Famille Cornez - Cornet » Muhammad Ibn 'Abd Allâh MAHOMET (570-632)

Persoonlijke gegevens Muhammad Ibn 'Abd Allâh MAHOMET 

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Gezin van Muhammad Ibn 'Abd Allâh MAHOMET

Hij is getrouwd met Khadijah Hashem HACHEMITE.Bron 2

Zij zijn getrouwd


Kind(eren):



Notities over Muhammad Ibn 'Abd Allâh MAHOMET

Mahomet
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Mahomet ou Mohamed ou Mohammed (La Mecque 570, Médine 632) est le prophète de l'islam et fondateur de l'Oumma, chef religieux, politique et militaire arabe.

Sommaire [masquer]
1 Les noms de Mahomet
1.1 Transcriptions du nom
2 Biographie
2.1 Naissance et enfance
2.2 Jeunesse
2.3 Le contexte religieux et culturel en Arabie
2.4 Sa mission
2.5 Mahomet chef d'État ou de la Oumma
2.6 Mahomet considéré comme intercesseur
3 Diplomatie et batailles internes
4 Les armes de Mahomet
5 Les secrétaires de Mahomet
6 Les affranchis de Mahomet
7 Le pèlerinage de Mahomet
8 Vie maritale de Mahomet
9 Description physique et représentations de Mahomet
9.1 Les descendants de Mahomet
10 Annonce de la venue du prophète selon les croyances islamiques
10.1 Dans la Torah
10.1.1 L'autre Moïse
10.1.2 Le désert de Paran
10.2 Le Paraclet de l'évangile selon Jean
11 Annexes
11.1 Notes et références
11.2 Bibliographie
11.3 Pour aller plus loin
11.3.1 Articles connexes
11.3.2 Liens externes

Les noms de Mahomet

Calligraphie arabe de ???? sur une assietteLe nom complet de Mahomet est Abu-l-Qâsim Mouhammed Ibn `Abd Allâh Ibn `Abd Al-Mouttalib Ibn Hâshim (??? ?????? ????? ?? ??? ???? ?? ??? ?????? ?? ????). Le nom proprement dit y est précédé par
la kunyah marquant la paternité (père de Al-Qâsim) et suivi par le nasab, c'est-à-dire la généalogie (fils de `Abd Allâh, le fils de `Abd Al-Muttalib, le fils de Hâshim). De nombreux autres noms lui ont été attribués, soit de son vivant, soit par la tradition islamique. On en compte 201, dont Al-Mustafâ et Al-Mukhtâr qui signifient « l'élu », Al-Amine qui signifie « le loyal », Ahmad et Mahmoud qui sont dérivés de la même racine que Mohammed.

Dans le Coran et les hadiths, Mahomet est habituellement appelé le messager de Dieu (rasoul) (?????????, ar-rasul, « le messager », « l'envoyé »), plus de 200 fois dans le Coran. Il est également désigné par l'expression prophète (nabi) (?????????, an-nabiy, « le prophète »). Ces deux appellations renvoient à une distinction faite en islam entre deux catégories de personnes investies d'une mission apostolique ; les messagers de Dieu, appelés aussi envoyés de Dieu, sont d'après la terminologie islamique les personnages ayant reçu la révélation de lois abrogeant les lois des messagers qui les auront précédés, avec l'ordre de le transmettre aux hommes, tandis que les prophètes reçoivent une révélation par les mêmes voies ainsi que l'ordre de transmettre un message aux hommes, mais ce message ne leur est pas propre, il est celui du messager qui les aura précédés. Selon cette classification, tout messager est un prophète, mais
ce n'est pas tout prophète qui est messager. Les uns comme les autres reçoivent la révélation, mais seuls les messagers reçoivent un livre ou une loi nouvelle. Selon la tradition musulmane il y aurait 124 000 prophètes et 313 messagers, le premier d'entre eux étant Adam, le premier des humains, et le dernier, Mahomet, l'un comme l'autre étant des prophètes messagers [1].

Lorsque les musulmans prononcent ou écrivent le nom de Mahomet, ils ajoutent généralement une bénédiction, « le salut soit sur lui » [2] [3].

Transcriptions du nom
Son nom arabe (???? Mu?ammad) est parfois aussi transcrit Mohammed ou encore Muhammad, ce dernier étant la forme rencontrée majoritairement dans les pays anglophones[4].

Mohamed est la forme rencontrée dans le Maghreb et au Québec[5].

La version arabe, Mouhammed, s'écrit avec les quatre consonnes mîm, hâ', mîm et dâl, qui signifient en arabe « Celui qui est digne de louanges ». Le terme français Mahomet serait selon une interprétation une déformation du turc Mehmet[6],[7],[8]. Mouhammed devient Muhammet ou Mehmet en Turquie, Mohand en langue berbère, et Mamadou dans certains pays d'Afrique noire, par déformation de la forme déclinée au nominatif : Mouhammadou. La variante francisée, Mahomet, est
proche des versions des langues romanes apparentées : Mahoma en espagnol, Maomé en portugais, Maometto en italien, Mahomed en roumain. D'après Édouard-Marie Gallez, il serait préférable d'orthographier le nom à la manière arabe Muhammad, car il est révélateur d'un sens que la version française occulte[9].

Mahound est une autre manière, péjorative, dont le prophète de l'islam a été nommé en Occident pendant le Moyen-âge. Ce nom est contemporain de l'époque où Mahomet était (de manière erronée) considéré comme une déité que les musulmans adoreraient ou encore qu'il s'agissait d'un démon qui avait inspiré une fausse religion à ces hommes. Mahound en est venu à simplement désigner le diable en Occident. Une variante de cette croyance et de cette appellation attribue le nom de Baphomet à la divinité vers laquelle se seraient tournés certains templiers pendant leur contact avec les musulmans.

