Kwartierstaat Johannes Gerardus Swart » Pierre de Canteleu , Seigneur de Gisy lès Sens, Trésorier et Général des Finances de France (< 1379-< 1458)

Persoonlijke gegevens Pierre de Canteleu , Seigneur de Gisy lès Sens, Trésorier et Général des Finances de France 

  • Hij is geboren voor ers 1379.
  • Hij is overleden voor 1458.
  • Hij is begraven voor 1458.
  • Een kind van Jehan de Canteleu
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Gezin van Pierre de Canteleu , Seigneur de Gisy lès Sens, Trésorier et Général des Finances de France

Hij heeft/had een relatie met Marie de Chanteprime.


Kind(eren):

  1. Eustache de Canteleu  ????-> 1458 
  2. Guillaume de Canteleu  < 1400-< 1468
  3. Jean de Canteleu  ????-1471 
  4. Marguerite de Canteleu  ± 1400-???? 


Notities over Pierre de Canteleu , Seigneur de Gisy lès Sens, Trésorier et Général des Finances de France

Trésorier des guerres en Languedoc, Trésorier des guerres du duc d'Orléans en Italie, commissaire sur le fait de la police et gouvernement de Paris, maître en la Chambre des Comptes de Paris, et Trésorier de France & Général des Finances depuis 1424.
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Sachent tuit que Je Pierre de Canteleu clerc du Roy en la Chambre des Comptes, confesse avoir recu de Jehan Levavasseur Receveur des Aides à Evreux 100 Francs que ledit me donna pour avoir robes de la Livrée pour l'année 1396, auqeil temps j'étois son clerc no.re et sec.re.-- à Paris le 10 Septembre 1406. Signé: Pierre de Canteleu
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Dates d'attestation : 1393 - 1438
1396 clerc de Jehan Levavasseur, Receveur de Aides à Evreux
clerc du diocèse de Sens
clerc et secrétaire du roi? (CHARLES VI)
clerc extraordinaire des comptes
clerc ordinaire des comptes
général des finances
général gouverneur de toutes les finances
maître des comptes
receveur général en Languedoc
trésorier de France
trésorier des guerres
trésorier des guerres du duc d'Orléans (FRANCE (de) Louis)

https://www.vjf.cnrs.fr/charlesVI/consultation.php?type=nom&requete=canteleu&fiche=information#=2350&debut=&fin=
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Memor. F. Cam. Comput. Paris. Fol 23. verso. ad anno 1396:
"Petrus de Canteleu ordinatus per Cameram ad Supportandum clericos computorum, loco magistri Nicolai de Pratis."
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Junius MCCCCXVIII.
549. Martis xxviij. Magister Petrus de Canteleu, clericus computorum Regis, commissus ad exercitium officii thesaurarii guerrarum, pro denariis sibi traditis, xm 1., etc.; Bibliothèque de l'École des Chartes, Paris, 1839
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20. Pierre Canteleu, clerc du Roi en sa Chambre des comptes de Paris 200 l.t.
Il fut remboursé, suivant le compte du Trésor du premier semestre 1420, de deux autres prêts, l'un de 200 l.t., remontant au 26 novembre 1416, l'autre de 120 l.t., datant du 28 janvier 1418 (KK 17, fol. 62). Le 4 décembre 1418, il prêta 50 l.t. au Roi pour la guerre contre les Anglais ; il en fut remboursé dèsle 31 (B 1593, fol.56 v°).

— Clerc des comptes depuis 1405, et même depuis 1396 clerc extraordinaire, main tenu par les Bourguignons en 1418, maître le 26 janvier 1419 jusqu'en 1424 ou même 1436, date à laquelle Fauquembergue le dit «seigneur des comptes» ;

- commissaire sur le fait de la police et gouvernement de Paris en mars 1419,

- trésorier de France et général gouverneur des finances en 1424-1427.

