Genealogie Robert-Villeneuve-Galarneau-Sorel » Jean-Baptiste EMOND (± 1698-± 1750)

Données personnelles Jean-Baptiste EMOND 

  • Il est né environ 1698 dans Lieu indéterminé au, Qc.
  • Il est décédé environ 1750.
  • Un enfant de Jean EDMUND et Marie KELLY
  • Cette information a été mise à jour pour la dernière fois le 29 septembre 2019.

Famille de Jean-Baptiste EMOND

Il est marié avec Louise-Marguerite GIBEAU.

Ils se sont mariés le 8 août 1718 à Montréal (Notre-Dame-de-Montréal).


Enfant(s):

  1. Jean-Baptiste EMOND  1724-1795 


Notes par Jean-Baptiste EMOND

Biographie Emond Jean-Baptiste

Le contrat, passé le 7 août 1718, présente l'époux comme étant Jean-Baptiste Hémon en cette ville, fils de feu Baptiste Hémon, cordier de vocation, et Marie Quelay, sa femme, de la paroisse de Québec... qui prend pour femme Louise-Marguerite, la fille du farinier Jean Gibault et d'Anne Paviot, sa femme qui stipulent pour elle, à ce présent et de son consentement... Farinier ou meunier, le beau-père lui sert d'exemple, lui qui a trouvé les moyens de subsistance suffisants pour élever les neuf enfants qui ont survécu aux seize que sa femme a mis au monde. Le couple a donné l'impression d'être à l'aise lorsque ledit Gibault et sa femme ont promis et promettent donner et fournir dans le cours de la présente année à la future épouse la quantité de trente-cinq minots de blé froment pour leur subsistance et un buffet à leur usage, un cochon, une couverte catalogne presque neuve et un lit garni tel qu'elle s'en sert actuellement... Une telle dot et la vache que donne le cousin de la future épouse contrastent étrangement avec le silence fait sur l'apport du futur époux; il est permis de conclure que Jean-Baptiste Hémon est alors matériellement dépourvu.

Le fait de constater sa présence dans la famille Gibault n'indique pas le motif qui l'y a mené. Mais ce contrat fait et passé audit Ville Marie dans la maison d'Etienne Gibault introduit un élément susceptible de jeter un peu de lumière sur ce mystère: Etienne a, en 1710, épousé une Anglaise de Québec nommée Marie-Marguerite Haustein, faite captive elle aussi en Nouvelle-Angleterre. Contrairement à Jean-Baptiste Edmon, elle a fait connaître son lieu d'origine; elle vient de York, Maine. Que Jean-Baptiste Hémon l'ait connue, du moins par son père, paraît plausible car l'ordonnance qui fait défense aux prisonniers anglais qui sont dans la ville de Québec de s'attrouper tant dans les rues que dans les maisons enlève toute équivoque sur la faculté pour les prisonniers de circuler librement et de se retrouver entre eux. Il n'est donc pas alors exclu que Marie-Élisabeth Austin ait, après son mariage, entretenu des relations avec Jean-Baptiste Hémon, qu'elle l'ait même présenté à la famille de son mari qui l'aurait, en quelque sorte, adopté au point de l'intégrer par les liens du mariage.

On peut penser qu'après leur mariage, les époux Hémon se sont installés chez leur oncle Etienne Gibault, rue de l'Hôpital. La rue de l'Hôpital, écrit Massicotte, est le tronçon d'une route qui ... finissait à l'Hôtel-Dieu (au sud-est), bornée e et alignée depuis la rue Saint-François jusqu'à la rue Saint-Jean. Etienne Gibault y possède effectivement deux emplacements. Le premier, d'environ trente pieds sur environ vingt-cinq, est situé sur le côté sud de la rue; il est revendu en 1722. Le deuxième, de quarante-deux pieds sur le niveau de la rue de l'Hôpital et environ soixante pieds de profondeur, a été, d'après le Livre terrier, acquis de Mr de Radisson par Etienne Gibault ensaisiné le 17 août 1714, puis par Gabriel Gibault, mais sans qu'on n'en précise la date. Ce Gabriel Gibault possède, d'autre part, une maison de trente-six pieds sur vingt sur la rue Saint-Pierre. Elle est le lieu d'élection du domicile de son père, à la suite d'une transaction. Ainsi, si l'aveu et dénombrement de 1731 reconnaissent deux emplacements à Gabriel et aucun à Etienne, certains actes mentionnent pour leur exécution la maison d'Etienne Gibault sise rue de l'Hôpital comme domicile de l'une des parties.