Biographie

Naissance et enfance

Empreinte du pied du prophète au musée d'IstanbulMahomet naît à la fin du VIe siècle, vers 570, à La Mecque, cité caravanière vivant du commerce de marchandises transitant de l'Inde vers l'Occident via Aden puis la Syrie, en traversant le désert de la péninsule arabique. Il est né précisément un lundi soir, le douzième jour du Rabiâ, qui correspond au printemps et aussi un mois lunaire du calendrier arabe [10].

L'année de naissance de Mahomet est appelée traditionnellement Année de l’éléphant en référence aux évènements qui s'y sont déroulés[11]. Le général chrétien éthiopien et vice-roi du Yémen, Abraha, avait attaqué en vain La Mecque avec une troupe d’éléphants pour démolir le sanctuaire vénéré par les Arabes (la Ka`ba). Le Coran rapporte ce récit (Sourate Al-Fil), et il est dit que l'attaque fut repoussée par la riposte miraculeuse d'oiseaux jetant des pierres brûlantes. La tradition musulmane dit que des témoins oculaires de cette attaque étaient encore en vie lors de la révélation de cette sourate.

Mahomet appartient à la tribu de Quraych (ou Koreish), une très ancienne tribu arabe. Il descend de Ghâlib, fils de Fihr, surnommé Quraych, guerrier puissant et redouté. Son père `Abd Allâh Ibn `Abd Al-Muttalib est fils de `Abd Al-Muttalib, fils de Hâshim, prince des Quraychites, gouverneur de La Mecque et intendant de la Ka`ba.

La famille de Mahomet est hachémite par référence à son arrière grand-père Hâchim ibn `Abd Manaf. Les Quraychites se réclament de descendances de Ismaël, fils d'Abraham et ont la garde de la Ka'ba, sanctuaire reconstruit par Abraham et son fils Ismaël, selon la tradition musulmane, et désigné par le père des trois monothéismes comme un lieu de pèlerinage.

Mahomet est issu du mariage de `Abd Allâh Ibn `Abd Al-Muttalib et Amina (Amina ou Aamina bint Wahb) fille de Wahb, chef du clan médinois des Banû Zahrah. Elle accouche de Mahomet à La Mecque dans la maison de son oncle paternel Abû Tâlib du clan des Banû Hâshim, le lundi 12 du mois de Rabî`al-awwal. Son accoucheuse est Ash-Shifâ', la mère de `Abd Ar-Rahmân Ibn `Awf [réf. nécessaire].

La mort de son père `Abd Allâh survient avant la naissance de Mahomet à Yathrib, qui depuis a pris le nom de Médine. Le septième jour après sa naissance, son grand-père `Abd Al-Muttalib donne un nom à son petit-fils : Mahomet, ce qui signifie « Le Loué ».

D'après Tabari, le lendemain de la naissance du prophète, Abdou'l-Mottalib donna le nom de Mohammed, car son père était mort depuis quatre mois. Le prophète a été gardé par Halima, fille d'Abou Dsouwaib appelé Abdellah ben al Harith et son mari était Harith fils d'abdou l Ozza fls e Rifa. Les deux personnes faisaient partie de la famille des Beni Sa d [12]. C'était une famille pauvre qui devait élever le prophète [13]. La coutume arabe préconisée que les enfants sont élevés dans la campagne [13].

Conformément à la coutume des familles nobles de Quraych, sa mère Amina le confie à une nourrice, d'abord à Thuwaybah, la servante de son oncle Abû Lahab, puis à Halîmah Bint Al-Hârith As-Sa`diyyah (de la tribu des Saadites), qui emporte le nourrisson dans le désert où son mari vit avec la tribu des Saadites (Banû Sa'd) à l'écart du reste de la population. La vie dans le désert, au milieu des Bédouins réputés pour la pureté de leur langue, était censée prodiguer aux enfants santé et force d'expression.

Selon la légende, alors que Mahomet et l'un de ses frères de lait avaient la garde de quelques bêtes à proximité des habitations, Halîmah et son mari Abû Kabshah sont alertés par leur fils de lait que Mahomet a été pris à partie par deux hommes de blanc vêtus, qu'ils l'ont couché sur le sol et lui ont ouvert le torse. Accourant sur les lieux, Halîmah et son mari trouvent leur enfant debout tout pâle. Le jeune Mahomet leur explique que deux hommes vêtus de blanc étaient venus et l'avaient couché par terre, et qu'ils lui avaient ouvert le torse et en avaient extrait quelque chose. Selon la tradition musulmane, les deux hommes vêtus de blanc seraient deux anges, envoyés pour purifier le cœur de l'enfant, destiné à être prophète, et pour apposer le sceau de la prophétie entre ses épaules.

Craignant pour la santé de l'enfant, Halimah s'empresse de rendre l'enfant à sa mère Amina qui meurt trois ans plus tard. Mahomet n'a alors que six ans. Son grand-père paternel `Abd Al-Muttalib le prend alors dans sa maison. Deux ans après, sur son lit de mort, `Abd Al-Muttalib charge Abû Tâlib, l'aîné de ses enfants, frère utérin de `Abd Allâh, de prendre soin de Mahomet. Son oncle Abû Tâlib — le père d'Ali — l'élève comme ses propres enfants [14].

Jusqu'à l'âge de 40 ans, il y a peu de détail écrit sur sa vie, elle est reconstituée d'après la tradition orale, mise par écrit 140 ans après sa mort, grâce aux témoignages de ceux qui avaient connu ses premiers compagnons. Il aurait été berger puis caravanier avant d'entrer au service de Khadija, une riche veuve qui organisait des caravanes marchandes. Malgré leur différence d'âge (Khadija avait 40 ans et Mahomet environ 25), ils se marient et auront deux (ou trois, selon les sources) fils qui moururent en bas âge, Al-Qâsim et Tayeb, et quatre filles, Zaynab, Ruqayyah, Umm Kulthûm et Fâtima la future épouse d'Ali.