(Ordonn., t.X, p.462; Fauquembergue, t.I, p.243 et 275; t.II, p.77, 181,194 et 229, et t.III, p.190; Sauvai, p.574; Yanville, p.473 et 951).
Pocquet Du Haut-Jusse B.-A. Le compte de Pierre Gorremont, receveur général du royaume (1418-1420). In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1937, tome 98. pp. 234-282.
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Catalogue analytique des archives de M. le baron de Joursanvault: contenant....par J.B.A.G. Joursanvault
p.41
305 Enguerrand de Couci mande à Pierre de Canteleu, trésorier des guerres du duc d'Orléans en Italie, de faire payer à Geoffroy Tholon, Postat d'Ast, (Asti) une certaine somme pour les frais du voyage qu'il a entrepris devers ledit duc d'Orléans, pour luy dire et nitiffier l'état de ses besognes de par deca. (Or.) --- 16 novembre 1394.

Revue des Questions Historiques, Paris, 1889.
Le Duc Louis d'Orléans, frère de Charles VI. Ses Entreprises en Italie (1392 - 1396)
Les comptes de la gestion de Pierre de Canteleu depuis de 6 février 1394 jusqu'au 5 décembre 1395 ont été preservés.
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Source:
Mirot Léon. Dom Bévy et les comptes des trésoriers des guerres. Essai de restitution d'un fonds disparu de la Chambre des Comptes. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1925, tome 86. pp. 245-379.

Bibl. nat., ms. Clairambault 763, fol. 137 et 159
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Dictionnaire universel chronologique et historique de justice, police et ...de François-Jacques Chasles

p. 259:
1403.
Edit du Roy, portant la création de quatre Généraux tant sur le fait de la Finance que de la Justice. Donné à Paris le 19 may 1401. Voyez Fournival p. 70.

p.285
1424.
Lettres Patentes de Charles VII. portant Provisions de Pierre de Canteleu Maîtres des Comptes en la Charge de Trésorier de France & Général des Finances, avec ses pouvoirs, autoritez & conditions. Données le 9 Fevrier 1424.
Voyez Registre I. de la Chambre des Comptes de Paris, fol 15.
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Encore Trésorier de France & Général des Finances en 1427:
Lespinasse, René de (1843-1922),Lelong, Eugène (1847-1925),Dieudonné, Adolphe (1868-1945),Samaran, Charles (1879-1982),Marichal, Paul (1870-1943),Van Moé, Émile-Aurèle (1895-1944),Société de l'Ecole des chartes. Bibliothèque de l'École des Chartes. 1839.
1. Le 16 avril 1427, Regnault Doriac, maitre des comptes, prêta serment comme trésorier de France et général gonverneur des finances avec M° Pierre de Canteleu, à la placede Pierre de Fontenay, chevalier, seigneur de Rance, décédé (Tuetey, Journal de Nicolas de Fauquembergue, t. II, p. 229).
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Canteleu (Pierre de), maître des comptes, trésorier des guerres, 280 note 6, 301, 302, 357, 359.
Pierre de Canteleu en 1412
Pierre de Canteleu (1416-1418) se trouve en Languedoc de 1407 à 1417.

APPENDICE II
B. - Comptes des receveurs généraux des finances de Picardie et d'Artois.
Pierre de Canteleu, 3e compte, 4e, 5e et 6e, 1483, 4 années finies en septembre.

(Commentaire: ce Pierre de Canteleu ne peut pas être identique a celui de l'an 1396. En fait, celui est Pierre de Canteleu mort en 1486, d'une autre ligne de famille.)

D. — Comptes des receveurs généraux et des trésoriers des guerres de Languedoc.
Jean de la Barre, receveur général et trésorier des guerres : 1407, 3 années, 6e, 7e et 8e comptes, aides levées pour la délivrance des châteaux de Lourdes et des Angles. — 1405, 12 juin au 1er octobre, est encore un compte de Jean Martin, du fait de
l'artillerie pour le Languedoc ; Jean de la Barre, 1415, année août ; — 1415, 1er septembre au 25 juin 1416 ; Nicaise Bougis, 1412, décembre, recette des finances et trésorerie des
guerres. Jean de la Tillaye, et Antoine Gresle, commis; recette des
finances et trésorerie des guerres, 1412, novembre, jusqu'au
4 novembre 1413. Pierre de Canteleu, 1416, 16 décembre jusqu'à février [1417].
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Pierre de Canteleu, maître en la Chambre des Comptes de Paris et trésorier des guerres en Languedoc.

<http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33031k/texteBrut>

Sur Pierre de Canteleu, voir Bibl. nat., PO 588 Canteleu, n°s 2 à 12.
Sur ses débuts, cf. de Circourt, Louis d'Orléans, frère de Charles VI; ses entreprises en dehors du yoy<:MtMe. Bruxelles, 1889, 3 fasc. in-8° (extraits de la Revue des Questions historiques).