Jean-Baptiste et Louise-Marguerite ont, selon toute probabilité, habité avec Etienne pour le temps où celui-ci est resté propriétaire de son deuxième emplacement, soit jusque vers 1729: leur enfant baptisé l'année précédente l'est à Notre-Dame e et le suivant l'est à Pointe-Claire en 1730. Ils auraient ainsi passé dix ans dans le logis de Gabriel Gibault qui possède un emplacement de quarante-deux pieds de front sur soixante pieds de profondeur sur lequel il y a une maison construite en bois à un étage de trente-deux pieds de front sur vingt-deux de profondeur, les surplus dudit emplacement étant en cour. Situé sur le côté nord de la rue, cet emplacement était le deuxième à partir de la rue Saint-Jean.

Le contrat, passé le 7 août 1718, présente l'époux comme étant Jean-Baptiste Hémon en cette ville, fils de feu Baptiste Hémon, cordier de vocation, et Marie Quelay, sa femme, de la paroisse de Québec... qui prend pour femme Louise-Marguerite, la fille du farinier Jean Gibault et d'Anne Paviot, sa femme qui stipulent pour elle, à ce présent et de son consentement... Farinier ou meunier, le beau-père lui sert d'exemple, lui qui a trouvé les moyens de subsistance suffisants pour élever les neuf enfants qui ont survécu aux seize que sa femme a mis au monde. Le couple a donné l'impression d'être à l'aise lorsque ledit Gibault et sa femme ont promis et promettent donner et fournir dans le cours de la présente année à la future épouse la quantité de trente-cinq minots de blé froment pour leur subsistance et un buffet à leur usage, un cochon, une couverte catalogne presque neuve et un lit garni tel qu'elle s'en sert actuellement... Une telle dot et la vache que donne le cousin de la future épouse contrastent étrangement avec le silence fait sur l'apport du futur époux; il est permis de conclure que Jean-Baptiste Hémon est alors matériellement dépourvu.

Le fait de constater sa présence dans la famille Gibault n'indique pas le motif qui l'y a mené. Mais ce contrat fait et passé audit Ville Marie dans la maison d'Etienne Gibault introduit un élément susceptible de jeter un peu de lumière sur ce mystère: Etienne a, en 1710, épousé une Anglaise de Québec nommée Marie-Marguerite Haustein, faite captive elle aussi en Nouvelle-Angleterre. Contrairement à Jean-Baptiste Edmon, elle a fait connaître son lieu d'origine; elle vient de York, Maine. Que Jean-Baptiste Hémon l'ait connue, du moins par son père, paraît plausible car l'ordonnance qui fait défense aux prisonniers anglais qui sont dans la ville de Québec de s'attrouper tant dans les rues que dans les maisons enlève toute équivoque sur la faculté pour les prisonniers de circuler librement et de se retrouver entre eux. Il n'est donc pas alors exclu que Marie-Élisabeth Austin ait, après son mariage, entretenu des relations avec Jean-Baptiste Hémon, qu'elle l'ait même présenté à la famille de son mari qui l'aurait, en quelque sorte, adopté au point de l'intégrer par les liens du mariage.

Mariage en l'église de Ville-Marie

Le mariage est célébré à l'église Notre-Dame de Montréal, le lendemain 8 août, et précise que Jean-Baptiste Haimon est âgé de 20 ans, tout comme sa jeune épouse, que ses père et mère sont bel et bien Jean-Baptiste et Marie Queslas. On peut penser qu'après leur mariage, les époux Hémon se sont installés chez leur oncle Etienne Gibault, rue de l'Hôpital. La rue de l'Hôpital, écrit Massicotte, est le tronçon d'une route qui ... finissait à l'Hôtel-Dieu (au sud-est), bornée et alignée depuis la rue Saint-François jusqu'à la rue Saint-Jean. Etienne Gibault y possède effectivement deux emplacements. Le premier, d'environ trente pieds sur environ vingt-cinq, est situé sur le côté sud de la rue; il est revendu en 1722. Le deuxième, de quarante-deux pieds sur le niveau de la rue de l'Hôpital et environ soixante pieds de profondeur, a été, d'après le Livre terrier, acquis de Mr de Radisson par Etienne Gibault ensaisiné le 17 août 1714, puis par Gabriel Gibault, mais sans qu'on n'en précise la date. Ce Gabriel Gibault possède, d'autre part, une maison de trente-six pieds sur vingt sur la rue Saint-Pierre. Elle est le lieu d'élection du domicile de son père, à la suite d'une transaction. Ainsi, si l'aveu et dénombrement de 1731 reconnaissent deux emplacements à Gabriel et aucun à Etienne, certains actes mentionnent pour leur exécution la maison d'Etienne Gibault sise rue de l'Hôpital comme domicile de l'une des parties.

