Gauthier II de Cambrai (ou Wauthier, Watier) (990-1041), sire d'Oisy et de Crèvecur, châtelain de Cambrai.
Connu aussi sous le titre de Gauthier II de Cambrai, ou encore Gauthier II de Lens dit "le vieux".
Fils de Gauthier Ier d'Oisy, il épouse en 1020 Ermentrude (ou Ermengarde) dont il eut :
Gauthier III d'Oisy,
Evrard-Rovies de Courtrai
Ade de Pecquemont(Cambrai) (1020-1046), épouse d'Hugues de Montigny, châtelain de Douai, mère d'Hugues Ier d'Oisy
Ade, épouse d'Anselme de Valenciennes
Le comte de Flandre, Baudouin de Lille, et lui se dispute avec Tilbodo de Vermandois, seigneur de Courtrai, Tournaisis, etc. allié à lévêque de Cambrai. Vainqueur, il devient seigneur de Courtrai1.
Il serait mort assassiné en 1041 tandis qu'il priait à la porte de l'église Sainte-Marie2.
Extrait des chroniques de Cambrai3
"Lévêque Erluin, souffrant dune longue maladie, attendait le jour de son rappel. De son côté, Watier (Gauthier II d'Oisy), imitant la conduite de son père, dont il retraçait tous les caractères, ne cessait de persécuter lévêque. La férocité de cet homme croissait avec la maladie du prélat. Cest pourquoi Erluin, courroucé de ses nombreuses attaques, se disposa à frapper les insolences de cet usurpateur. Mais cédant aux prières de quelques-uns uns des siens et surtout de Sehier (Sohier de Lens), châtelain de Lens et oncle de Watier, il différa durant quelque temps. Ce Sehier, homme de bon conseil, employait tantôt les prières, tantôt les menaces les plus sévères pour dompter lorgueil de son neveu. Il chercha à calmer la juste indignation de lévêque et finit par les réconcilier à condition que Watier donnerait, pour ses fautes, une garantie de 20 livres dargent et promettrait de rester désormais au repos. Enfin Erluin lengagea avec bonté et douceur à exécuter scrupuleusement ses promesses et à tenir fidèlement et avec fermeté, sil venait à mourir, les rênes de léglise jusquà la nomination de son successeur. Malheureusement, Watier oublia complètement ses promesses et quelque temps après, la maladie de lévêque fit des progrès si rapides que tout le palais fut en agitation à lapproche de sa mort et que même le bruit de son trépas se répandit au dehors. A cette nouvelle, Watier plein de joie, brise les portes à la tête dune foule de gens armés et se précipite avec fureur dans le sanctuaire des clercs, qui est livré au pillage ainsi que les étables de lévêque après en avoir enlevé les chevaux. Lévêque Erluin expire ensuite, encore plein dindignation, le 3 de nones de février. Tandis que tout le monde verse des larmes, Watier bondit de joie ; dans son ivresse, il sabandonne à toute sorte dexcès et de pillages, enfin, pour se souiller de tous les genres de noirceur, il sadjoint son frère Sehier et pénètre comme un furieux, les armes à la main dans léglise où se célébrait les obsèques. Foulant au pied toute pudeur, il poursuit, Ô spectacle déplorable jusquà lautel de Notre Dame les chapelains occupés de ces tristes devoirs. Les religieux, étant ainsi mis en fuite, on différa la sépulture de lévêque jusqu'à larrivée de Richard, abbé du monastère dArras, qui linhuma dans léglise Saint Aubert, du côté nord "
Extrait des chroniques de Cambrai4
" Il serait difficile de décrire leffroyable tempête qui gronda sur la cité désolée et les nombreuses calamités qui vinrent changer létat de la commune. En effet, Watier, source de tous les malheurs, donna dans la ville un libre cours à ses fureurs et à ses cruautés. Sétant adjoint Robert, châtelain de Péronne, il voulut, au mépris de toute espèce de droit, semparer du palais épiscopal. Sa rage croissait de jour en jour, foulant au pied toute forme de loi, il exerça sur les malheureux citoyens une insupportable tyrannie : celui qui ne donnait pas dargent était jeté aux fers. Les spoliateurs étrangers, pensant que la mort de lévêque leur offrait une entière sécurité pour commettre leurs vols, déployaient leurs ravages dans les environs et bouleversaient tout le pays. Je laisse le bon sens des lecteurs à décider combien était inique la conduite dun homme, qui, à titre de seigneur, dévastait tout au gré de ses passions et ne défendait pas même le diocèse contre les attaques des spoliateurs. Personne nétait à labri des poursuites, excepté ceux qui étaient daccord avec lui. Il dépouillait les citoyens et enrichissait les étrangers, afin que les récits de ces derniers répandissent jusque chez les barbares une bonne opinion de sa personne. Très souvent les habitants éplorés se communiquaient réciproquement leurs plaintes, ils étaient malheureux davoir au lieu dun protecteur, un spoliateur public. Plus de remède à leurs maux mis à part en se retirant ailleurs, dans des lieux éloignés, afin déchapper par la fuite aux fureurs de cette bête féroce. Lexil leur sera plus doux que le séjour dans leurs foyers, pillés tant quils sont pendant le jour et obligés de passer les nuits dans des craintes continuelles "
Hij is getrouwd met Ermengarde van Chaumont.
Zij zijn getrouwdBron 3
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