Cette rue de la Barre-du-Bec, dont le nom a persisté dans la topographie parisienne jusqu'au milieu du XIXe siècle, tirait son nom de l'hôtel des abbés du Bec-Hellouin. C'est par erreur que Sauvai a voulu voir dans cette rue deux maisons, l'une dite de la Barre-du-Bec, l'autre dite du Bec-Hellouin en réalité, il n'y eut qu'une seule et même maison, celle des abbés du Bec, qui y avaient établi leur barre de justice, d'où le nom de la maison de la Barre-du-Bec malgré l'opinion du marquis de Rochegude, qui voit en l'hôtel de la Barre-du-Bec, et en l'hôtel du Chastel, deux maisons différentes, l'étude des documents montre que ces deux hôtels furent en réalité le même. Sis aux numéros 14 et 16 de la rue actuelle du Temple, cet hôtel tenait d'une part à une ruelle disparue de nos jours, et appelée alors rue Dorée, et plus tard cul-de-sac Sainte-Croix d'autre part, vers la rue de la Verrerie, il tenait aux dépendances de l'hôtel de Pierre de Canteleu, maître en la Chambre des Comptes de Paris, dont l'entrée principale se trouvait rue de la Verrerie par devant, il aboutissait à la rue de la Barre-du-Bec et par derrière aux jardins des Baillet et des Gentien. Il comprenait deux pignons sur la rue de la Barre-du-Bec, avec un appentis sur la porte, cour et jardin, deux corps de bâtiments y donnant, étables, puits et issue sur la rue Dorée.
Un autre document le désigne ainsi « Hostel contenant deux pignons de pierre de taille, avec un petit appentis, assis en la rue de la Barre-du-Bec, appelé l'hostel du Bec-Hellouyn, qui fust et apparteinst à messire Tanneguy du Chastel » Au xve siècle, cette maison tenait, d'une part, à une ruelle qui a disparu de nos jours, mais dont on peut refaire le tracé en passant par le square de Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie. En entrant dans ce square par la rue des Archives et en regardant du côté de la rue du Temple, on voit une coupure dans l'ensemble des maisons; cette coupure, occupée actuellement par des cours entourées de murs, part du n° 16 de la rue du Temple et aboutit au square Sainte-Croix. Au xviii~ siècle, cette ruelle avait disparu Sauvai dit « Cette ruelle est bouchée et il y a du bâtiment dessuss. » Déjà, au xve siècle, des constructions l'avaient transformée en passage couvert il est, en effet, fait mention à cette époque d'un comptoir établi sur cette ruelle et appartenant à Georges Delamer, marchand, et à sa femme' Cette ruelle, appelée rue Dorée et aussi ruelle allant à Sainte-Croix, fut-elle plus tard le cul-de-sac Sainte-Croix? C'est peu probable, car au xviii~ siècle ce cul-de-sac existait encore et la rue Dorée est donnée comme bouchée. Vers la rue de la Verrerie, l'hôtel de la Barre-du-Bec tenait à une maison du curé de Saint-Nicolas-des-Champs et aux dépendances de l'hôtel de Pierre de Canteleu, maître en la Chambre des comptes et futur trésorier des guerres en Languedoc. L'hôtel de Pierre de Canteleu, sis rue de la Verrerie, ne formait pas l'angle de cette rue et de la rue de la Barre-du-Bec, occupé par la maison appartenant au curé de SaintNicolas-des-Champs il devait contourner cette maison pour revenir toucher à l'hôtel du Bec-Hellouin Par devant, l'hôtel de la Barredu-Bec s'étendait dans la rue du même nom sur une longueur de 26 perches trois quarts par derrière, il tenait aux jardins des Gentien et des Baillet. Il comprenait deux pignons sur rue, avec un petit appentis sur la porte, deux grands corps de bâtiment, cour, jardin, étables, issue sur la rue Dorée et puits, etc.