Cet article ou cette section ne cite pas suffisamment ses sources. (juillet 2008)
Son contenu est donc sujet à caution. Wikipédia doit être fondée sur des informations vérifiables. Améliorez cet article en signalant les passages qui demandent une référence (en y insérant par exemple le modèle {{Référence nécessaire}}), et en liant les informations à des sources, au moyen de notes de bas de page (voir les recommandations).

Jeunesse

Coffret contenant des cheveux du prophète dans le musée d'IstanbulAlors que Mahomet a douze ans, Abu Talib décide de tenter sa chance dans le commerce caravanier avec la Syrie. Son neveu insiste pour l'accompagner. Arrivés à Bostra, ils s'arrêtent à un monastère où ils se font remarquer par un moine nommé Bahira[réf. nécessaire]. D'après Ibn Ishaq, un chroniqueur[réf. nécessaire], le moine reconnaît en l'enfant le futur prophète grâce à différents signes consignés par la tradition ecclésiastique, dont le sceau de la prophétie qu'il portait dans son dos. Il recommande alors fortement à Abu Talib de rebrousser chemin et de garder son neveu des yeux des chrétiens et des juifs d'orient. L'oncle obtempère et renonce par la suite à ces voyages[réf. nécessaire].

À la Mecque, d'après les deux biographies (Sirat Ibn Hishem et Sirat Ibn kathir), Mahomet se distinguera des gens de son âge. Il est fort, judicieux dans ses propos, énergique dans ses expressions, fidèle à ses amis et plus encore à ses promesses. Il évite avec un soin extrême tout ce qui peut faire soupçonner en lui quelque goût pour le vice.

Les Quraychites ayant déclaré la guerre (connue sous le nom d'El Fijar, vers 590) aux Tribus de Kénan (Canaan) et de Hawazan[réf. nécessaire], ils marchèrent contre elles commandés par Abu Talib. Mahomet, âgé de vingt ans se distinguera par son intrépidité. Les deux Tribus sont battues et dispersées [15].

Quelque temps plus tard, les fondations de la Kaaba sont gravement touchées par des pluies torrentielles [15]. Menaçant de s'effondrer, le sanctuaire doit être démoli et reconstruit par les Quraychites. Quand il s'agit d'y reloger la Pierre noire, une météorite qui serait vénérée par les Arabes depuis le temps d'Abraham, les tribus ne s'accordent pas sur le choix de celui qui aura l'honneur de replacer la pierre sacrée. Elles conviennent qu'il reviendra au premier qui se présentera le lendemain à la porte du temple. Ce fut Mahomet. Pour ménager les susceptibilités, il enlève sa cape et y place la pierre noire, qu'il fait élever ensuite par deux Arabes de chaque tribu et la prenant alors, il la place lui-même, sous le regard approbateur de tous les habitants de la Mecque, enchantés de la noblesse de cette action, pour démêler l'orgueil qui en avait été le motif [16]

Le contexte religieux et culturel en Arabie
Les Arabes errent dans leur désert en une lente et continuelle migration qui les porte du Yémen trop dense vers la Méditerranée. Ils vivent chichement de quelques razzias. Rares sont ceux qui cultivent dans le Hedjaz. Certains commercent ou pratiquent l'usure dans les échoppes de La Mecque et au passage des caravanes qui relient l'Inde à la Syrie. La période de troubles politiques et économiques, le matérialisme des marchands à courte vue favorise la recherche de nouveaux horizons spirituels, et pourquoi pas vers le monothéisme des juifs, des chrétiens ou des mazdéens.

Quelques décennies avant la naissance de Mahomet, le mouvement des Hanifs naît en Arabie d'une frustration vis-à-vis des religions existantes et aspire à la restauration de la religion d'Abraham. Les adeptes de ce mouvement s'écartent des turpitudes (beuveries et luxure) dont les Arabes sont devenus coutumiers au fil des siècles et du culte des idoles. La venue annoncée de l'ultime prophète occupe les cercles religieux et fait l'objet de surenchères entre les différentes communautés religieuses qui espèrent le soutien victorieux de l’Envoyé du Ciel.

Le Coran affirme que la venue de Mahomet comme prophète de l'islam pour toute l'humanité est annoncée dans la Torah et dans l'Injil (l'Évangile) sous le nom de Ahmed.

Et quand Jésus fils de Marie dit : ô Enfants d’Israël, je suis vraiment le Messager de Dieu [envoyé] à vous, confirmateur de ce qui, dans la Thorah, est antérieur à moi, et annonciateur d’un Messager à venir après moi, dont le nom sera Ahmad. Puis quand celui-ci vint à eux avec des preuves évidentes, ils dirent : C’est là une magie manifeste. Sourate As-Saff 61.6

Le terme ahmadu utilisé dans le Coran peut aussi se traduire simplement très louangé ou dont le nom sera très louangé. [17]

Selon Tabari, les signes qui annoncent la venue de Mahomet sont:

Le premier signe a été l'effondrement du palais de Madâin.[18]
Les habitants de Rome se rebellent contre l'empire. Ils tuent Maurice.[18]
Parwiz était le roi de Perse. Un jour, il a failli tomber dans l'eau, car le pont fut détruit [19]Parwis a demandé auprès de ses astrologues la signification du mauvais sort qu'il le suit. L'astrologue lui répond, qu'une nouvelle religion va voir le jour dans le Monde. [19]
Parwis a envoyé un général du nom Sadran pour exterminer tous les chrétiens de Jérusalem, il y a eu trois mille morts.[18]
La guerre entre les Grecs et les Perses. Kesra (souverain perse) a perdu la guerre contre les Arabes [20].
La guerre de Dsou-Qar. Kesra (souverain perse) a perdu la guerre contre les Arabes [20]

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Sa mission

La caverne de Hira, l'endroit où le prophète aurait reçu le premier verset du CoranDans ce contexte, Mahomet effectue de nombreuses retraites spirituelles. C'est en 610 que, pour la première fois, l'ange Gabriel (Jibril) lui serait apparu
dans la grotte de Hira où il avait coutume de se recueillir et lui aurait transmis la révélation, la parole de Dieu. Mahomet, qui a alors 40 ans, commence à transmettre des versets qu'il déclare être révélé par Allah et dicté en arabe par l'ange Gabriel, cette dictée durera vingt-trois ans. Les révélations se sont accomplies ponctuellement ou régulièrement selon les péripéties de la vie du prophète et de la communauté des croyants. Ils formeront le Coran, que Mahomet prend soin d'enseigner oralement dès le début.

