Il est marié avec Angélique BRASSARD.
Ils se sont mariés le 5 février 1853 à Bastia,20200,Haute-Corse,CORSE,FRANCE, il avait 34 ans.Source 1
Contrat de mariage fermé 5 février 1853 à Bastia,20200,Haute-Corse,CORSE,FRANCE, Etude de Maître Antoine-Joseph GUASCO.
Enfant(s):
Sylvestre-Antoine GUASCO (1819-1904)
Sa vie fut, semble-t-il sans histoires à part ,en 1858, le choc du testament de son oncle Vincent (voir la notice relative à ce personnage ). Il était éperdument amoureux de sa femme Angélique qu'il appelait Virginie. Elle l'aimait aussi et l'appelait Paul, alors qu'ils avaient tous deux largement dépassé l'age des héros de Bernardin de Saint-Pierre.
Ils furent donc heureux et eurent beacoup d'enfants dont la plupart survécurent.
Pourtant tout se gâta en 1890; presque simultanément, Angélique-Virginie et leur fils Paul moururent, ce dernier sans enfant. En 1895 ce fut le tour de son fils Raphael qui laissait à sa charge une veuve et trois orphelins dont le plus jeune avait à peine 1 an.
Vers la même époque, sa chère fille Marie se retrouva veuve de son pharmacien de mari avec 4 enfants.
Outre ces malheurs famillaux, la situarion politique ne laissait pas de le tourmenter: depuis la loi de 1881 la situation des congrégations catoliques devenait de plus en plus précaire, alors qu'il en était, avec son gendre Barthélémy Bronzini l'un des plus fervents soutiens à l'échelon local. Il avait en particulier donné un terrain en face de sa maison du "Castagnu", route de Cardo pour qu'y soit construit l'asile des vieillards, et un autre, contigu au Castagnu, pour l'extension du Pensionnat Jeanne d'Arc pour jeunes filles; il soutenait de ses dons l'Orphelinat du Bon Pasteur où fut élévée, jusqu'à l'age de 12 ans la petite-fille doublemet naturelle de sa cuisinière (voir l'édifiante histoire de Julie MELON ).
En 1902, avec l'arrivée au pouvoir du petit père Combes, les expulsions et la vente des établissements religieux prirent de l'ampleur: il y eut des couvents à vendre partout en Corse et certaines familles en profitèrent pour s'en faire des résidences secondaires de prestige. Bien entendu ces familles furent maudites et, jusque dans les années 50, lorsqu'un malheur survenait à l'une d'elles, on ne manquait pas de rappeler que le grand'père avait acheté un couvent...
Tout autre fut l'attitude de Sylvestre et de plusieurs autres bastiais qui fondèrent une association officieuse qui se donnait pour but de racheter des couvents pour les rendre aux religieux expulsés une fois que les anticléricaux se seraient calmés ou qu'ils auraient perdu le pouvoir.
Sylvestre ne put voir ce voeu se réaliser puisqu'il mourut en 1804.
Sylvestre Antoine GUASCO | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1853 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Angélique BRASSARD |