Tanguy du Chastel:
Wikipedia "Im Jahr 1415 war er königlicher Vogt (Prévôt) von Paris. Im Bürgerkrieg der Armagnacs und Bourguignons war er einer der Oberhäupter der Partei der Armagnacs an der Seite des Konnetabel Bernard VII. von Armagnac. Als es Johann Ohnefurcht, dem Herzog von Burgund in der Nacht vom 28. auf den 29. Mai 1418 gelang, durch Verrat mit seinen Truppen in die Stadt einzudringen, war es Tanguy du Chastel, der den Dauphin, den späteren König Karl VII. in eine Decke gewickelt in Sicherheit brachte. Gemeinsam mit Jean Louvet, einem anderen Parteigänger Karls VII., war er einer der Täter bei der Ermordung Johann Ohnefurchts am 10. September 1419. Ab 1425 ging sein Einfluss zurück, während der des Connétable von Richemont stieg. 1429 schaffte er es jedoch noch, den Dauphin dazu zu bringen, Jeanne d’Arc zu empfangen und dann auch zu unterstützen, im Gegensatz zu anderen unter seinen Beratern, die einen Ausgleich mit den Bourguignons herbeiführen wollten, um gemeinsam gegen die Engländer vorzugehen.

Saint-Gervais et de Saint-Jean-en-Grève, possédaient aussi des biens aux environs de Paris, entre autres lieux à Liancourt. En 1396, ils vendirent à Jean Bertault, secrétaire de Charles VI, leur maison de la rue de la Barre-du-Bec, moyennant une rente annuelle de 40 livres parisis, rente qu'ils cédèrent en 1403 au collège de Dormans-Beauvais et aux Chartreux de Vauvert.

Au XIIIeme siècle, cet hôtel appartenait déjà aux abbés du Bec. Parmi les cens touchés par le chapitre de Notre-Dame, on relève la mention d'une maison sise à l'opposite de l'hôtel de la Barre-du-Bec, vers le four du Temple. Les abbés du Bec, qui nommaient aux cures de Saint-Gervais et de Saint-Jean-en-Grève, possédaient aussi des biens aux environs de Paris, entre autres lieux à Liancourt. En 1396, ils vendirent à Jean Bertault, secrétaire de Charles VI, leur maison de la rue de la Barre-du-Bec, moyennant une rente annuelle de 40 livres parisis, rente qu'ils cédèrent en 1403 au collège de Dormans-Beauvais et aux Chartreux de Vauvert. A cette date, l'hôtel de la Barre-du-Bec était habité par Jacques Dupuy et, en 1414, un Lucquois, Gauvain Trente, y demeurait; celui-ci, refusant de payer la rente de 40 livres parisis aux Chartreux et au collège de Dormans, une sentence du prévôt de Paris le menaça d'une saisie, saisie qui dut être exécutée par la suite, puisque bientôt cet hôtel passait entre les mains du nouveau prévôt de Paris, Tanguy du Chastel. Celui-ci y demeura jusqu'en 1418, et, après sa fuite, occasionnée par l'entrée des Bourguignons dans la capitale, l'hôtel demeura vide. En 1425 seulement les Chartreux et le collège de Dormans s'occupèrent de leur rente sur cette maison. Un long procès avec Pierre de Canteleu, au sujet de dépendances de l'hôtel du Bec, rattachées à l'hôtel de Canteleu et contestées par les parties, avait absorbé leur activité un accord intervint heureusement entre les parties, qui se trouvèrent unies pour réclamer l'hôtel de la Barre-duBec, les Chartreux ayant vendu leur part à Pierre de Canteleu. Bien que confisqué par le Roi, comme ancienne possession d'Armagnac l'hôtel fut rendu aux réclamants, qui le louèrent à un certain Guillaume Rose pour 18 livres tournois de loyer annuel.

Las d'une communauté peu avantageuse, Pierre de Canteleu demanda en 1429 le partage de l'hôtel. Un état des lieux dressé en 1429 par des experts-jurés montra l'état de délabrement dans lequel se trouvait cet hôtel, auquel il fallait faire pour 400 livres de réparations afin de le rendre habitable. En mars 1429, le partage eut lieu, mais les nouveaux propriétaires élevèrent d'âpres contestations au sujet du montant des réparations ce ne fut qu'en 1435 que le roi Henri VI mit fin à ces disputes en déclarant que chacune des parties payerait le montant des réparations suivant la part qui avait été attribuée à chacune d'elles. Ce ne fut cependant qu'en 1456 que l'hôtel fut définitivement partagé.