La tradition rapporte que, effrayé par la première visite de l'ange Gabriel, Mahomet se réfugie auprès de son épouse et lui raconte ce qui vient de lui arriver. Khadijah couvre Mahomet, à sa demande, (d'où l'intitulé de la sourate : Al-Muzzammil, « l'Enveloppé ») et s'enquiert de son état auprès de son cousin, Waraqah Ibn Nawfal, qui lui annonce que son époux est le prophète attendu. Plus tard, Khadijah retournera voir son cousin, en compagnie de Mahomet. Waraqah lui confirme qu'il est un prophète de Dieu et que l'apparition de la grotte de Hira n'est autre que l'ange Gabriel. Il annonce à Mahomet des difficultés, qu'il va endurer dans l'accomplissement de sa mission, notamment un bannissement de sa
tribu. D'emblée Khadijah croit en son époux et lui apporte un soutien inconditionnel, elle est, de ce fait, considérée comme la première croyante. Mahomet aurait fait part secrètement de son message à ses proches, et avec eux il fonde
un groupe de croyants qui s'appelleront les musulmans : nommés ainsi en référence au prophète Abraham (muslim, celui qui se donne, qui se soumet volontairement à Allah « Dieu »). Puis, la prédication devient publique et s'étend à l'ensemble des Quraych [21]

Selon Tabari, Khadija, la femme de Mohamed, était la première à se convertir à l'Islam. Le deuxième homme qui a connu l'histoire de Mohamed, était un savant chrétien du nom de Waraqua, il sera le premier homme à suivre Mohamed parce qu'il savait qu'un prophète allait apparaître d'après l'Évangile. [22]. Après sa femme Khadija et Waraqua, les premiers convertis à l'Islam sont par ordre chronologique : Abou-Bekr; puis Zaid, fils de Harith (qui était un esclave de Mohamed ; Bilal (esclave d'Abou-Bekr).[23] Par la suite, plusieurs se convertiront de l'idolâtrie à l'Islam.[23] Au départ, les compagnons de Mohamed étaient au nombre de trente-sept qui tenaient au secret leur confession.[24]

Bien que ses contemporains acceptent difficilement d'abandonner leurs croyances et leurs pratiques ancestrales [25] , en trois ans, il réussit à s'entourer d'une petite cinquantaine de disciples. Ils sont une centaine au bout de cinq ans. La croissance du groupe inquiète les Mecquois et les persécutions contre Mahomet et les siens se font de plus en plus vives après la mort de Khadija et d'Abû Tâlib. Une première vague d'immigration emmène une partie des musulmans en Éthiopie où ils vivent quelque temps sous la protection du Négus, le roi chrétien d'Éthiopie. Mahomet profite de la saison du pèlerinage qui voyait affluer vers La Mecque les Arabes de toutes les régions de la péninsule arabique pour prêcher le message de l'islam. Il conclut un pacte avec un groupe de médinois qui acceptent son message. L'année suivante, la communauté musulmane médinoise est plus nombreuse. Soixante-dix hommes et cinq femmes se rendent en pèlerinage à
La Mecque pour prêter allégeance au prophète et lui proposer leur protection s'il s'installait à Médine [réf. nécessaire]. L'ordre est donné aux musulmans mecquois d'émigrer (hégire) à Yathrib (future Médine) en 622, année de l'hégire, à l'origine du calendrier musulman.

Selon la tradition, Mahomet aurait été le dernier à partir, en compagnie de son fidèle ami et futur calife Abou Bakr. Ali, quant à lui, reste sur place avec pour mission de restituer les dépôts, dont Mahomet avait la garde, à leurs propriétaires.

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Mahomet chef d'État ou de la Oumma

Lettre du prophète à Muqawqis
La Mecque aujourd'hui, 15 siècles après la mort de Mohamet
La première mosquée de Médine fut édifiée par Mohamet [13], puis elle a été rénovée par les dynasties musulmanes à travers les siècles.Mahomet réorganise Yathrib, où il est en même temps chef religieux, politique et militaire. Il s'appuie à la fois sur les deux tribus arabes et les trois tribus juives qui y vivent. Un pacte-constitution régit les relations entre les différentes communautés religieuses qui habitent la ville, garantissant notamment à tous les citoyens la liberté de conscience. Ce serait, selon l'appréciation du professeur Muhammad Hamidullah, la première constitution écrite de l'histoire. Néanmoins, ce nouvel ordre est venu contrarier les intérêts des notables de la ville, dont Abd Allah Ibn Ubayy Ibn Salul et ceux des tribus juives de Médine.

Certains juifs, à l'instar du rabbin Abd Allah Ibn Salam, reconnaissent en Mahomet le prophète tant attendu et embrassent l'islam[réf. nécessaire]. Mais les Juifs de Médine ne se convertissent pas pour autant en masse. Au fil du temps, les musulmans déchantent et prennent leurs distances avec les « gens du livre ». La rupture est marquée lorsque la direction de la prière devient la Ka'ba à La Mecque et non pas à Jérusalem.

Les musulmans font l'objet d'attaques de la part des Mecquois et ripostent. Pendant le mois de ramadan en l'an 624, la bataille de Badr éclate. Il s'agit du premier conflit mené par une armée musulmane stricto sensu. Elle aurait opposé 317 soldats musulmans à un millier de soldats mecquois. La victoire contre les Mecquois assoit l'État musulman naissant et constitue un atout psychologique pour les musulmans. Le mois de jeûne, Ramadan, est par la suite fixé le mois anniversaire où aurait commencé la révélation du Coran ou, selon une autre version, pour commémorer la bataille de Badr.

