Concernant le toponyme » Alençon, Orne, Normandy, France


Les enregistrements de Alençon

Alençon est une commune française, préfecture du département de l’Orne, située dans la région Basse-Normandie. La ville se situe au sud du département de l’Orne et de la région Basse-Normandie. C’est donc une préfecture excentrée par rapport au territoire départemental. Sa communauté urbaine inclut plusieurs communes dont certaines situées dans le département de la Sarthe limitrophe. Plus grande ville du département avec 26 704 habitants, troisième de sa région après Caen et Cherbourg-Octeville, Alençon a été au cours des siècles une importante place administrative (chef-lieu de la généralité d'Alençon) et économique et un carrefour entre communications est-ouest, sur l’axe Paris-Bretagne, et nord-sud, sur l’axe Rouen-Tours. Au début du XIX siècle, Alençon était presque comparable en importance à ses rivales Le Mans et Laval. La ville a subi un déclassement relatif à la suite de la mise en place des réseaux ferroviaires. Contrairement à une légende restée vivace localement (et rapportée par erreur dans certains ouvrages), ce ne sont pas les notables alençonnais qui ont refusé de voir la ligne Paris - Brest passer par leur ville, bien au contraire. Mais la décision du tracé via Le Mans et Laval fut prise le 21 octobre 1848 sur les instances d’une des personnalités les plus influentes de l’éphémère Deuxième République, Ariste Jacques Trouvé-Chauvel, qui était à la fois maire du Mans, préfet de la Seine et en passe d’entrer comme ministre des Finances au gouvernement du général Louis Eugène Cavaignac. Dès lors reléguée au rôle d’étape sur la transversale Caen-Le Mans, Alençon va connaître un siècle de stagnation tandis que les activités afflueront à Laval et surtout Le Mans, qui vont respectivement doubler et quadrupler de population dans le même temps. Alençon est restée une des rares préfectures françaises dépourvues de liaison ferroviaire directe avec Paris, et la plus proche de la capitale à se trouver dans cette situation. Avec le développement du transport routier dans les années 1950 et 1960, Alençon tire à nouveau parti de sa position sur l’axe Paris-Brest et entre dans une période de dynamisme, symbolisée par l’essor de Moulinex. La population s’accroît (on prévoit alors que l'agglomération atteindra les 80 000 habitants à la fin du XX siècle), des banlieues pavillonnaires apparaissent et englobent les communes voisines, des immeubles modernes sortent de terre (Courteille, Champ-Perrier, quartier de Perseigne), le centre ville est remodelé, Alençon perd sa réputation jusqu’alors justifiée de petite ville très vieille France n’ayant guère changé depuis l’époque de Balzac. Cette phase prend fin en même temps que les années 1970. Le tracé de l’autoroute A11 remet Le Mans en position stratégique sur l’axe Paris-Bretagne, ce que confirme à la fin des années 1980 l’ouverture de la LGV Atlantique. Alençon est de nouveau vouée à la fatalité de n’être que ville-relais sur une transversale nord-sud, en l’espèce l’autoroute Rouen-Le Mans A28, achevée en 2005. D’où un sentiment de déréliction et une certaine crise d’identité, en particulier vis-à-vis du Mans dont le poids est devenu sans commune mesure. On a pu dire qu’Alençon paraissait n’être plus qu’une « sous-préfecture de la Sarthe ». Toutefois, Alençon s’illustre de façon remarquable dans le tourisme, vert ou culturel, d’autant plus que la ville est située entre les deux parcs naturels régionaux de Normandie-Maine et du Perche. Elle maintient aussi son rôle de place administrative, économique et commerciale dans le cadre départemental.

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