Wurde auf seinem Schlossgut bei Valen�ay beigesetzt.
Attention: Conjoint (Dorothea van Koerland) est 39 ans plus jeune.
(1) Il est marié avec Adelaide Marie Emilie FILLEUL.
Ils se sont mariés environ 1802 à Paris, Île-de-France, Francija.
Soprog/a: D. José Maria do Carmo de Sousa Botelho Mourão e Vasconcelos (rojena de Souza Botelho Mourão e Vasconcelos), 5.º Morgado de Mateus
Enfant(s):
(2) Il avait une relation avec Dorothea van Koerland.
Evénement (MYHERITAGE:REL_FRIENDS).
Evénement (MYHERITAGE:REL_FRIENDS).
(3) Il est marié avec Catherine Noele Worlée.
Ils se sont mariés.
Enfant(s):
prince de bénévent (1806)
président du conseil (1815-1815).
grand chambellan de france.
membre de l'institut de france (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 28 janvier 1803).
membre de l'institut de france (Académie des Sciences Morales et Politiques, 14 décembre 1795).
* diplomate, ministre
* député aux états généraux de 1789,
* évêque d'autun (1788-1791),
* ministre des affaires étrangères (1797-1799),
* ministre des affaires étrangères (1799-1807),
* ministre des affaires étrangères (1814-1815),
* ministre des affaires étrangères (1815-1815),
* ministre de la marine et des colonies(1799-1799),
* membre du club des trente.
issu d'une famille de très vieille noblesse présente à la cour de louis XV, talleyrand est né avec un pied bot. ne pouvant pas embrasser la carrière des armes, il est déchu par sa famille de son droit d'aînesse.
Il entre alors au séminaire de saint-sulpice en 1770, soutient sa thèse de théologie en 1774 et est ordonné prêtre en 1779. La même année, il devient vicaire général du diocèse de reims.
évêque d'autun en 1788, il est élu du clergé aux états généraux de 1789 et nommé membre du comité de la constitution. le 4 novembre 1789, Talleyrand propose de mettre les biens du clergé à la disposition de la nation pour améliorer l'état des finances. à charge pour celle-ci de rétribuer le clergé et d'assurer ses dépenses. l'idée est retenue et les députés décident de rembourser les dettes de l'état grâce à un billet portant l'indication d'une valeur garantie sur les biens du clergé. on dit que le billet est assigné sur les biens du clergé, d'où le nom d'assignat donné au billet lui-même. la première émission comporte uniquement des billets de mille livres portant intérêt à 5 %.
élu président de l'Assemblée en 1790, il célèbre la messe de la fédération le 14 juillet au champs de mars. en décembre, il prête serment à la constitution civile du clergé. il démissionne de son diocèse en janvier 1791, mais toujours évêque, il sacre les premiers évêques "jureurs".
diplomate à londres en février 1792, il est obligé de partir pour les états-unis en 1794, mis en accusation par la convention suite à la découverte de lettres compromettantes dans l'armoire de louis XVI. il y reste environ 2 ans, puis se débrouille pour faire lever l'accusation et revient à paris en tant que ministre des relations extérieures sous la protection de barras.
Il aide bonaparte à préparer le coup d'état du 18 brumaire et retrouve son poste sous le consulat et au début de l'empire. en 1804, il est mêlé à l'enlèvement et à l'assassinat du duc d'enghien. lors de la retraite de russie, napoléon est très clair sur cet épisode: "tout ce qui a été fait contre les bourbons l'a été fait sous son ministère et a été préparé par lui. c'est lui (talleyrand) qui m'a constamment entretenu de la nécessité de les éloigner de toute influence politique. c'est lui qui m'a décidé à faire arrêter le duc d'enghien auquel je ne pensais pas,...berthier et cambacérès hésitaient pour qu'on le fit arrêter à cause de la cour de bade. talleyrand insista, ainsi que murat et fouché. murat, alarmé par fouché et (un blanc) ne vit même de salut pour lui et pour moi que dans son exécution,...Vous devez savoir cela caulaincourt, n'avez vous pas été chargé de nous racommoder avec Bade pour la violation du territoire?"(Caulaincourt - Mémoires)
talleyrand négocie ensuite les traités de presbourg et de tilsit. inquiet par l'ambition démesurée de napoléon, il abandonne son portefeuille en août 1807 et s'éloigne progressivement de l'empereur, qui l'avait fait grand chambellan (1804) et prince de bénévent (1806).
napoléon le charge encore de recevoir dans son château de valençay, les princes espagnols prisonniers (1808-1814). Il mène alors un double-jeu qui lui vaut d'être disgracié et perd sa fonction de grand chambellan (1809). en 1813, talleyrand refuse de revenir aux relations extérieures comme lui demande l'empereur.
