Genealogy Richard Remmé, The Hague, Netherlands » Guillaume Barat Seigneur de Sars 1284-1336 (1284-1336)

Persoonlijke gegevens Guillaume Barat Seigneur de Sars 1284-1336 

• Hij is geboren in het jaar 1284.
• Hij is overleden in het jaar 1336, hij was toen 52 jaar oud.
• Een kind van Gilles (Gillion) le Baraf en Jeanne de la Haye
• Deze gegevens zijn voor het laatst bijgewerkt op 4 december 2022.

Gezin van Guillaume Barat Seigneur de Sars 1284-1336

Hij is getrouwd met Isabeau de Ciply.

Zij zijn getrouwd

Kind(eren):

1. Guillaume BARAT de LA Haye  ????-1364 
2. Marguerite de Sars  

Notities over Guillaume Barat Seigneur de Sars 1284-1336

http://gw3.geneanet.org/index.php3?b=nefertiti⟨=nl;pz=johann+gregory+emmanuel;nz=vasseur;ocz=0;p=guillaume;n=barat

NOTE:#Générale#Porte un prénom que les aînés de ses descendants porteront pendant près de deux siècles. Par accord du 3 août 1287, Gui, comte de Flandre, vendit à Simon du BRIART le fief qu'il avait confisqué sur son père, en se réservant quelques hommages, entre autres celui d'Henri BARAT et de "BARAS, le fils monseigneur Gillion BARAT". Sept ans plus tard, "Willaume BARAS" habitait le manoir de la Court à Sars : Guillaume de la HAYE, chevalier, aliéna au profit de son fils Colard le manoir de la HAYE au même lieu, tenu du chapitre de Sainte-Waudru de Mons (22 mars 1294), "fors mi le manoir de le Court où Willaumes BARAS maint". Dès cette époque, Guillaume BARAT était homme de fief, c'est à dire vassal du comte de Hainaut et à ce titre siégeait à la cour féodale de Hainaut. Les anciennes généalogies et à leur suite un érudit sérieux du siècle dernier affirment qu'il fut armé chevalier avec son frère Gilles par l'empereur Albert de Habsbourgau cours des fêtes de son couronnement à Aix-la-Chapelle en 1301. Deux ans plus tard, on le voit prendre le nom de Guillaume BARAT de la HAYE dans un acte émanant de la cour féodale de Ville-Lez-Pommeroeul, et le sceller de son sceau, où se distingue une bande, sur laquelle les trois lions se laissent deviner. La terre de Sars lui échut du chef de sa femme, Isabeau de CIPLY. "Et se mestier estoit, précise une piéce de procédure datant de 1433, il seroit bien sceult que li dit BARAS de la HAYE,s'ilestoit sires de SARS, si estoit che à cause de se feme ou par che que il le tenoit en bail et non aultrement". L'autorité du nouveau seigneur était assez grande pour que deux fois il fût choisi comme arbitre, en 1304 par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, et en 1317 par l'abbé bénédictin de Saint-Ghislain. L'abbé fut si content qu'il choisit BARAT pour bailli à la fin du mois d'octobre 1317. Le mercredi avant la Saint-Jean 1319, s'étant rendu avec ses sergents désarmés sur le marché de Saint-Ghislain pour mettre fin aux violences des villageois de Baudour qui avaient attaqué les bourgeois à coups d'épées et de bâtons, le bailli reçut à la tête un coup d'une telle violence que ses jours furent en danger. Il préféra se démettre de ces fonctions dès la fin de l'année. Il tenait la taille d'Hergnies en fief du roi de Bohême, l'héroïque aveugle qui devait périr à Crécy, et en arrière-fief du comté de Hainaut. Il possédait aussi une cense à gages non loin de Mons, qu'il afferma en 1323 et en 1333 ; au premier bail un laboureur et son fils prirent pour neuf ans les deux tiers de la cense, comprenant cinquante-cinq bonniers ou soixante-neuf hectares, outre les prés, moyennant un fermage de 106 livres 13 sols 4 deniers tournois ; il leur était interdit de vendre les "fiens" (fumiers) ou de les brûler pour les lessives, les bains ou le four, mais de les répandre sur les terres. La reine Isabelle de France, qui s'était enfuie de Londres avec son fils en 1326, n'ayant pas trouvé d'appui auprès de son frère Charles le Bel, avait intéressé à sa cause Jean de