Bibl. nat., ms. fr. 8611, fol. 38 ro [Rue de la Verrerie.] "Me Pierre de Canteleu, conseiller et Me des comptes du Roi, nostre sire, pour sa maison à deux pignons de pierre de taille, qui fust à Jehan Haudry, depuis à Arnoul le Bouchier, depuis à M. Jehan Berteault. Le curé de SaintNicolas-des-Champs pour sa maison faisant le coin de la Barre-du-Bec qui fut Vincent Lescuier, depuis Jean Gentien."

En 1390, l'abbaye du Bec, désireuse de se libérer de plusieurs dettes, céda au collège de Dormans-Beauvais, fondé en 1370 par Jean de Dormans, évêque de Beauvais, et aux Chartreux de Vauvert les dîmes qu'elle touchait à Liancourt cette donation fut confirmée par un arrêt du Parlement du 16 juin 13xx; en 1396, l'abbé du Bec-Hellouin cédait à Jean Berteault, secrétaire du roi Charles VI, moyennant une rente annuelle de 40 livres parisis, l'hôtel de la rue de la Barre-du-Bec.

Jean Berteault possédait dans le quartier d'autres maisons, entre autres celle sise rue de la Verrerie, qu'il devait vendre entre 1400 et 1405 à Pierre de Canteleu, et qui n'était autre que la maison touchant à l'hôtel de la rue de la Barre-du-Bec.

La cession des dîmes de Liancourt n'avait pas complètement libéré l'abbaye du Bec-Hellouin de ses dettes envers le collège de Dormans et les Chartreux. Encore débitrice envers eux d'une rente de 100 livres parisis, qu'elle ne pouvait leur payer, elle leur céda, en 1403, sa rente de 40 livres parisis sur l'hôtel de la Barre-du-Bec les Chartreux devaient avoir 12 livres et le collège de Dormans 28 livres Le 17 mai 1403, en l'église des Billettes, Guillaume, abbé du Bec, par l'intermédiaire de ses procureurs, faisait mettre les Chartreux et le collège de Dormans en possession de cette rente 3. Un arrêt du Parlement du mois de juin de la même année autorisait l'abbaye à hypothéquer son temporel pour terminer cette affaire4. Après cette cession, l'abbaye du Bec acheta une maison rue Saint-Jacques en 1407 s. Au moment de la cession de la rente de 40 livres parisis, l'hôtel de la Barre-du-Bec était habité par un certain Jacques Dupuis et sa femme. Étaient-ils propriétaires ou locataires?. Les documents sont muets à ce sujet je croirais de préférence à la seconde supposition en 1414, nous trouvons l'hôtel habité par un certain Gauvain Trente celui-ci, propriétaire de l'hôtel, car il est désigné « détenteur et propriétaire en saisine et possession », refusait de payer aux Chartreux et au collège de Dormans leur rente et ses arrérages. Une sentence du prévôt de Paris, Audry Marchand, en date du 13 décembre 1414, le mit en demeure de payer la rente et ses arrérages Nous ne savons s'il obtempéra à la sentence du prévôt de Paris, ni à quelle date il quitta l'hôtel. Le 20 février 1415, Audry Marchand était remplacé en sa charge de prévôt par Tanguy du Chastel. Descendant d'une vieille famille bretonne, ancien serviteur du duc d'Orléans et du duc d'Anjou, Louis II, qu'il avait suivi en 1400, lors de son expédition en Italie, le nouveau prévôt, né en 1360, était alors âgé de quarante-six ans. Entré au service du dauphin Louis, duc de Guyenne, par l'entremise du duc d'Anjou, il était beaucoup plus qu'un Armagnac, un serviteur de la maison d'Anjou. Ce fut sans doute à cette époque qu'il vint occuper l'hôtel de la Barre-du-Bec, qu'il posséda jusqu'au moment où il quitta Paris, soustrayant le dauphin au duc de Bourgogne. Après cette date, l'hôtel fut confisqué comme bien d'Armagnac.
Non seulement l'hôtel lui-même, mais encore ses dépendances étaient pour les Chartreux et le collège de Dormans un sujet de litige. L'hôtel acheté par Pierre de Canteleu à Jean Berteault tenait à l'hôtel de la Barre-du-Bec par une petite place, avec galeries. Cet endroit était-il compris dans la rente des 40 livres parisis les Chartreux et le collège de Dormans l'affirmaient. De son côté, Pierre de Canteleu soutenait que cette place avait été enlevée illicitement à son hôtel et en tout cas qu'elle n'avait jamais été comprise dans l'hôtel de la Barre-du-Bec, lors de l'établissement de la rente. Ce différend donna lieu entre les parties à un fort long procès, qui ne se termina qu'en 1425. Les demandeurs réclamaient 20 livres parisis d'arrérages de rente non payée par le défendeur, celui-ci moyennant 100 sols parisis de rente non amortie, qui furent rachetés contre 60 sous parisis, obtint leur désistement, et la place litigieuse fut laissée à l'hôtel de Canteleu Libérés de ce côté, les propriétaires malchanceux de l'hôtel de la Barre-du-Bec durent s'occuper sérieusement de leur immeuble, cause perpétuelle d'ennuis pour eux. Depuis la fuite des Armagnacs, en 1418, l'hôtel était resté inoccupé non entretenu, il était en fort mauvais état, et les Chartreux et le collège de Dormans songèrent à le faire mettre en criées. Celles-ci eurent lieu en 1425, et personne ne se présenta pour réclamer cet hôtel, si ce n'est Georges de la Mer et sa femme, pour leur comptoir, et le procureur du roi, qui déclarait que, cette maison ayant été confisquée comme bien d'Armagnac, le roi Henri VI devait en disposer comme bon lui semblerait. Malgré cette opposition, le prévôt de Paris remit l'hôtel aux Chartreux et au collège de Dormans, par arrêt du 3 janvier 1426, et débouta définitivement le procureur du roi par sa sentence du 9 juillet de la même année. L'hôtel fut loué par la suite à un nommé Guillaume Rose et sa, femme, moyennant un loyer annuel de 28 livres tournois ne devaient pas y demeurer longtemps, car en 1429 l'hôtel était de nouveau inoccupé.

