Hij is getrouwd met Jeanne Therese FARVACQUES.Bron 2
Zij zijn getrouwd op 21 april 1754 te Lille, 59, Fra, hij was toen 24 jaar oud.
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{source : Personnel
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" Soit pour eviter de faire concurrence a son pere et a so n oncle qui tous deuxexercaient la medecine, soit pour tro uver un centre plus peuple et de meilleurrapport, des se s etudes finies, Ubalde alla s'installer aTourcoing ou il conquit rapidement l'estime et la confiance. Aussi le voyons -nous figurer desson arrivee parmi les notables de la vill e,
rangqu'il conserva jusqu'a sa mortet que ses
descendant s continuerent a occuper. Ubalde etait volontiers consulte par les anciennes familles,mais la preference qu'il donna it aux pauvres
et ledesinteressement qu'illeur temoignait , lui valurent une juste et
tres durablepopularite.
Lorsqu'en 1789, le ferment, qui depuis un certain temps tra vaillait la
societe,put enfin produire son effet et bouill onner a son aise, Ubald
se laissa commebien d'autres leurr er tout d'abord par les fallacieuses promesses contenues dans quelques phrases creuses et ce vaste monument d'imbecill ite qu'on appelleLes Droits de l'Homme. Il etait d'ailleur
s en bonne compagnie, avec le cure deTourcoing, M. Dupont , depute du Tiers Etat, et bien d'autres braves Tourquennois.
Avec vingt-trois de ses concitoyens, il etait delegue a Lil le pour proceder auxelections pour les Etats generaux et p resenter les revendications de la communede Tourcoing. Par mi ces revendications s'en trouvaient une assez singuliere ,mais essentiellement pratique : la commune de Tourcoing d emandait que futdeclare ennemi de la patrie quiconque port erait des vetements en drap anglais.
(Source : Archives de Tourcoing, manuscrit non classe en 19 03)
Apres la premiere periode revolutionnaire, periode que l'o n peut appelermoderee si on la compare aux autres, vinren t la decheance de la Royaute,laproclamation de la Republiq ue, et enfin, pour couronner l'¶uvre,l'assassinat deLoui s XVI et la terreur.
Il fallait alors a la tete des communes d'autres gens que d es philosopheset desrheteurs : il fallait des hommes... Et , malgre le danger d'une telle situationrepoussee par d'au tres, malgre l'ecoeurement que lui inspiraient les sanguinaires et grossiers representants Chales et d'Isore, malgre l es sacrilegesprofanations que la deesse Raison faisaitsubi
r a l'autel de Saint-Christophe,Ubalde accepta la charge d ePresident du Comite de Surveillance de la ville.
Ce fut pour lui le moyen de se rendre utile et de sauver d e la guillotineplusieurs de ses concitoyens ; et l'histori en de Tourcoing se plait
afaire soneloge et constate qu e " notre Comite de Sureveillance agissaitavec activite e tmontrait en toute circonstance que la moderationn'exclu t pas le patriotisme "
(Source : Histoire de Tourcoing de Roussel-Defontaine, page s 189-194)
Toutefois, si cette conduite servait les interets des autre s, elle ne servaitpas les siens ; accuse de moderantisme , il se trouva plusieurs fois sur lepoint d'etre arrete, e t ne dut sa liberte qu'a
la reconnaissance d'un farouchesa ns-culotte dont il avait gratuitement
soigne et gueri la fe mme et lesenfants atteints de grave maladie. Ils'appelai t Jean-Michel BOISSIERES et etaitgreffier de la commune, e t comme tel, charge de delivrer les certificats decivisme.
Mais si Ubald consentait a rester a son poste, meme au peri l de ses jours, ilne pouvait consentir a sacrifier la sure te de son fils, Louis,qui se trouvaitmenacee (ses autres f ils [dont notre ancetre] etaient alors chrirurgiens al'Arm ee du Nord) et il l'envoya a Mouchin chez sonbeau-frere Ant oine CLEP.Mais alors on veut le faire passer pour emigre ;
on le denonce et Ubalde estoblige d'ecrire au Comite de su rveillancepour indiquer l'endroit ou il setrouve et promet tre de le faire rentrera la maison paternelle des que la route, actuellement occupee par l'ennemi, redeviendrait libre.
(Source : Archives de Tourcoing)
Afin de se mettre en regle avec la sacro-sainte Egalite, Ub alde fut oblige deretrancher la particule de son nom, et p endant quelques annees,il s'appelasimplement Ubalde Wavrin . Il ne fallait pas compromettre la
Surete de laRepubliqu e !...
(Source : Histoire de Tourcoing de Roussel-Defontaine, pag e 206)
Ubalde fut a plusieurs reprises charge de missions ou deleg ations concernantles interets de la ville de Tourcoing ; i l faut croire qu'il s'en tira aumieux, car il resta jusqu' a sa mort investi de la confiance publique, et sestrois fi ls occuperent a leur tour les plus hautessituations de Tour coing.
Voir :
¨ Nord Genealogie NA8
¨ Tourcoing : Numero Special sur les Maires
¨ Tourcoing 1988 : Cahier des Plaintes et Doleances
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Membre du comite de surveillance
Officier municipal
+ 2 Brumaire An 6
Ubalde Joseph DEWAVRIN | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1754 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jeanne Therese FARVACQUES |