Les Mecquois prennent leur revanche lors de la bataille de Uhud, en l'an 625. Supportant mal la mainmise des musulmans sur Médine, certains notables juifs, à l'instar de Salam Ibn Abi Al-Haqiq, auraient profité de cette défaite pour se rendre à la Mecque et inciter les Mecquois à revenir à la charge. Afin d'en finir avec la menace que constituait à leurs yeux ce nouvel état, les Mecquois forment une coalition regroupant plusieurs tribus arabes dont Gatafan, Banu Sulaym, Banu Asad, Fazarah et Ashja. En l'an 627, une armée de dix mille soldats marche sur Médine, qui se retranche derrière un fossé creusé sur la proposition du compagnon de Mahomet, le Persan Salman Al-Farisi. Le siège de la ville s'installe dans la durée. Quelques escarmouches opposent les deux parties. La diplomatie Mecquoise a tenté secrètement et a réussi à soudoyer la tribu juive des Banu Quraydhah qui avait la charge d'une partie du front. Mahomet envoie quatre émissaires aux Banu Quraydhah pour s'assurer de la réalité de leur soutien, mais les émissaires sont mal reçus et constatent la défection des Banu Quraydhah. En parallèle, un homme de Ghatafan nommé Nuaym Ibn Masud se convertit secrètement à l'islam et reçoit l'ordre de semer la zizanie entre les coalisés. Il réussit à faire douter les Banu Quraydhah de la solidarité des coalisés en cas de défaite et fait douter les premiers de la sincérité de leurs alliés médinois. Exténués par le siège et les intempéries, les coalisés décident de lever le siège laissant les Banu Quraydhah à leur sort. Après un siège de 25 jours, ces derniers sont soumis au jugement de la Torah par leur allié de jadis Saad
Ibn Muadh : les hommes de la tribu sont tués, leurs biens confisqués et leurs femmes et enfants sont asservis.

En 628, Mahomet part en pèlerinage à La Mecque à la tête d'un convoi de 1 400 pèlerins et multiplie les signes de ses intentions pacifiques. Les Mecquois leur refusent l'accès au sanctuaire, mais signent avec les musulmans la trêve dite d'Al-Hudaybiyah. En 632 après l'hégire (en 629 - 630), la trêve est rompue lorsqu’une tribu alliée de La Mecque agresse une tribu alliée de Médine. Mahomet marche secrètement sur La Mecque à la tête de dix mille soldats. Aux portes de la ville, il garantit la sécurité de toute personne non combattante et déclare une amnistie générale. La Mecque se rend alors sans opposition. Des conversions forcées d'anciens opposants sont relatées.

À partir de l'hégire, il aura fallu neuf ans pour que toute l'Arabie embrasse l'islam. Mahomet ordonne l'arrêt des razzias entre tribus arabes déclarant lors de son Sermon d'Adieu : « Le musulman est intégralement sacré pour le musulman, son sang est sacré, ses biens sont sacrés, son honneur est sacré. »

L'unification de la péninsule arabe sous la bannière de l'islam n'est pas de nature à laisser ses puissants voisins indifférents. Mahomet décide donc d'envoyer ses ambassadeurs en Égypte, en Perse et à Byzance, entre autres destinations, pour transmettre son message. L'ère de la conquête au-delà de la péninsule va alors commencer.

Après avoir réorganisé l'administration et assis l'influence de l'islam à La Mecque, il retourne à Médine, où il meurt le 8 juin 632 âgé de soixante-trois ans après une courte maladie. Il fut enterré dans son appartement mitoyen de
la "mosquée prophétique". Un agrandissement de la mosquée de Médine sous la dynastie omeyyade se fait autour de son tombeau, dorénavant à l'intérieur de la mosquée, isolé par un triple mur.

Après sa mort, ses disciples continuèrent de se transmettre oralement et sous forme d'écrits les paroles de Mahomet, avant qu'elles ne soient rassemblées définitivement en un seul livre, le Coran, par le troisième calife Uthman moins de
vingt ans après la disparition de Mahomet[réf. nécessaire].

Mahomet considéré comme intercesseur
Plusieurs hadiths donnent à Mahomet le rôle d'intercesseur[17], de même certains passages du Coran[26].

« Il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu » correspond bien à l'idée selon laquelle Mahomet, qui est censé être illettré au début de la prédication, retransmet ce que lui dicte l'archange Gabriel.

Diplomatie et batailles internes
Article détaillé : Batailles de Mahomet.
Mahomet participera aux trente-cinq expéditions; d'autres diront quarante-huit[27]. Mahomet a envoyé huit ambassadeurs vers huit rois ou gouverneurs, pour les appeler à Allah[28].

Il s'agit de :

Le gouverneur des Coptes, Moqauqas ;
Le gouverneur de Syrie, Harith ;
Le prince d’Oman, Djafar ben Djolonda ;
Le prince du Yémen, Haudsa ;
Le gouverneur du Bahreïn, Al Ala ben al Hadhrami ;
Le roi d'Abyssinie, Nedjaschi ;
L'empereur de Rome, Héraclius ;
Le roi de Perse, Parwiz.
La lettre contenait « Au nom d'Allah clément et miséricordieux. Dis: Ô humain, je suis l'apôtre d'Allah, envoyé vers vous tous, de celui qui possède les cieux et la terre. Il n'y a pas de dieu en dehors de lui, qui donne la vie et fait
mourir, etc. »[29] La lettre finissait par « Salut à celui qui suit la droite voie. Mets-toi à l’abri du châtiment de Dieu si tu ne le fais pas, eh bien, moi je t'ai fait parvenir ce message! »[28].

Les armes de Mahomet
Mahomet possédait sept épées [30].

