Kwartierstaat Johannes Gerardus Swart » Maître Guillaume de Canteleu (< 1400-< 1468)

Données personnelles Maître Guillaume de Canteleu 

• Il est né avant le ers 1400.
• Il est décédé avant le ers 1468.
• Un enfant de Pierre de Canteleu et Marie de Chanteprime
• Cette information a été mise à jour pour la dernière fois le 26 septembre 2021.

Famille de Maître Guillaume de Canteleu

Notes par Maître Guillaume de Canteleu

Guillaume de Canteleu, docteur en décrets.
Guillaume était fils de Pierre de Canteleu (Bibl. nat., ms. Clairambault 763, fol. 137 et 159).
Guillaume de Canteleu, docteur en décrets, Guillaume du Sollier, procureur de Jean de Canteleu, Pierre Fournier, procureur d'Eustache de Canteleu, Jean Blaru et sa femme et de Marguerite de Canteleu
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Les anciens bâtiments de la Faculté de médecine. C'est presque une histoire de la fortune de la médecine que M. Corlieu a établi dans sa note sur les bâtiments de l'ancienne Faculté. Elle débuta très pauvrement dans une biocque de la rue des Rats (rue deI' Hôtel-Colbert actuelle), où elle séjourna jusqu'en 1469. A cette époque elle acheta, moyennant dix livres tournois de rente, la maison de la Couronne de fer, propriété de Guillaume de Canteleu, et y fit construire ses écoles, qui furent achevées huit ans plus tard. Le Magasin pittoresque / publié... sous la direction de M. Édouard Charton, Paris, 1833-1938, p. 38.

La première acquisition authentique remonte à la date du 24 mai 1369, qui mentionne « l’acquisition d’une maison tenant vers la rue des Rats (Du Breul, le Théâtre des Antiquités de Paris, 163g, p. 56a. - La rue des Rats est devenue la rue de l’Hôtel-Colbert.)

Le 14 mars 1431, la maison dit la Couronne-de-Fer, située au milieu du clos Mauvoisin, fut vendue par criée à Mahiet La Brodde, marchand et bourgeois de Paris. Le 12 février 1452 ou 1453, cette maison fut revendue à Guillaume de Canteleu, docteur en décrets (Archives nationales, S. 6209, 6210.)

Le jeudi 28 novembre 1454, les maîtres regents étant reunis, selon leur coutume, autour du bénitier de Notre-Dame, Jacques Desparts, maître régent et doyen, proposa de demander au roi le don d’une maison pour l'installation des Écoles et il donna l’exemple de la générosité en offrant 300 écus d’or. Il mourut le 3 janvier 1458.

Guillaume de Canteleu étant mort en 1467 ou 1468, ses héritiers abandonnèrent la maison aux religieux Chartreux, à condition de fonder un obit en faveur de Guillaume de Canteleu. "Cette maison est à l’opposite de la Fleur-de-Lys; elle tient à la maison de 1'Image-Sainte-Catherine, ayant appartenu à Olivier Donjon, et d aultre part à la maison des héritiers Thibaut de la Marre; elle est contiguë par derrière à la maison de Guillaume de Celsoy (Du Breut ’ouvrait’. ,ÏM2. Huit livres, dit la pièce ci-après rapportée).

Le 20 mars 1469, la Faculté arrêta "qu’elle achepteroit des Chartreux une vieille maison size en la ruë de la Bûcherie..., joignant une aultre maison acquise par ladicte Faculté longtemps auparavant sçavoir l’an 136x, le 24 may, tenant vers la ruë des Rats. Ce qui fut fait pour le prix de dix livres tournois de rente annuelle, payable aux...

Aux dates des samedi 24 mars 1469 et vendredi 8 avril qu’eut lieu la vente de cette maison par les Chartreux aux doyen et maîtres régents. Le contrat est aux Archives nationales (S. 6209). "Ceste maison," dit le contrat, "tenant d’une part à l’ostel de l’Ymaige Saincte Katherine qui fust maistre Olivier Donjon... ". D’après ce même acte, la maison fut vendue moyennant huit livres de rente annuelle à payer aux Chartreux et d’autres rentes à payer à l’Hôtel-Dieu. La rente de huit livres fut rachetée en 1486 par le doyen Richard Ellain, moyennant cent écus d’or.

L'acquisition faite, on songea à construire, et en 1472, sous le décanat 4e Guillaume Bazin, on jeta les premiers fondements de la Faculté. On était pauvre, et il n’y avait cette année-là, d’après Hazon, que quatre bacheliers; mais la caisse avait été un peu remplie par les maîtres régents Michel de Colonia, Robert Poitevin, Régnier Hennegrève et quelques autres. Le 3 septembre 1474, la Faculté décida que les maîtres régents qui abandonneraient leurs honoraires ne le feraient que sous forme de prêt. Guillaume de Algia abandonna quatre écus, Denis de Soubz le Four dix écus, Rasso Madidi dix écus, Jean Rosée six écus.

En 1475, la maison était terminée, mais en 1477 il fallut y travailler de nouveau; on y installa une chaire et des bancs, et le 5 mars 1481, sous le décanat de Mathieu Dolet, la Faculté put ouvrir ses portes.

Dès 1483, on s’assembla dans la nouvelle Faculté, bien petite encore, trop petite même, car les étudiants commençaient à y affluer; mais ce n’était pour ainsi dire qu’un bureau; les grandes assemblées se tenaient toujours dans des endroits vastes ou bien chez les doyens, plus grandement logés.