le 1 avril 1814, il est élu président du gouvernement provisoire par les sénateurs et signe la convention d'armistice avec les Alliés. au retour des bourbons, son poste de ministre lui est rendu en mai 1814, le 30 il signe le traité de paris. il va défendre les intérêts français à vienne sur ordre de louis XVIII. il s'y montre très fin diplomate et arrive à diviser les alliés.
en 1815 sous la seconde restauration, il est président du conseil pendant quelques mois, puis de nouveau grand chambellan. mais il doit se retirer sous la pression des ultras.
lors de la révolution de 1830, il est en faveur de la maison d'orléans et oeuvre à l'instauration de la monarchie de Juillet. il est nommé ambassadeur à londres de 1830 à 1834.
peu avant sa mort, il se réconcilie avec l'église (qui l'avait rendu à l'état laïc en 1802). pour ce faire, il doit signer une lettre de rétractation publique où il reconnaîtra ses erreurs passées.
le 17 mai 1838, il est à l'agonie ; il signe enfin sa lettre de rétractation accompagnée d'une lettre au pape grégoire XVI. à 8 heures, louis-philippe, accompagné de sa soeur madame adélaïde, vient lui rendre visite pour un dernier adieu. le roi savait qu'il devait son trône au prince et lui rendit ainsi le plus bel hommage. talleyrand s'éteint à 3 heures 35 de l'après-midi ce même jour. le 22 mai, des funérailles officielles et religieuses lui sont rendues. il sera inhumé le 5 septembre dans une chapelle à proximité du château de valençay.
acte de mariage: expédition sur papier libre par maître gustave robin, notaire à paris en 1873, d'une copie authentique d'acte de mariage annexée à la minute d'un acte de dépot reçu le 3 messidor an 12 (22 juin 1804) par maître chodron.
le 23 fructidor an 10 (10 septembre 1802) a été célébré le mariage d'une part de charles maurice talleyrand-périgord, né à paris le 2 février 1754, ministre des relations extérieures, demeurant à l'hotel du ministre des relations extérieures rue du bac à paris; fils de feu charles gabriel talleyrand-périgord et d'alexandrine victoire éléonore damas d'antigny, son épouse, tous deux décédés.
et d'autre part de catherine noël worlée, née à tranquebar (colonie danoise en asie) le 21 novembre 1765, demeurant à épinay (seine); fille de pierre worlée et de laurence allaing, son épouse, tous deux décédés.; épouse divorcée de georges françois grand par acte prononcé à paris (75002) le 18 germinal an 6.
les époux et les témoins ont signé avec moi. collationné à la mairie de paris (75010).
paris le 24 fructidor an 10.
le figaro du 10 février 1869: paris au jour le jour:
propos de talleyrand relatif à son rapport avec l'argent.
le figaro du 30 aout 1882: variétés:
talleyrand prêtre et évêque: sa sortie de l'église (1791): ...
prince de bénévent (1806)
président du conseil (1815-1815).
grand chambellan de france.
membre de l'institut de france (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 28 janvier 1803).
membre de l'institut de france (Académie des Sciences Morales et Politiques, 14 décembre 1795).
* diplomate, ministre
* député aux états généraux de 1789,
* évêque d'autun (1788-1791),
* ministre des affaires étrangères (1797-1799),
* ministre des affaires étrangères (1799-1807),
* ministre des affaires étrangères (1814-1815),
* ministre des affaires étrangères (1815-1815),
* ministre de la marine et des colonies(1799-1799),
* membre du club des trente.
issu d'une famille de très vieille noblesse présente à la cour de louis XV, talleyrand est né avec un pied bot. ne pouvant pas embrasser la carrière des armes, il est déchu par sa famille de son droit d'aînesse.
Il entre alors au séminaire de saint-sulpice en 1770, soutient sa thèse de théologie en 1774 et est ordonné prêtre en 1779. La même année, il devient vicaire général du diocèse de reims.
évêque d'autun en 1788, il est élu du clergé aux états généraux de 1789 et nommé membre du comité de la constitution. le 4 novembre 1789, Talleyrand propose de mettre les biens du clergé à la disposition de la nation pour améliorer l'état des finances. à charge pour celle-ci de rétribuer le clergé et d'assurer ses dépenses. l'idée est retenue et les députés décident de rembourser les dettes de l'état grâce à un billet portant l'indication d'une valeur garantie sur les biens du clergé. on dit que le billet est assigné sur les biens du clergé, d'où le nom d'assignat donné au billet lui-même. la première émission comporte uniquement des billets de mille livres portant intérêt à 5 %.
élu président de l'Assemblée en 1790, il célèbre la messe de la fédération le 14 juillet au champs de mars. en décembre, il prête serment à la constitution civile du clergé. il démissionne de son diocèse en janvier 1791, mais toujours évêque, il sacre les premiers évêques "jureurs".
diplomate à londres en février 1792, il est obligé de partir pour les états-unis en 1794, mis en accusation par la convention suite à la découverte de lettres compromettantes dans l'armoire de louis XVI. il y reste environ 2 ans, puis se débrouille pour faire lever l'accusation et revient à paris en tant que ministre des relations extérieures sous la protection de barras.
