Hij is getrouwd met ? ?.
Zij zijn getrouwd
Kind(eren):
Son beau-père, Wiger de Waremme (9), l'exerçait encore
en 1136(10) et Eustache apparaît pour la première fois en qualité d'avoué
en 1139 (11).
Wiger avait succédé vers les années 1120 à Renier, son père (1). Celui-ci porte tantôt le titre d'advocatus (2) tantôt — deux
fois au début du xiie siècle — · celui d'advocatus sancti Lamberti (3).
Une seule fois il apparaît, dans une chronique, comme Leodiensis
miliiiae signifer (4). Son fils Wiger, par contre, est toujours désigné
par le vocable simple, advocatus, sans mention du chapitre (5). C'est
donc, selon toute vraisemblance, dans le courant du deuxième quart
du xne siècle qu'il faut situer la naissance du titre d'avoué de Mesbaye.
Un siècle après la disparition du comté de Haspinga (ou de Hasbania) le vocable réapparaît donc dans les sources, appliqué à l'avoué
attitré de l'église liégeoise. L'avoué lui-même, depuis quand existaitil? Les historiens font remonter l'existence des avoués épiscopaux des
chapitres hutois et liégeois aux premières années du XI e siècle (1). Comme
premier titulaire de l'avouerie de Saint-Lambert, Poncelet cite Wiger (2)
d'après un acte faux de 1015 (3) et deux chartes de l'évêque Réginard
pour Saint-Laurent, datés de 1034, dont la véracité n'est pas du tout
suspecte (4). Nous est toutefois avis que ce Wiger n'est pas le plus
ancien avoué dont les sources nous aient conservé le nom. Il n'y a pas
lieu de douter que l'avoué Hellin, par les mains duquel eut lieu, en
1011, la traditio des biens cédés au chapitre liégeois de Sainte-Croix
par l'évêque Baldéric (5), fût son prédécesseur.
Bronnen:
(9) Eustache avait épousé la fille de Wiger (Voir la preuve dans Halkin et
Roland, Recueil de chartes de l'abbaye de Stavelot-Malmédy, t. I, p. 345).
(10) Cfr. Codex diplomaticus dans Ernst, Histoire du Limbourg, t. VI, p. 131.
(11) Halkin et Roland, op. cit., t. I, p. 344.
(1) Père et fils sont cités ensemble vers 1112-1113 (Poncelet, E., Inventaire
analytique des chartes de la collégiale de Sainte-Croix à Liège, t. I, pp. 11 et 13 (C.R.H.
in 8°).
(2) C.S.L., t. I, pp. 42 et 47 ; Poncelet, E., Inventaire... des chartes de... Sainte-Croix, t. I, pp. 8 et 9 ; Lahaye, L., Inventaire analytique des chartes de la collégiale
de Saint-Jean l' Évangéliste à Liège, t. I, p. 4 ; A.H.E.B., t. XXIII, pp. 287-288.
(3) B.C.R.H., Ie série, t. IX, p. 106 et Chronique de Saint-Trond, éd. G. de Borman, t. I, p. 271.
(1) Joris, Α., La ville de Huy au moyen âge, p. 403.
(2) Poncelet, E., L'avouerie de la cité, loc. cit., p. 180.
(3) Cfr. Stiennon, op. cit., pp. 81, 93-97, et 293-297.
(4) Bonenfant, P., Les chartes de l'évêque Réginard, évêque de Liège, pour l'abbaye
de Saint-Laurent. Étude critique dans B.C.R.H., t. CV, 1940, pp. 336 et 338.
(5) Poncelet, E., Inventaire... des chartes... de Sainte-Croix, t. I, p. 2 et Idem,
L'avouerie de la cité de Liège, loc. cit., p. 180.
Auteur: J. Baerten
https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1962_num_40_4_2438