Peu après la fin de leur procès avec Pierre de Canteleu, sans doute en 1426, les Chartreux, pour qui cet hôtel ne représentait qu'une suite ininterrompue de déboires, vendirent leurs 12 livres parisis de rente à Pierre de Canteleu, qui devint ainsi propriétaire de l'hôtel avec le collège de Dormans. La communauté de possession ne devait pas plaire au premier ne pouvant toucher, par force majeure, sa part de rente, il dut penser qu'il lui serait préférable de demander le partage de l'hôtel.

Le 31 décembre 1428, Denis le Bonhomme, Robert de la Vieuville, Hugues de la Forest, maçons, et Robert Chauvin, charpentier, jurés, se rendirent à l'hôtel de la Barre-du-Bec pour voir s'il était possible de le diviser 1 leur avis ayant été favorable, Denis le Bonhomme, Robert Chauvin et Jean Dubois, couvreur, se rendirent à nouveau dans l'hôtel pour se rendre compte des réparations nécessaires. Leur expertise eut lieu le 28 janvier 1429 accompagnés de Jean de Blaru, aux lieu et place de Pierre de Canteleu et de Guillaume de Bailly, procureur du collège de Dormans, ils visitèrent l'hôtel de fond en comble et purent juger de l'état lamentable dans lequel il se trouvait. Leur rapport au prévôt de Paris montrait que cette maison tombait en ruines. Selon eux, il était dangereux d'y habiter. Les deux pignons sis sur la rue de la Barre-du-Bec étaient complètement pourris et leur chute était à craindre d'un moment à l'autre. Des infiltrations s'étaient produites dans les murs et les avaient tellement dégradés qu'il fallait les reprendre entièrement la toiture et les poutres, entièrement rongées, étaient à changer les escaliers étaient rompus les croisées privées des châssis des fenêtres les cheminées et leurs tuyaux ne pouvaient plus servir les planchers s'étaient soulevés en maints endroits et il fallait les refaire entièrement. Les communs et les écuries se trouvaient dans le même état de délabrement. Toutes ces réparations étaient évaluées à 400 p. On comprend que le dernier locataire, Guillaume Rose, n'ait pu rester longtemps dans cet hôtel. A la suite de cette expertise, le collège de Dormans et Pierre de Canteleu demandèrent que de nouveaux experts fussent nommés pour envisager de quelle manière le partage serait fait. Trois dixièmes de la maison devaient être attribués à Pierre de Canteleu et sept dixièmes au collège de Dormans. Au mois de mars 1430, les mêmes experts, auxquels s'était adjoint Robert de la Vieuville et Jean Morellet, charpentier, se rendirent de nouveau rue de la Barre-du-Bec pour déterminer d'une manière définitive le partage de l'hôtel. Ils décidèrent que celui-ci serait divisé de la manière suivante. Pierre de Canteleu devait avoir la cour et le jardin, le corps de maison où se trouvaient les étables au bout du jardin, les retraits auprès et le corps de maison situé entre les retraits et le grand corps de maison où se trouvait la cuisine, et la moitié du puits. Restaient pour le collège de Dormans les deux grands corps de maison donnant sur la rue de la Barre-du-Bec, l'autre moitié du puits et la sortie sur la rue Dorée. On devait élever entre les deux parties un mur d'un pied d'épaisseur les fenêtres seraient mises à la hauteur convenable pour empêcher les parties de se gêner mutuellement. Au milieu du puits serait placée une grille 1. Mais il y avait toujours des réparations à faire. Le collège de Dormans, trouvant celles-ci trop élevées, fit