Il aide bonaparte à préparer le coup d'état du 18 brumaire et retrouve son poste sous le consulat et au début de l'empire. en 1804, il est mêlé à l'enlèvement et à l'assassinat du duc d'enghien. lors de la retraite de russie, napoléon est très clair sur cet épisode: "tout ce qui a été fait contre les bourbons l'a été fait sous son ministère et a été préparé par lui. c'est lui (talleyrand) qui m'a constamment entretenu de la nécessité de les éloigner de toute influence politique. c'est lui qui m'a décidé à faire arrêter le duc d'enghien auquel je ne pensais pas,...berthier et cambacérès hésitaient pour qu'on le fit arrêter à cause de la cour de bade. talleyrand insista, ainsi que murat et fouché. murat, alarmé par fouché et (un blanc) ne vit même de salut pour lui et pour moi que dans son exécution,...Vous devez savoir cela caulaincourt, n'avez vous pas été chargé de nous racommoder avec Bade pour la violation du territoire?"(Caulaincourt - Mémoires)
talleyrand négocie ensuite les traités de presbourg et de tilsit. inquiet par l'ambition démesurée de napoléon, il abandonne son portefeuille en août 1807 et s'éloigne progressivement de l'empereur, qui l'avait fait grand chambellan (1804) et prince de bénévent (1806).
napoléon le charge encore de recevoir dans son château de valençay, les princes espagnols prisonniers (1808-1814). Il mène alors un double-jeu qui lui vaut d'être disgracié et perd sa fonction de grand chambellan (1809). en 1813, talleyrand refuse de revenir aux relations extérieures comme lui demande l'empereur.
le 1 avril 1814, il est élu président du gouvernement provisoire par les sénateurs et signe la convention d'armistice avec les Alliés. au retour des bourbons, son poste de ministre lui est rendu en mai 1814, le 30 il signe le traité de paris. il va défendre les intérêts français à vienne sur ordre de louis XVIII. il s'y montre très fin diplomate et arrive à diviser les alliés.
en 1815 sous la seconde restauration, il est président du conseil pendant quelques mois, puis de nouveau grand chambellan. mais il doit se retirer sous la pression des ultras.
lors de la révolution de 1830, il est en faveur de la maison d'orléans et oeuvre à l'instauration de la monarchie de Juillet. il est nommé ambassadeur à londres de 1830 à 1834.
peu avant sa mort, il se réconcilie avec l'église (qui l'avait rendu à l'état laïc en 1802). pour ce faire, il doit signer une lettre de rétractation publique où il reconnaîtra ses erreurs passées.
le 17 mai 1838, il est à l'agonie ; il signe enfin sa lettre de rétractation accompagnée d'une lettre au pape grégoire XVI. à 8 heures, louis-philippe, accompagné de sa soeur madame adélaïde, vient lui rendre visite pour un dernier adieu. le roi savait qu'il devait son trône au prince et lui rendit ainsi le plus bel hommage. talleyrand s'éteint à 3 heures 35 de l'après-midi ce même jour. le 22 mai, des funérailles officielles et religieuses lui sont rendues. il sera inhumé le 5 septembre dans une chapelle à proximité du château de valençay.
acte de mariage: expédition sur papier libre par maître gustave robin, notaire à paris en 1873, d'une copie authentique d'acte de mariage annexée à la minute d'un dépot reçu le 3 messidor an 12 (22 juin 1804) par maître chodron.
le 23 fructidor an 10 (10 septembre 1802) a été célébré le mariage d'une part de charles maurice talleyrand-périgord, né à paris le 2 février 1754, ministre des relations extérieures, demeurant à l'hotel du ministre des relations extérieures rue du bac à paris; fils de feu charles gabriel talleyrand-périgord et d'alexandrine victoire éléonore damas d'antigny, son épouse, tous deux décédés.
et d'autre part de catherine noël worlée, née à tranquebar (colonie danoise en asie) le 21 novembre 1765, demeurant à épinay (seine); fille de pierre worlée et de laurence allaing, son épouse, tous deux décédés.; épouse divorcée de georges françois grand par acte prononcé à paris (75002) le 18 germinal an 6.
les époux et les témoins ont signé avec moi. collationné à la mairie de paris (75010).
paris le 24 fructidor an 10.
le figaro du 10 février 1869: paris au jour le jour:
propos de talleyrand relatif à son rapport avec l'argent.
le figaro du 30 aout 1882: variétés:
talleyrand prêtre et évêque: sa sortie de l'église (1791): ...
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
(1) ± 1802 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Adelaide Marie Emilie FILLEUL | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
(2) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Dorothea van Koerland | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
(3) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Catherine Noele Worlée |
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