Jean-Baptiste et Louise-Marguerite ont, selon toute probabilité, habité avec Etienne pour le temps où celui-ci est resté propriétaire de son deuxième emplacement, soit jusque vers 1729: leur enfant baptisé l'année précédente l'est à Notre-Dame e et le suivant l'est à Pointe-Claire en 1730. Ils auraient ainsi passé dix ans dans le logis de Gabriel Gibault qui possède un emplacement de quarante-deux pieds de front sur soixante pieds de profondeur sur lequel il y a une maison construite en bois à un étage de trente-deux pieds de front sur vingt-deux de profondeur, les surplus dudit emplacement étant en cour. Situé sur le côté nord de la rue, cet emplacement était le deuxième à partir de la rue Saint-Jean.

Jean-Baptiste choisit le métier de meunier

Si Jean-Baptiste Hémon est totalement démuni à son arrivée à Ville Marie, il tient à gagner honorablement sa vie en choisissant le métier de son beau-père. En 1722, son beau-frère René Bénard devient preneur du moulin du fort à Lachine, alors qu'il l'est déjà de celui du Bout de l'Île. Il convient avec les Seigneurs de l'Île de Montréal de confier le moulin de Sainte-Anne (en ville) à Jean-Baptiste. Aussi, Le Sieur de Chaumaux a consenti que le nommé Hémond entre en sa place pour exploloiter la ferme dudit moulin de Sainte-Anne qu'il tenait à bail pour trois années.... C'est la première fois que Jean-Baptiste Hémon prend la responsabilité d'exploiter un moulin à farine et René Bénard se constitue pledge et caution dudit Aymond envers lesdits Sieurs Seigneurs ce acceptant.

En 1725, les bailleurs se montrent satisfaits de leur jeune preneur car ils ne paraissent pas hésiter, à lui renouveler le bail pour trois autres années et, cette fois, sans garant. Maurice Courtois a reconnu et confessé avoir audit nom baillé et délaissé à titre de loyer du douzième mars dernier jusqu'à trois ans... et promet garantir faire jouir pendant ledit temps à Jean-Baptiste Aymond, farinier demeurant actuellement audit moulin de Sainte-Anne, à ce présent et acceptant... avec la maison attenante pour son logement...

Peut-être par amour de son métier et peut-être aussi encouragé par le succès obtenu, Jean-Baptiste Hémon s'enhardit et se lance dès l'année suivante dans l'exploitation d'un autre moulin, situé celui-là à Boucherville. René Boucher, Sr de Laperrrière... a volontairement reconnu et confessé avoir baillé par les présentes... à Jean-Baptiste Emon, maître farinier à ce présent et acceptant pour ledit temps de trois ans le moulin-à-vent de ladite dame Boucher situé audit Boucherville... Pouur être maître en un métier, il fallait avoir franchi deux autres étapes dont la première consiste en l'apprentissage. Si aucune mention n'en est faite, on peut facilement deviner que Jean-Baptiste s'y est soumis. On sait qu'en 1719, Messieurs du Séminaire de Saint-Sulpice ont baillé à titre de ferme pendant trois années entières... à Jean Gibault... acceptant deux moulins à vent sis près de cette ville, l'un dit moulin du fort et l'autre de Sainte-Anne... Il est pensable que le preneur Gibault ait considéré son gendre Jean-Baptiste comme apprenti farinier au moulin de Sainte-Anne. Sans le mot, le bail de 1722 en faisait effectivement un compagnon; et voilà qu'en 1726, il peut se présenter comme maître.

