une fasce ondâãe d'argent" et Jean VIOLLAND, marchand âج¨·Äö Thann, qui porte "d'argent âج¨·Äö un cerf de gueules, passant devant un arbre de sinople".
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Les Wioland de Traubach
Cette famille qui a fait l'objet de la sollicitude de plusieurs gâãnâãalogistes (Andrâã FINK, Pierre TEXIER, Louis TSCHAEN...) vient seulement, gr¬âce aux recherches intensives de Denis INGOLD, de trouver ses racines.
Longtemps considâãrâãe comme issue des VIOLAND savoyards, elle est en fait originaire de Suisse.
Bâãnâãdict WIOLAND, premier de la lignâãe de Traubach-le-Haut, a âãtâã baptisâã le 11 novembre 1621 âج¨·Äö Schâãâ°pfen dans le canton de Berne comme fils de Hans WIELANDT et de Sara MOSER.
Des decendants habitent toujours Schâãâ°pfen et ont adoptâã les armoiries des WIELAND de B¬âle (voir partie 1). Il serait donc logique que ceux de Traubach fassent de mâàme.
Une plaquette trâÅs instructive sur cette famille de Traubach a âãtâã râãalisâãe par Monsieur INGOLD âج¨·Äö l'initiative de Monsieur FINCK et publiâãe par la section de Mulhouse du Cercle Gâãnâãalogique d'Alsace.
Elle a âãtâã exâãcutâãe dans le cadre de l'exposition commâãmorant le tricentenaire de la mort de Benedict WIOLAND en juin 1988. Ce dernier, repris dans le recensement de 1659 comme manouvrier, sera le pâÅre d'une impressionnante descendance toujours bien vivante.
Une partie demeure aux Etats-Unis et a fait l'objet d'un panneau prâãsentâã par Andrâã FINCK lors de l'exposition gâãnâãalogique de Thann. Les registres de la chancellerie de la principautâã de Murbach renferment la demande de bourgeoisie pour Uffholtz, datâãe du 26 juin 1764, de Jacques VIOLANT, natif de Traubach.
Ce droit de bourgeoisie lui sera accordâã contre versement d'une somme de dix livres au profit de la seigneurie plus un florin au profit de la communautâã villageoise d'Uffholtz.
A Traubach-le-Haut se trouve un oratoire datâã de 1844 et portant les initiales IOS-WI. C'est Joseph WIOLAND, marin, qui fit le voeu de l'âãriger s'il râãchappait d'une tempâàte en mer o¬Ø tout semblait perdu. Son voeu exaucâã, il tint parole (voir "Les croix rurales du Sundgau" par Andrâã MUNCK).
Enfin, document rare, la famille WIOLAND possâÅde un "Handsbuch" tenu par Jacques WIOLAND de 1780 âج¨·Äö sa mort en 1836, puis par ses descendants jusqu'âج¨·Äö la fin du siâÅcle dernier.
Ce livre de comptes est toujours entre les mains des WIOLAND qui le conserve avec tout le respect dâã·Ñ¢ âج¨·Äö ce vâãnâãrable tâãmoin de notre passâã.
Andrâã GANTER
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