opposition Un nouvel examen de l'hôtel fait en avril de la même année confirma les précédents le collège de Dormans, refusant toujours de faire les réparations, Pierre de Canteleu entama contre eux un long procès Afin de se défaire de cet hôtel, le collège prétendit la rente mal assise et attaqua les héritiers Berteault; des lettres patentes d'Henri VI, de juin 1430, confirmèrent leur possession. De son côté, Pierre de Canteleu faisait évoquer l'affaire devant le Parlement, qui, le 28 juin 1430, ordonnait l'appointement entre les parties. la question n'était pas liquidée exaspéré, Pierre de Canteleu fit mettre en la main du roi les rentes que le collège possédait rue Bau doyer et rue de la Mortellerie; cette saisie ayant été levée en septembre 1431, Pierre de Canteleu demanda la saisie de la partie de l'hôtel appartenant aux écoliers et du reste de leur temporel. Cette saisie eut lieu et ce ne fut qu'en 1435 que le roi la leva, ordonnant l'accord entre les parties, au sujet des réparations. Cette décision royale confirmait l'arrêt du Parlement du même mois, concluant dans le même sens.

Pendant tout ce procès, et malgré son état de dévastation, il semble que l'hôtel ait été momentanément occupé par Jean de Blaru. Ainsi, en 1435, rien n'était encore fait, ni séparation, ni réparations.

Nous ne savons plus rien de cet hôtel jusqu'en 1458. Le 29 mars de cette année, le collège de Dormans renonça définitivement à la possession de cet hôtel. La séparation avait-elle eu lieu entre temps? Peut-être, car nous trouvons présents à la renonciation Guillaume de Canteleu, docteur en décrets Guillaume du Sollier, procureur de Jean de Canteleu Pierre Fournier, procureur d'Eustache de Canteleu, Jean Blaru et sa femme Marguerite de Canteleu (1) Jean Charpentier, procureur du chapitre de Saint-Merry, seigneurs censiers. Cette renonciation mettait fin à la possession de l'hôtel de la Barre-du-Bec par le collège de Dormans.
Quelles allaient être les destinées de l'hôtel allait-il disparaître de la topographie parisienne? Non, car, ainsi que nous pouvons le voir, on le trouve habité à la fin du xve siècle et toujours appelé hôtel de la Barredu-Bec. Mais le souvenir de l'un de ses occupants, le célèbre Tanguy du Chastel, était demeuré si vivace que, même en 1478, on appelait encore l'hôtel de la Barre-du-Bec l'hôtel « qui fust à messire Tanguy du Chastel ».

1. Jean de Canteleu, avocat au Parlement, et Guillaume, étaient fils de Pierre de Canteleu (Bibl. nat., ms. Clairambault 763, fol. 137 et 159). Marguerite de Canteleu, fille de Pierre, avait épousé Dreux des Portes, clerc de notaire du roi, déjà mort en 1435, dont elle avait eu cinq enfants Pierre, Isabeau, Marguerite, Denisette et Jeanne (Ibid., fol. 139). Jean de Blaru avait épousé lui, aussi, une fille de Pierre (Ibid., fol. 174). 2. Arch. nat., M 101.
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Titres et procédure concernant des rentes sur les maisons de la Fleur de Lis, sur le Petit Pont; de l'Ecu de France, rue de la Tonnellerie; et de la Couronne, rue S t Denis, et une maison sise rue Basse du Bec, entre autres au nom de Pierre de Canteleu, conseiller du roi (1429) Arch. Nat. 1370 - 1793; S//6357/A
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Stein Henri. Odyssée d'un chevalier beauceron au XVe siècle. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1901, tome 62. pp. 356-361.

