Hij is getrouwd met Marie-Claire Henriette de la Motte Ango de Flers.
Zij zijn getrouwd op 27 juni 1957 te Paris 6e, hij was toen 33 jaar oud.
Kind(eren):
Fils du baron Robert Gendebien (1885-1954), gérant de la société Solvay, et de Marthe van der Straeten (petite-fille d'Ernest Solvay). Il épouse Marie-Claire de La Motte-Ango de Flers, fille du colonel Marcel de La Motte-Ango de Flers. Ingénieur agronome, il s'est distingué durant la Seconde Guerre mondiale en participant activement à la Résistance (il servait d'homme de liaison pour les agents britanniques infiltrés en Belgique). Recherché par la Gestapo, Olivier Gendebien prit le maquis et s'est plusieurs fois réfugié de nuit à Hautmont (Wauthier-Braine) chez le baron jean du Roy de Blicquy où il retrouvait sa fille qui devint sa complice: Myriam du Roy de Blicquy. Celle-ci, dut se cacher dans un couvent en Angleterre. Il s'engagea ensuite en 1943 dans l'armée britannique avec un bataillon de parachutistes belges (1erRégiment SAS du colonel Blondeel). Après des missions de commando jusqu'à la fin de la guerre, il se rendit en ce couvent anglais pour demander la main de son amie Myriam: l'abbesse supérieure lui annonça que le comte Georges d'Oultremont était déjà passé 3 jours avant lui pour la demander en mariage. Dépité, Olivier émigra au Congo belge pour des activités professionnelles, comme beaucoup de ses amis, et y développa pendant 7 ans ses talents de colon agronome, en particulier en défrichant des terres vierges pour développer la future Stanleyville. Passionné d'aventures et de mécanique, il y découvre le sport automobile au Congo où ses l'ont conduit. Initié aux joies du rallye, il retourne en Belgique pour commencer sa carrière de pilote. En 1953, il remporte la Coupe de Spa sur Ferrari 166 MM. Ses succès lui valent une réputation grandissante, et Enzo Ferrari le contacte pour devenir pilote officiel de la Scuderia Ferrari en 1956. Pilote d'essai en Formule 1 (ce qui lui permet de disputer ponctuellement plusieurs Grands Prix), c'est surtout en sa qualité de membre de l'équipe d'Endurance qu'il se bâtit un impressionnant palmarès. Il remporte ainsi quatre fois les 24 Heures du Mans (trois fois en équipage avec Phil Hill et une fois avec son compatriote Paul Frère, devenant le recordman absolu du nombre de victoires de 1962 à 1980 -son successeur sera alors son autre compatriote Jacky Ickx-), trois fois les 12 Heures de Sebring (1959 à 1961, dont deux avec P. Hill, sur Ferrari 250 RS puis TR; encore 2e en 1962), deux fois les 12 Heures de Reims (1957 et 1958 avec Paul Frère sur Ferrari 250 GT), une fois les 1 000 kilomètres de Paris (1961 avec son compatriote Lucien Bianchi) et les 1000 km du Nürburgring (1962 avec Hill sur Ferrari Dino 246 SP, déjà 2e en 1959 et 1960 puis 3e en 1961), une fois les Coupes du Salon de Paris (catégorie GT >1.3L), le Grand Prix Nuvolari et le Tour de Sicile (le tout en 1957 sur Ferrari 250 GT), le Prix de Paris (1959, catégorie GT 3.5L) et trois fois la Targa Florio (1958 sur Ferrari 250 TR, 1961 et 1962 sur Dino 246 SP ; troisième en 1960). En 1958, 1960, 1961 et 1962 il remporte au moins deux courses du calendrier par saisons, lors des sacres de Ferrari au Championnat du monde des voitures de sport. La Ferrari 250 TR I/61 3L V12 victorieuse au Mans en 1961 avec Gendebien et Phil Hill. À cela il faut encore ajouter sur route les Boucles de Spa (avec Jacques Washer) sur Aston Martin DB2 et le Rallye des Tulipes (avec Pierre Stasse) sur Alfa Romeo 1900 TI en 1954, puis en 1955 Liége-Rome-Liége (encore avec Stasse; 3e en 1956), le Rallye Stella Alpina pour sa dernière édition (avec Gilberte Thirion), et la Coupe d'Or des Dolomites, le tout alors sur Mercedes-Benz 300 SL, ainsi que ses victoires en GT par trois fois consécutives ensuite au Tour de France automobile (avec la 250 GT en 1957, 1958 et 1959, après une troisième place déjà en 1956). En 1959 il finit deuxième du 4e Rallye Méditerranée-Le Cap avec son épouse Marie-Claire, puis encore quatrième associé à Lucien Bianchi en 1961, par deux fois sur Citroën DS 192, et en 1964 il participe aussi au Rallye Shell 4000 canadien, qu'il termine 4e. Il est d'ailleurs sacré à deux reprises champion de Belgique des rallyes, en 1954 et 1955. Après une carrière bien remplie, il se retire pour vivre au Mas des Piboules, à Saint-Rémy-de-Provence dans le Midi de la France (à 60 kilomètre à peine de Vergèze où habitait Maurice Trintignant, côtoyé durant la saison 1957 chez Ferrari). A près le décès de son épouse, il acquiert de vastes étendues sauvages de marais camarguais sans valeur dans le delta du Rhône (à l'Ouest d'Arles) et pendant 25 ans, comme un colonisateur en Afrique, y installe les premières rizières importantes et industrielles de France. Grand cavalier, il y organise le drainage et le lagunage pour exploiter ses terres (élevages bovins et équestres, ou marais salants) et, en administrateur territorial, y trace de nombreuses routes asphaltées nouvelles entre ses fermes d'exploitations jusqu'aux Saintes Marie de la Mer. En été 1971, il héberge pendant un mois le comte Yves d'Oultremont de 17 ans en vacances en Camargue; comme c'est le fils de Myriam son ancien amour de jeunesse, ils sympathisent et il lui apprend à conduire! (Myriam décédera l'année suivante peu de temps après l'avoir reçu à déjeuner à Hautmont.) Il continuera à gérer ses domaines agricoles de Camargue et développa des exploitations viticoles en Provence tout en créant des installations d'irrigation automatisée par des techniques d'un genre innovant. Atteint d'une maladie héréditaire dégénérative, il succombe après des années de combat courageux en 1988.Il repose au cimetière de Saint-Rémy-de-Provence.
Olivier baron Gendebien | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1957 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||