Vers la fin de cette même année, après avoir été mêlé à une altercation, Jean-Baptiste Hémon, est traîné en justice par Pierre Groux qui porte plainte contre lesdits Gibault, père, Joseph Réaume, Jean-Baptiste Emond et Pierre Gibault, fils, touuus accusés d'avoir insulté, maltraité, meurtri de coups et déchiré ledit Groux... Les dépositions des témoins attestent que le nommé Émond, meunier du fort près cette ville est arrivé audit moulin avec les deux fils de Gibaut qui ouvrent un petit baril d'eau-de-vie, rencontrent le père Gibault et retrouvent tous le nommé Groulx qu'interroge Gibault, père, en lui disant: "On me dit que vous disiez que les meuniers des prêtres étaient tous voleurs". Sur sa dénégation, le nommé Emond demande à son beau-père: "Qu'est-ce qu'il dit, qu'est-ce qu'il dit?" et donne un soufflet aussitôt audit Groux et se jette sur lui; geste répété par le nommé Pierre Gibault qui frappe aussi ledit Groux en disant : "J'en suis témoin, tu l'as dit". Après avoir été bousculé, le nommé Groulx porte plainte et les témoins sont appelés à donner leur version des faits. Les parties règlent finalement, en 1727, leur différend à l'amiable: lesdits Gibault, père, Emond et Pierre Gibault fils se sont obligés solidairement bailler, fournir et payer audit Groux, pour le dédommager et indemniser des frais, procédures et poursuites, la quantité de cent minots de blé et de deux minots pour émoluments des présentes alors que Réaume devra ajouter vingt-cinq minots pour que la victime retire sa plainte.

En 1728, c'est la fin du bail du moulin de Sainte-Anne et, en 1729, de celui de Boucherville. Jean-Baptiste ne paraît pas l’avoir renouvelé puisque le moulin de Sainte-Anne est baillé à Pierre Gibault en 1729. Jean-Baptiste a-t-il trouvé trop astreignantes les conditions posées par les propriétaires de moulins? À Boucherville, pour dudit moulin et de quatre arpents de terre en superficie et une douzaine de poules et œufs, Jean-Baptiste doit entretenir ledit moulin de toutes menues réparations et, en outre, moyennant la quantité de quatre-vingt-huit minots de blé par chaque année... plus ... douze douzaines d'œufs et douze poules par chaque année... et à la fin dudit bail rendre autant de poules et coqs comme il a reçu et lediit moulin en bon état... Pour ce qui est de celui de Sainte-Anne, Jean-Baptiste devait entretenir ledit moulin et bâtiment de toutes menues réparations et payer la moitié de toutes les grosses... et, en outre, moyennant la quantité de cent minots de blé froment... et encore douze poules et douze douzaines d'œufs pendant le cours de chaque année et un cochon de dix-huit mois aussi par chaque année... et à la fin rendre ledit moulin et ustensiles en bon état... avec les susdits douze poules et même lesdits deux cochons...

Engagement de Jean-Baptiste Emond

Comment Jean-Baptiste s'acquitte-t-il de ses obligations? Il est difficile de le savoir. Cependant, treize ans après son mariage, deux documents laissent soupçonner ou qu'il n'a pas été très heureux dans l'exercice de son métier ou qu'il cherche un moyen de subsistance plus rémunérateur. Ainsi, en mai 1731, Jean-Baptiste Emond, demeurant en cette ville, s'est volontairement engagé à Messieurs Jean François Malhiot, François Poulin Francheville, Charles Nolan Lamarque et Ignace Gamelin... pour aller en qualité de matelot... aux Iles, en France ou autres lieux et destinations... moyennant la somme de vingt livres par mois... La destination montre clairement qu'il se met au service d'Ignace Gamelin, car Gamelin exploite un commerce de gros et de détail dans la région de Montréal... Il s'approvisionne à la Rochelle... pour le transport des marchandises entre la France, les Antilles et la Nouvelle-France, Gamelin et ses associés... peuvent compter sur leur navire, le Montréal... Si un tel voyage a fait oublier à Jean-Baptiste Hémon ses soucis, il ne l'a pas tenu quitte de ses obligations.

À l'automne de cette même année 1731, Jean-Baptiste et sa femme reconnaissent une obligation à l'endroit des propriétaires de moulin: Le sieur Emond et Louise Gibault ont volontairement reconnu et confessé devoir bien et justement à M. Laurent Clérembert, prêtre et économe du Séminaire... la quantité de cent cinq minots de blé pour arrérages des fermages des moulins... Cet engagement se fait avec dépens et avec la garantie de tout ce qu'ils possèdent, ainsi laquelle dite quantité de ceent cinq minots de blé lesdits débiteurs... ont promis rendre, bailler et payer à lesdits Sieurs Seigneurs à peine de tous dépens, dommages et intérêts, sous l'obligation et hypothèque de tous leurs biens meubles et immeubles, présents et à venir qu'ils ont pour ce affectés, obligés et hypothéqués...