Tassin Gaudin, chevalier, né à la Chapelle-d'Aunainville (près
Auneau) vers 1385, est un personnage profondément ignoré,
malgré le rôle qu'il a joué. Ses aventures, ses malheurs, ses
longues années de captivité plaident cependant en sa faveur et le
rendent intéressant. La lettre de rémission que lui accorde en
février 1426 Henri VI, roi de France et d'Angleterre, a presque
la valeur d'une autobiographie.
Page de Charles VI à quatorze ans, il part pour la Lombardie
à dix-huit et va servir dans ce pays sous la conduite du maré
chal Boucicaut (1403); Revenu en France avec lui, il se marie
dans son pays et dépense son activité à combattre les Armagnacs,
en même temps que son frère, capitaine de Dourdan pour le parti
bourguignon. Puis Boucicaut l'emmène de nouveau en Langued
oc, lorsqu'il en a été nommé gouverneur général, et lui donne
la charge de maître d'hôtel. Revenu un peu plus tard à Paris, il
apprend qu'il est veuf, mais bientôt se remarie avec la fille de
maître Pierre de Canteleu, trésorier des finances, qu'il avait
connu en Languedoc.

p.358
Tassin retourna avec ledict mareschal, et trouva que sa dicte femme
estoit alée de vie à trespassement. Auquel lieu de Paris ledict Tassin
fréquenta souventes fois avec nostre amé et féal conseilliez trésorier
et gouverneur de noz finances maistre Pierre de Canteleu, qui oudit
pays de Languedoc avoit demouré avec ledict mareschal l'espace d'un
an, par l'ordonnance de nostre diet ayeul, et avoit ledict Ganteleu le
gouvernement des finances et l'audition des comptes dudict pays. Et
en fréquentant ledict Ganteleu, en l'ostel duquel il fut plusieurs fois,
il advisa que ledict Ganteleu avoit une fille grande et preste à marier;
si fist demander audict Canteleu, par ledict mareschal et autres ses

p.359
parens et amis, sa dicte fille pour estre femme dudict Tassin, et en
conclusion espousa et encores a espousée icelle fille, de laquelle il a
eu pluseurs enfants.
Et, demi an après ce qu'il ot espousée ladicte fille dudict Canteleu,
le conte de la Marche1 se disposa pour aler à Nappies espouser la
royne de Nappies, et pour aler avec lui le servir et acompaignier,
requist pluseurs chevaliers et escuiers ; et entre les autres requist
ledict Tassin pour y aler pour ce qu'il avoit grant cognoissance de
lui ; à quoy ledict Tassin fist pluseurs reffus pour ce qu'il estoit nou
vellement marié et que sa dicte femme estoit ençain te d'enfant; et en
conclusion ledict conte de la Marche l'en pria et requist, et lui pro-.....

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Voorouders (en nakomelingen) van Pierre de Canteleu

Michelle de Cayeux
± 1318-????
Jehan de Canteleu
± 1350-????

Pierre de Canteleu
< 1379-< 1458



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    • Bekijk de informatie die Genealogie Online heeft over de familienaam Canteleu.
    • Bekijk de informatie die Open Archieven heeft over Canteleu.
    • Bekijk in het Wie (onder)zoekt wie? register wie de familienaam Canteleu (onder)zoekt.

    Wilt u bij het overnemen van gegevens uit deze stamboom alstublieft een verwijzing naar de herkomst opnemen:
    Andreas F. Swart, "Kwartierstaat Johannes Gerardus Swart", database, Genealogie Online (https://www.genealogieonline.nl/kwartierstaat-johannes-gerardus-swart/I13983.php : benaderd 27 mei 2024), "Pierre de Canteleu , Seigneur de Gisy lès Sens, Trésorier et Général des Finances de France (< 1379-< 1458)".