Conflit 14-18
Hij is getrouwd met Marie Camille Perrard.
Zij zijn getrouwd op 26 oktober 1901 te Bleurville,88061,vosges,france, hij was toen 25 jaar oud.
Kind(eren):
Campagne contre l’Allemagne armées du 2 août 1914 au 10 septembre 1915:
-Rappelé à l'activité à la Mobilisation générale le 2 Août 1914
-Affecté au 48 ème Régiment d’Artillerie le 16 décembre 1914
-Passé au 62 ème Régiment d’Artillerie le 1er Septembre 1915
Historique du 48 ème Régiment d’Artillerie, lors de sa présence au sein de l'unité
En fin de décembre, le 2* groupe passe en réserve de la Ire Armée. Les 1er et 3e groupes restent en position près de Ivoimbey. Au début de février, le 2e groupe vient prendre position dans le secteur du bois d'Ailly, remplaçant les batteries du 1er d'artillerie. au nord de Mécrin. A la fin du même mois, les ler et 3e groupes s'établissent à sa gauche (sur la rive gauche de la Meuse) près de Sampigny, face à Saint-Mihiel. Pendant 8 mois, le régiment va prendre part à toutes les attaques qui, illustrèrent le bois d'Ailly.
Le bois d'Ailly est déjà à cette époque un secteur- organisé avec tranchées et boyaux protégés par des fils de fer. Les grenades et mines y sont bien connus et causent chaque jour des pertes appréciables. Jusqu'au mois d'avril, les batteries, sans cesse sur le qui-vive, apportent à notre infanterie un secours efficace par leurs tirs de représailles ou de destruction sur les engins ennemis.
Le 5 avril, le régiment appuie une opération de notre infanterie sur le fortin du bois d'Ailly. Il prend une grande part au succès, grâce à une préparation minutieuse, à la précision de ses tirs, à ses nombreuses pièces poussées en avant, jusqu'à 500 mètres des lignes, grâce aussi à la vigilance et à l'excellence des liaisons aussi bien matérielles que morales.
Toutes les contre-attaques que l'ennemi essaie d'exécuter sont immédiatement brisées par la justesse et la puissance des barrages exécutés par les batteries. L'ennemi ne se tient pas pour battu. Il concentre une artillerie nombreuse et puissante. Pendant deux jours, du 6 au 8 avril, et plus particulièrement le 8, les canons ennemis déversent sur nos lignes et nos batteries un véritable ouragan de fer, dans le but de convertir en chaos le terrain conquis par nous le 5. Les tranchées disparaissent à vue d'œil sous le pilonnage.
Le 8 au soir, la violence du bombardement augmente encore. On pourrait croire qu'il ne reste pas un être vivant et cependant, dès que le bombardement ennemi s'arrête pour permettre l'attaque, on entend la fusillade de notre infanterie que suit immédiatement le sifflement de nos 75. L'ennemi, atterré devant l'inutilité de son effort, n'insiste pas.
Le 5 mai. après une forte préparation, l'ennemi déclenche, à 3 heures 30, une attaque sur les organisation de la Carrière.
Il progresse et s'approche d'une section avancée commandée par le lieutenant THOUVENIN. Celui-ci se défend jusqu'à la dernière extrémité, perdant presque tout son personnel, et, après avoir déclaveté ses pièces, se replie avec l'infanterie. Il recule ainsi jusqu'au ravin du bois Mulot. Là, il rassemble ses servants, auxquels se joignent quelques fantassins. Tous s'arment des fusils épars sur le terrain et, baïonnette au canon, ils partent en avant. Ils parviennent ainsi jusqu'à la Carrière, mettent l'ennemi en fuite et reprennent les deux pièces de 75, faisant en outre 10 prisonniers.
Le 14 mai, à 5 heures 30, l'ennemi, après une courte et violente préparation déclenche une attaque sur le village de Brassettes. Le lieutenant THOUVENIN fait monter à bras sur la crête une section de sa batterie et, par un tir efficace, arrête net la progression de l'ennemi. Au cours de ce fait d'armes, il est blessé, le poumon traversé d'une balle. Sa batterie, la 7e, est citée à l'ordre de la division, et lui est. nommé Chevalier de la Légion d'Honneur.
Le 7 juillet, l'ennemi déclenche une nouvelle attaque au cours de laquelle la 8e batterie, sur la demande du colonel commandant le 56e R. I. est l'objet d'une élogieuse citation.
Il convient, à l'occasion des opérations du bois d'Ailly, de rendre particulièrement hommage au 2e groupe du 48" et à la mémoire de son chef, le chef d'escadron MANGENOT. La façon méthodique, rationnelle, même scientifique, dont il s'était servi de son groupe pour appuyer les nombreuses attaques de notre infanterie, pour enrayer les puissantes contre-attaques ennemies, le sang-froid qu'il montrait dans toutes les circonstances, même dans les plus délicates, lui avaient acquis non seulement l'admiration de tous les artilleurs, mais également l'estime de tous les fantassins. Il avait galvanisé son personnel, officiers et troupe, au point de lui faire ignorer les fatigues et les dangers de l'Enfer du bois d'Ailly, la vaillance de ce groupe lui fit mériter les deux citations suivantes :
Ordre du régiment no 59 du 2 mai 1915 Le colonel LANDEL, commandant le 48e R. A. C., cite à
l'ordre du régiment, le 2e groupe du 48e R. A. C. Ce groupe, pendant la période du 5 au 30 avril 1915, dans des conditions particulièrement difficiles, exposé à des bombardements continuels et malgré des pertes très sérieuses a toujours été à la hauteur des missions qui lui ont été confiées et a, pour une large part, contribué aux succès obtenus.
Ordre de la 15e D. 1. no 49 du 2 juin 1915 Le général BLAZER, commandant la 15e D. I., cité à l'ordre de la Division, le 2e groupe du 48e R. A. C. Installé depuis le 10 février sur la croupe de Mécrin le 2e groupe a pris part à toutes les opérations du bois d'Ailly et, bien que soumis à de fréquents bombardements qui lui ont causé des pertes très sensibles a toujours rempli avec honneur, même sous le feu, les missions qui lui ont été confiées.
Pendant ces trois mois de durs combats, le 48e avait eu, sur le même champ de bataille, à soutenir successivement les infanteries des 15e, Ilie, 2e et 24c D. I., sans prendre de repos, il continue la vie de secteur (secteur particulièrement dur et agité, souvent appelé l'Enfer du Bois d'Ailly), jusqu'au 27 septembre 1915, date à laquelle il est embarqué et dirigé vers la Champagne.
Alphonse Zephyrin Chaudy | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
1901 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Marie Camille Perrard |
De getoonde gegevens hebben geen bronnen.