Hainaut, frère du comte. Le sire de Sars voulut se joindre à l'armée qui s'embarqua à Dordrecht pour l'Angleterre. Le méchant Edouard II emprisonné, un plantureux festin fut offert, avant leur départ, aux "gentils" chevaliers du Hainaut, comblés d'argent. A quelque temps de là, pour reconnaître la libéralité que Guillaume BARAT lui avait faite, cinq ans plus tôt, d'une rente de trois muids de blé à prendre sur une terre à Grandreng, l'abbesse des cisterciennes de la Thure s'engagea, en janvier 1329, à faire célébrer annuellement dans son église trois obits pour son salut, celui d'Isabeau de CIPLY, sa femme décédée, et tous ses parents. La piété du sire de Sars est encore attestée par le soin qu'il avait pris à perpétuer le culte de Notre-Dame de Sars. Un commandeur de l'ordre de Saint-Jean, celui de Piéton, patron de l'église, s'étant attribué au quinzième siècle, en l'absence du seigneur, la collation de la chapellenie de Notre-Dame, dont la statue est toujours vénérée dans la chapelle du transept nord, un procès, poursuivi pendant près de trois cents ans, finit par établir que BARAT l'avait dotée dès 1309 de vingt hectares de pré, un de terre et 5 sols 10 deniers de rente qu'il possédait à Jemappes ; l'acte de fondation étant perdu, mais le piédestal d'une croix érigée en 1404 dans ce village, qui devait être illustré par une bataille célèbre, et abattue en 1723 lors de la construction de la chaussée, portait une inscription conservée par le curé de Sars ; après l' "énumération des libéralités ci-dessus, ce fonda Baras, ajoutait-elle, jadis seigneur de Sars, priez pour leurs âmes". Lorsqu'il eut été rendu l'arrêt définitif de 1751, le successeur de ce curé fit placer à l'entrée de la chapelle du transept nord de son église, où elle existe encore, une plaque de marbre noir portant en lettres d'or l'inscription suivante : EN SOUVENIR DE MESIR N.BARAT EN SON VIVANT CHEVALIER, SEIGNEUR DE SARS, DONT LA FAMILLE EXISTOIT L'AN 1400 LEQUEL PAR UNE DEVOTION PARTICULIER A LAISSE DES GRANDS BIENS A JEMAPES ET AUTRES LIEUX VOISINS POUR UN CHAPELAIN AFIN DE CELEBRER DE MESSES DANS LA CHAPELLE NOTRE-DAME DU DIT SARS AIANT PAR ARRET DU CONSEIL SOUVERAIN D'HAINAUT DU 17 JUIN 1751 ETE DECLARE QUE DEUX MESSES SEROIENT CELEBREES CHAQUE SEMAINE EN LADITTE CHAPELLE LES JOURS DE DIMANCHES ET FETES OU AUTREMENT D'OBLIGATION S'IL EN EST A SIX HEURES DU MATIN L'ETE ET A SEPT HEURES ET DEMIE EN HYVER. R.I.P. Le séjour de son château-fort lui paraissant sans doute bien austère, il avait une maison à MONS "en Bertaignemont", c'est à dire rue de Bertaignemont, qui est le prolongement de la route de Paris (auj.n°22), "au leis deviers l'hopital Saint-Julien", comme il appert d'un marché passé par cet établissement, le 22 janvier 1328 ; la propriété offrait sur la rue un front de trente mètres et un grand jardin s'étendait par derrière. C'est sans doute là qu'il mourut le 15 octobre 1336, car son corps fut inhumé "au canchiaul de l'église des Frères Mineurs à Mons, assez près du siège des formes à la droite main" ; sur une lame de cuivre "estoient figurés les personnages en laiton du seigneur de Sars et de la dame sa femme, ledit sr de SARS armoyé de ses armes et au dessus de son kief avoit escriipt en lettres de laiton : chi gist mess. Will Baras de le Haye, chevaliers, sires de Sars, qui trespassa l'an de grasce mil IIIcXXXVI, xv jours en octembre, priez pour s'ame". L'ancienne église franciscaine, qui s'élevait presqu'en face de la maison de Sars, devenue paroissiale sous le vocable de Saint-Nicolas-en-Bertaignemont, a conservé son choeur du treizième siècle, mais la tombe de messire BARAT a disparu depuis longtemps.

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Tijdbalk Guillaume Barat Seigneur de Sars 1284-1336

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