Sa première épée portait le nom d'Adhbâ. Il l'avait avant la Fuite de Médine (Hégire). Mahomet combattait les idolâtres avec cette épée lors de la bataille de Bedr.
La deuxième épée avait le nom de Dsou'l Feqâr. Elle appartenait à Monabbih, fils de Hadjâdj, et Mahomet l'avait trouvée dans la bataille de Bedr [31].
Trois autres épées étaient un butin de guerre contre les Béni Qainoqâ. Elles avaient les noms suivants: Khaif, Battar et Qoaite.
Enfin, Ali lui a offert deux autres épées qu'il aurait trouvées dans le temple des Bani Tayy. Les noms de ces épées sont Mikhdsam et Rosoub [31].
Mahomet avait trois arcs, trois cuirasses, trois lances et un bouclier[32].

Les secrétaires de Mahomet
Mahomet a choisi dix secrétaires pour écrire les révélations et pour gérer l'argent et les revenus [33].

Les affranchis de Mahomet
Mahomet a acheté 17 esclaves pour leur rendre la liberté [34]. Bilal fut un des premiers noirs à jouir de la liberté pour devenir le premier muezzin de l'Islam [35].

« Rédigez un contrat d'affranchissement pour ceux de vos esclaves qui le désirent, si vous reconnaissez en eux des qualités et donnez-leur des biens que Dieu vous a accordés (Sourat XXIV,verset 33). » [36]

Le pèlerinage de Mahomet
Mahomet a accompli trois fois le rituel du pèlerinage. Deux fois avant sa fuite et une fois lorsqu'il était à Médine. Le dernier pèlerinage s'appelle Hadjetou el Wadâ ( le pèlerinage de l'adieu ou de la perfection) . Mahomet a fait quatre fois la visite de l'Accomplissement [37].

Vie maritale de Mahomet
Selon ses biographes, Mahomet aurait eu en tout quinze épouses[38] tout au long de sa vie. Tabari dans son livre Chronique signale qu'il aurait convoité cinq femmes et qu'il avait deux esclaves dont l'une « Maria fille de Siméon le Copte »[39], lui donna un fils, Ibrahîm, qui mourut à l'âge de deux ans. « Il avait parfois en même temps onze femmes, parfois neuf et parfois dix. Quand il mourut, il laissa neuf veuves. » [38]. Un peu plus loin, Tabari signale que selon d'autres traditions, le prophète aurait épousé vingt femmes et qu'« il y a en outre cinq femmes que le prophète a convoitées, mais qu'il n'a pas épousées »[40].

Après le décès de Khadija, sa première épouse, il épouse la veuve Saouda, puis, pratique conforme aux normes et aux valeurs de l'Arabie de l'époque, épouse Aïcha fille d'Abu Bakr âgée de 6 ans (trois ans plus tard il consomme le mariage ; elle n'a alors que 9 ans seulement)[41]. En 627, il se marie avec Rayhana une juive, puis Myriam en 629 une chrétienne ; la même année, il se marie avec Safiyya une juive, en accord avec les règles de mariage de l'islam.

À la fin de sa vie, Mahomet aurait eu douze femmes et deux concubines [42], dont une esclave chrétienne copte qui lui avait été donnée par le roi d’Égypte. Selon le Coran[43], ce statut spécial de Mahomet lui fut révélé par l'ange
Gabriel :

« Ô prophète! il t'est permis d'épouser les femmes que tu auras dotées, les captives que Dieu a fait tomber entre tes mains, les filles de tes oncles et de tes tantes maternels et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui aura donné son âme au prophète, si le prophète veut l'épouser. C'est une prérogative que nous t'accordons sur les autres croyants ».
« Nous connaissons les lois du mariage que nous avons établies pour les croyants. Ne crains point de te rendre coupable en usant de tes droits. Dieu est indulgent et miséricordieux. » ( Sourate al Ahzab, versets 49-51)
Les détracteurs de Mahomet pointent souvent du doigt l'âge d'Aïcha lorsque Mahomet eût une relation charnelle avec celle-ci (neuf ans), le nombre de ses femmes (il avait neuf femmes à sa mort), alors que l'islam limite le nombre d'épouses qu'un homme peut avoir simultanément à quatre (ainsi que d'autres conditions restrictives) ainsi que l'âge très jeune Aïcha (les autres étaient toutes veuves lorsque Mahomet les épousa. L' accusation que Mahomet se maria avant que cette règle fût instaurée par le Coran et même si les hommes de l'époque durent se séparer de certaines de leurs femmes pour respecter la règle, le Coran a instauré une exception pour le prophète -lire supra.

Même si les nombreux mariage de Mahomet sont étonnantes à notre époque et sont une source de virulentes critiques, une étude plus approfondie des mariages du prophète montrent très vite plusieurs choses non négligeables. Pour ne pas faire d'anachronisme il est nécessaire de souligner que Mahomet a vécu en plein Moyen-Âge en Arabie et n'a pas inventé la polygamie, il l'a limitée en fait à quatre épouses.[44] Ensuite, l'illustre prophète ne s'est marié qu'Avec Aïcha en tant que fille vierge, étonnant étant donné que le Coran lui autorisait de se marier avec un nombre de filles non limité -qui dura plusieurs mois- et que ses fidèles compagnons auraient été honorés de donner leurs filles au prophète.[45] Toutes les autres épouses de Mahomet étaient veuves, pour certaines plusieurs fois... L'une de ses épouses perdait même continuellement du sang. Les mariages sont tous liés à un intérêt diplomatique comme le veut la tradition arabe de l'époque. Chaque mariage établissait un lien de sympathie avec la tribu de la mariée...[46],[47] L'esprit chrétien de la monogamie en Occident fait forcément que la personne de Mahomet qualifiée de prophète et étant polygame provoque de vifs débats dans cette partie du monde. La polygamie continue d'être pratiquée dans d'autres régions du monde, pas forcément islamisée... Selon les démographes et les ethnologues, 80% des sociétés connues et étudiées
sont polygames de droit et, parmi elles, seulement 1% polyandriques. Néanmoins, au sein des sociétés majoritairement polygyniques on constate que 60 à 80% des foyers sont monogames de fait (et non de droit)[48].

