Il est marié avec Lucie de Beaune.
Ils se sont mariés.
Enfant(s):
alias de Châtillon-sur-Seine ou de la Ferté-sur-Aube.
Profession : Vicomte de Dijon & Sénéchal de Champagne en 1104 & du Comte Hugues I de 1107 à 1125.
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http://www.encyclopedie-universelle.com/abbaye-cisterciens3.html
Un an après, le 25 juin 1115, naît Clairvaux (Clara Vallis, Claravallis, Clarevallis), troisième fille de Cîteaux. De la même manière que pour les précédentes, Etienne Harding consulta d'abord les traditionnellles autorités civiles et ecclésiastiques, en l'occurrence l'évêque de Langres Josceran (Joceran, Josseran) de Brancion (1113-1126) et quelques seigneurs de la région, dont un parent de Bernard, Josbert (ou Jobert) de la Ferté (ou Josbert le Roux), vicomte de la Ferté (la Ferté-sur-Aube) et surtout, le comte Hugues de Troyes, qui octroie les terres mêmes de Clairvaux, car situé dans un val, le Val d'Absinthe, où cette plante odoriférante poussait en abondance, paradoxalement (par rapport au nom) profond et encaissé. Ce don nous est confirmé par la charte de fondation du monastère, telle qu'elle nous est rapportée par JEAN MABILLONen note 24 de la lettre XXXI de Bernard :
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http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/bernard/tome08/vie01/tome8002.htm
43. Voici donc le premier miracle célèbre que Jésus-Christ a fait dans le monde par les mains de son serviteur. Il avait déjà passé plusieurs années à Clairvaux, quand un noble seigneur, de ses parents selon la chair, nommé Josbert, de la Ferté-sur-Aube, petite ville située non loin du monastère de Clairvaux, tomba sérieusement malade; frappé tout à coup par le mal, il perdit en même temps la parole et toute connaissance. Aussi, Josbert, son fils, et tous ses amis étaient-ils dans la plus grande douleur en voyant mourir, sans confession et sans viatique, cet homme qui avait vécu dans la magnificence et qui jouissait de grands honneurs. Ils dépêchèrent un messager vers l'abbé, qui ne se trouvait point alors au monastère. Touché de compassion pour le sort de cet homme, et en même temps ému des farines de son fils et de tous ceux qui le pleuraient avec lui, Bernard, plein de confiance dans la miséricorde de Dieu, leur fit un magnifique discours, et leur dit: < Vous savez tous que cet homme a rançonné plusieurs églises, opprimé les pauvres, et offensé Dieu. Si vous m'en croyez, il faut rendre aux églises ce qu'il leur a enlevé, renoncer aux servitudes qu'il a établies contre les pauvres, alors il recouvrera la parole, pourra faire la confession de ses fautes et recevoir les divins sacrements avec dévotion. > Tout le monde est frappé d'étonnement à ces mots, son fils est dans la joie, toute sa maison tressaille de bonheur: on promet avec joie à l'homme de Dieu de faire tout ce qu'il demande et on tient parole. Mais, de leur côté, Gérard son frère et Gaudry son oncle, vivement inquiets et troublés de ce qu'ils entendent, le reprennent avec dureté et lui font de vives remontrances; mais lui, leur répondant avec humilité et simplicité, leur dit: < Dieu peut faire sans peine ce qui vous paraît difficile. > Puis, après avoir prié en silence, il se prépara à offrir le sacrifice immortel. Pendant qu'il était à l'autel, un messager arrive annonçant que ledit Josbert a recouvré complètement la parole et prie instamment l'homme de Dieu de se rendre en toute hâte auprès de lui. Bernard va le trouver après le saint sacrifice, et Josbert l'accueille en versant des larmes, confesse ses péchés avec de profonds gémissements, et reçoit les divins sacrements. Il vécut encore deux ou trois jours en conservant l'usage de la parole, et prit des précautions pour rendre stable tout ce que le saint abbé lui avait prescrit de faire. Il mit ordre aussi à ses affaires, et fit des aumônes aux pauvres, puis rendit son âme comme un bon chrétien dans la bonne espérance de la miséricorde de Dieu.
Jobert I Le Roux de la Ferté sur Aube | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Lucie de Beaune |