Hazon, Éloge historique de la Faculté de médecine de Paris, 1770.
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La médecine est l'une des quatre Faculté qui compose l'Université les trois autres étant celles de Théologie, de Décret et des Arts. Cette Faculté se maintient grâce au dons de ses propres médecins car elle n'a pas eu pour fondateurs ni les rois de France, ni la ville de Paris desquels elle n'a jamais reçu de gratifications en argent pour la bâtir, la doter et l'entretenir .
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Rue de l'Hôtel-Colbert
Arrondissement 5e, Quartier Sorbonne
Début 13, quai de Montebello, Fin 9, rue Lagrange et 18, rue des Trois-Portes
Longueur 88 m, Largeur 10 m
Création 1202
Dénomination "Rue de l'Hôtel-Colbert" le 28 décembre 1829
Ancien nom "Rue des Rats"
La rue de l'Hôtel-Colbert est une voie située dans le quartier de la Sorbonne du 5e arrondissement de Paris.
La rue de l'Hôtel-Colbert est desservie à proximité par la ligne (M) (10) à la station Maubert - Mutualité, ainsi que par les lignes de bus RATP 24 47.
Origine du nom: La voie est ainsi appelée en raison de l'hôtel particulier que le ministre Colbert possédait dans la rue.
Cette très ancienne rue est sise sur le clos Mauvoisin en 1202.
Elle s'appelle tout d'abord « rue d'Arras » en 1300, et elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « rue d'Aras ». Le poème indique exactement : « Et l'autre en la rue d'Aras, Ou se nourrissent maint grant ras. »
Le plus ancien censier de l'abbaye Sainte-Geneviève indique le nom de « rue des Rats » en raison d'une enseigne.
Alors appelée «rue des Rats», elle formait l'une des limites du fief du Clos de Garlande.
En 1520, elle est toujours désignée sous ce nom, puis comme « rue des Petits-Degrés » entre 1680 et 1830 dans sa partie nord vers la Seine.
Elle est citée sous le nom de «rue des Ratz» dans un manuscrit de 1636.
Elle est toutefois référencée, en 1812, dans l'ouvrage de Jean de La Tynna sous le nom de «rue des Rats-Place-Maubert». Cet ouvrage indique également : «La rue des Petits-Degrés était située autrefois en face de la rue des Rats. C'était une descente de la rue de la Bûcherie à la rivière; elle est maintenant bouchée.»
Elle devient le 28 décembre 1829, la «rue de l'Hôtel-Colbert» dans sa totalité par suite des protestations des habitants de la partie sud de la rue toujours appelée« rue des Rats »et est renommée en raison de l'hôtel particulier que le ministre Colbert possédait dans la rue.
Au XIXe siècle, cette rue qui commençait à la Seine traversait la rue de la Bûcherie et finissait rue Galande, était située dans l'ancien 12e arrondissement de Paris.
Les numéros de la rue étaient noirs. Le dernier numéro impair était le no 13 et le dernier numéro pair était le no 184.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
L' hôtel Colbert situé aux no 5-7, faisant angle avec le no 11 de la rue de la Bûcherie, est classé aux monuments historiques depuis 1957. Jean de La Tynna indique dans son ouvrage : « Au no 14 est la maison dite “de Colbert”, habitée par M. Lebègue, imprimeur, où l'on admire plusieurs bas-reliefs anciens et d'une excellente composition. ». Le bâtiment a accueilli la bibliothèque russe Tourguenev à partir de 1938. Les Nazis ont spolié cette institution de ses collections et elle n'a pas récupéré ces locaux au sortir de la Guerre.
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Lespinasse, René de (1843-1922),Lelong, Eugène (1847-1925), Dieudonné, Adolphe (1868-1945),Samaran, Charles (1879-1982),Marichal, Paul (1870-1943),Van Moé, Émile-Aurèle (1895-1944),Société de l'Ecole des chartes. Bibliothèque de l'École des Chartes. 1839.
12,240. xve siècle. Appartenait en 1454 à Guillaume Boulecart, qui le tenait de Guillaume de Canteleu, docteur en décret, régent à Paris.
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BOÈCE, Consolation de la philosophie, même traduction en vers Description: A la fin : « Cy fine le livre de Boece de Consolacion, appartenant à Guillaume Boulecart, et lui a donné Me Guillaume de Canteleu, dotteur en decret, régent à Paris, l'an 1458. G. Boulecart. » — Et plus bas : « Lequel maistre Nicole Tueleu a depuis achapté des héritiers Jehan Balay avecques aultres. N. Tueleu. »
Type: manuscrit; manuscript
Identifier: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9061665p
Source: Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 12240
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Minutes et répertoires du notaire Pierre CHEVALIER, 11 avril 1509 - 19 avril 1519 (étude VIII) MC/ET/VIII/11 - MC/ET/VIII/28
Minutes de Pierre CHEVALIER MC/ET/VIII/11 - MC/ET/VIII/28
Minutes. 1509, 11 avril - 1510, 26 mars MC/ET/VIII/11
Partage d'une terre sise à Gassy-en-France, entre Jean L'ESCUIER et Guillaume de CANTELEU .
7 mai 1509
Origine de l'information :
Fichier dit 'général' XVIe siècle (env. 30.000 actes), par le personnel du Minutier, 1930-1999 (fichier
papier entièrement dématérialisé ; voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier).
Les terres se trouvent près de Saint Denis, à Gressy-en France.

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