Description physique et représentations de Mahomet

Mahomet selon une illustration persane (Bibliothèque nationale de France)D'après les témoignages de ses compagnons[49],[50], il n'était ni longiligne ni trapu, sa peau n'était ni d'une blancheur éclatante ni foncée, sa chevelure n'était ni crépue ni outrancièrement longue. Il avait les paumes et les pieds épais, sa tête était grosse et ses articulations imposantes. Les poils qui descendaient de sa poitrine à son nombril formaient une longue ligne. Quand il marchait,
il s'inclinait vers le devant comme s'il descendait d'une pente. Sa barbe était ample.

Tableau qui résume les différents groupes musulmans
Mahomet lors de l'épisode du Voyage Nocturne chevauchant le cheval Bouraq est entouré d'anges, dont l'archange Gabriel, à gauche. Notez que le visage de Mahomet (entouré d'une aura de feu) est absent dans ce tableau d'origine perse, voilé par un tissu blanc (ou effacé ultérieurement à sa composition).Après la mort de Mahomet, il y a eu la naissance de plusieurs branches philosophiques et religieuses qui n'ont pas une même vision commune sur la vie de Mahomet.Parmi ces grandes branches: Sunnite, chiite, etc. [51]

De par l'interdit sunnite de représenter tout être possédant une âme (cette interdiction n'existe pas pour les chiites duodécimains, habitués à afficher au contraire de grands portraits), l'islam orthodoxe estime encore plus grave de représenter Mahomet. Transgresser cette règle peut être considéré comme un blasphème.

Elle n'est pas respectée de façon absolue. En particulier, Mahomet est parfois représenté chez les Persans et les Turcs, avec différentes variantes : visage vide ou caché par un voile, etc.

La publication de caricatures dans un journal danois puis dans différents autres médias, européens ou non, a soulevé quelques mois plus tard un tollé dans plusieurs pays de tradition et de culture islamiques et certaines communautés musulmanes des pays occidentaux. En fait, trois phénomènes se superposent dans cette affaire des caricatures :

la représentation de Mahomet, en tant que telle
l'emploi de la dérision ou de la critique
les amalgames qui leur étaient imputés
entre islam et terrorisme d'une part,
entre islam et obscurantisme de l'autre.
En France, seul le troisième point autorisait une action judiciaire, qui fut menée. Bien que les plaignants fussent déboutés, le jugement contenait des attendus généraux dont le CFCM se déclara officiellement satisfait, et cet organisme ne fit pas appel.

Mort[38] de Mahomet Istanbul, 1595 Article détaillé : Représentation figurée dans les arts de l'Islam.
Mahomet a donné l'ordre d'enlever une image d'un portrait humain, qui était représenté sur un bouclier. Cette image a disparu sans que personne n'y touche [52]. Cependant, l'islam permet la description d'un personnage. Tabari dans son livre La Chronique fait une longue description du prophète d'après Ali. Ali dira que le prophète était de taille moyenne. La couleur de la peau était blanc rosée. Les yeux étaient noirs et sa chevelure longue. Le prophète nouait des fois
ses cheveux en deux ou quatre boucles. Et parfois, ses cheveux tombent sur sa tête [53]. Son nez était droit et les dents écartées. La barbe était bien fournie [53].»

L'art s'est développé au début de l'islam. Plusieurs travaux artistiques sur la céramique, sur le bois, sur la pierre, sur le métal, etc., ont été gardés dans les monuments historiques musulmans. Ils font parties du trésor artistique
laissé par les musulmans. La calligraphie, la miniature, la cartographie, etc., tous les genres et modèles techniques témoignent de la grandeur artistique des musulmans au Moyen Âge. Plusieurs artistes persans ont élaboré des chefs-d'oeuvre en illustrant des portraits de personnages célèbres et de Mahommet [54].

Les descendants de Mahomet
Après la mort de Mahomet, de nombreux musulmans se réclament de sa descendance. Ils sont alors qualifiés de chérif, littéralement « nobles » ou sayyid « seigneur ». Leur lignée remonterait à Mahomet par l'intermédiaire d'Al-Hasan ou d'Al-Husayn, les enfants de Ali ibn Abi Talib et de Fatima Az-Zahra, la fille de Mahomet. Ces considérations généalogiques peuvent revêtir une dimension politique importante lorsque certaines familles régnantes la font valoir pour asseoir leur légitimité, à l'instar des Hachémites en Jordanie et de la famille royale du Maroc, les Alaouites. Néanmoins d'un point de vue coranique, le fait d'être descendant de Mahomet ne donne aucun privilège particulier à la personne.[55]

Annonce de la venue du prophète selon les croyances islamiques
Le Coran affirme que la venue de Mahomet comme prophète de l'islam pour toute l'humanité est annoncée dans la Torah et dans l'Évangile sous le nom de Ahmed. Plusieurs passages de la Bible sont interpretes en ce sens. [56] [57]

« Et quand Jésus fils de Marie dit : “ô Enfants d’Israël, je suis vraiment le Messager d’Allah [envoyé] à vous, confirmateur de ce qui, dans la Thora, est antérieur à moi, et annonciateur d’un Messager à venir après moi, dont le nom sera “Ahmad”. Puis quand celui-ci vint à eux avec des preuves évidentes, ils dirent : “C’est là une magie manifeste”. »
— Sourate As-Saff 61.6

Le terme ahmadu utilisé dans le Coran peut aussi se traduire simplement très louangé, dont le nom sera très louangé. [17].

Jâmi'ul Ahkâm'il Qur'ân, Qurtubî ; (Cor. VII, Al-A'raf : 157) " Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent écrit mentionné chez eux dans la Torah et l'Évangile. Il leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable, leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises, et leur òte le fardeau et les jougs qui étaient sur eux. Ceux qui croiront en lui, le soutiendront, lui porteront secours et suivront la lumière descendue avec lui; ceux-là seront les gagnants." [58],[59], etc.