En 1741, au décès de Marie-Margueite Emond, après la disparition de sa sœur et de leur mère, la succession retrace l'ancien domestique Jean-Baptiste de la veuve Catherine d'Auteuil dont le remariage, vers 1717, l'a obligé à chercher refuge ailleurs. Le notaire Dufresne l'identifie comme Jean-Baptiste Emond, natif de la paroisse Saint-Joachim proche de Québec, fils de Jean-Baptiste Emond, vivant maître cordier. Jean-Baptiste, fils, se présente donc à 45 ans avec sa femme, Louise-Marguerite Gibault, dans le but de régler la succession de feu Jean-Baptiste Emond son père, la succession de feue Marie Emond femme de Cotard et celle de Marguerite Emond, sœurs, femme de feu Parisien... dont ils sont les seuls héritiers desdits dénommés ci-dessus.

Jean-Baptiste devient meunier au moulin de l'Île Perrot

Il est probable que Jean-Baptiste ait honoré son obligation puisque ses créanciers, les Messieurs de Saint-Sulpice, lui accordent une concession, dans le rang Sainte-Marie du haut de l'île, concession qu'il délaisse en faveur de l'un de ses fils. En effet, Joseph vend, en 1743, une terre sise et située à la côte Ste Marie, paroisse de Ste-Anne, à lui appartenant comme l'ayant acquise de Sr Jean Baptiste Emond, son père, et aud. Emond à lui appartenant comme étant en jouissance depuis qquatre ans... sans contrat de concession de MM. les Seigneurs de Montréal... Peut-on savoir ce qui a poussé Jean-Baptiste à abandonner sa terre? Aurait-il été pressenti pour s'occuper du moulin de l'Île Perrot? Un moulin-à-vent a été élevé sur la concession de la seigneresse entre 1705 et 1714 et les habitants se croient en état, en 1740, de construire leur église.

En 1743, Jean-Baptiste est, effectivement farinier au moulin de l'île Perrot où il est établi avec sa famille: Joseph est, au moment de sa transaction, habitant de l'île Perrot et Jean-Baptiste, un autre fils, est aussi habitant, demeurant à l'île Perrot. L'exploitation du moulin lui procure-t-elle des revenus suffisants pour assurer l'entretien de sa famille qui compte encore huit enfants, l'aînée ayant déjà quitté la maison. Aussi, lorsque lui parvient l'héritage de sa famille, Jean-n-Baptiste Hémon en vend aussitôt les droits au négociant Jean-Baptiste Leduc, époux de la Seigneuresse Cuillerier, ce qui lui permet de rembourser la somme de soixante et neuf livres et dix sols que lesdits vendeurs ont reconnu et confessé avoir reçu dudit acquéreur avant la passation des présentes dont quittance.

On ignore s'il a exercé longtemps son métier à l'Île Perrot. Le seul acte qui mentionne par la suite le nom de Jean-Baptiste Hémon ne fait pas état de sa profession: il est témoin au mariage de sa fille Marie-Anne, le 5 mai 1749, et, le 20 avril 1750, il est porté défunt à celui de son fils Joseph. À 52 ans, Jean-Baptiste Hémon disparaît aussi mystérieusement qu'il est apparu, après une vie de labeur toute vouée à sa famille. Louise-Marguerite Gibault, sa femme, lui survivra presque dix ans. Elle sera inhumée dans le cimetière de la paroisse de Sainte-Anne, le 27 mars 1759, les registres de l'Île Perrot ne seront ouverts qu'en 1786.

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Barre chronologique Jean-Baptiste EMOND

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Ancêtres (et descendants) de Jean-Baptiste EMOND

Jean EDMUND
± 1665-1715
Marie KELLY
± 1661-1741

Jean-Baptiste EMOND
± 1698-± 1750

1718

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Événements historiques


Sur le nom de famille EMOND


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Francois Robert, "Genealogie Robert-Villeneuve-Galarneau-Sorel", base de données, Généalogie Online (https://www.genealogieonline.nl/genealogie-robert-villeneuve-galarneau-sorel/P5559.php : consultée 26 septembre 2024), "Jean-Baptiste EMOND (± 1698-± 1750)".