Dans la Torah

L'autre Moïse
Selon les musulmans Mahomet est l'autre Moïse annoncé dans le Deutéronome. [60],[61],[62],[63]

18:15 L'Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi : vous l'écouterez !
18:18 Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai.
Cette prophétie est reprise dans les Actes des Apôtres 3.22 et 7.37.

D'entre tes frères signifierai alors des descendants d'Ismaël, le frère d'Isaac. Si ce prophète devait venir d'Israël, il aurait été dit: "du milieu d'Israël".

Un prophète comme toi. Jésus n'est pas semblable à Moïse. En revanche il existe plusieurs similitudes entre Moïse et Mahomet. Michel Cuypers dans son analyse de la sourate al-Mâ'ida, montre que le "parachèvement" de la religion qu'annonce Mahomet reprend toutes les connotations du deutéronome, à savoir : l'alliance entre Allah et les croyants, une nouvelle communauté avec sa législation, la victoire sur les autres peuples. "Ces convergences, autant littéraires qu'historiques, font apparaître Muhammad comme un nouveau Moïse, donnant une législation nouvelle reliée à l'alliance, constitutive d'un peuple nouveau." [64] Le terme Mîthâq qui signifie alliance, pacte, engagement, est repris de nombreuses fois dans le Coran.

Je mettrai mes paroles dans sa bouche. Mahomet était illettré, il récitait ce que l'ange faisait descendre sur lui.

Pour les juifs cette prophétie annonce l'ensemble des prophètes à venir, pour les chrétiens elle concerne Jésus-Christ. Cependant il est dit plus loin dans le deutéronome qu'il n'y aura plus de prophète comme Moïse en Israel :

34.10 Il n'a plus paru en Israël de prophète semblable à Moïse, que l'Éternel connaissait face à face. 11 Nul ne peut lui être comparé pour tous les signes et les miracles que Dieu l'envoya faire au pays d'Égypte contre Pharaon, contre ses serviteurs et contre tout son pays, 12 et pour tous les prodiges de terreur que Moïse accomplit à main forte sous les yeux de tout Israël.

Le désert de Paran
Deutéronome 33:2 « L'Éternel est venu de Sinaï, il s'est levé pour eux de Séir, il a resplendi de la montagne de Paran, et il est venu avec dix-mille saints du Sud [ou de sa main droite] est sortit une loi de feu pour eux. »
Ces endroits désignent : le Sinaï, la Palestine et l'Arabie. Le mont Sinaï où Moïse reçut les tables de la Loi. Séir est une montagne au nord de Juda, située près de l'ancienne [[Beth-Shemesh (Ain Shems aujourd'hui)[65] Non loin de Séir, se trouve Bethléem.

Paran est situé en Arabie, la Bible fait référence au désert de Paran avec l'histoire d'Agar et d'Ismaël :

Genèse 21.20 Dieu fut avec l'enfant (Ismaël), qui grandit, habita dans le désert, et devint tireur d'arc.
Genèse 21.21 Il habita dans le désert de Paran, et sa mère lui prit une femme du pays d'Égypte.
Ismaël, l'ancêtre mythique des arabes, grandit donc dans le désert de Paran. La tradition arabe de l'époque rapporte qu'Ismaël et sa mère s'installèrent dans la vallée de La Mecque.

Genèse 25.13 et voici les noms des fils d'Ismaël, par leurs noms, selon leurs générations : Le premier-né d'Ismaël, Nebaïoth ; et Kédar, et Adbeël, et Mibsam, et Mishma et Duma, et Massa, Hadar, et Téma, Jetur, Naphish et Kedma .
Genèse 25.16 Ce sont là les fils d'Ismaël, et ce sont là leurs noms, selon leurs villages et leurs campements : douze princes de leurs tribus.

Le Paraclet de l'évangile selon Jean
Le consolateur ou encore défenseur dans d'autres versions, est la traduction du mot grec pa?a???t?? (parakletos) le paraclet. D'après Emile Osty, le terme paraclet désigne celui qu'on appelle au secours, "avocat, conseiller, défenseur, intercesseur, consolateur". Jean parle dans ce passage d'un "autre paraclet, le premier étant Jésus". [66] La première épître de Jean utilise le mot grec paraclet dans un sens proche de intercesseur : Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ le juste.[67]. Plusieurs hadith donnent à Mahomet le rôle d'intercesseur[17], de même un passage du Coran[68] précise que Mahomet va intercéder auprès d'Allah et va avoir une position pleine de louanges.

(Jean; 16, 13) :« Il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu. » rejoint bien le Coran ; (Cor. LXII : 3-4) :« Il ne parle pas de lui-même, ce n'est qu'une révélation faite. ». Mahomet étant connu comme étant illettré au début de la prédication, retransmet ce que lui dicte l'archange Gabriel. Le sens de ce verset du nouveau testament est semblable à celui de la Torah ; (Deutéronome ; 18, 18) :« je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il
leur dira tout ce que je lui commanderai. », ce qui rejoint le passage du Coran mentionné supra.

Il s'agit là d'une lecture musulmane des écrits prophétiques de la Bible, les chrétiens associent le paraclet aux saint esprit, suivant Jean 14.26 : Lorsque viendra le Paraclet (e) que je vous enverrai d'auprès du Père, l'Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra lui-même témoignage de moi.

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    1. LUCY
    2. LUCY

    Over de familienaam MAHOMET

    • Bekijk de informatie die Genealogie Online heeft over de familienaam MAHOMET.
    • Bekijk de informatie die Open Archieven heeft over MAHOMET.
    • Bekijk in het Wie (onder)zoekt wie? register wie de familienaam MAHOMET (onder)zoekt.

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    Wilt u bij het overnemen van gegevens uit deze stamboom alstublieft een verwijzing naar de herkomst opnemen:
    Cornez, "Famille Cornez - Cornet", database, Genealogie Online (https://www.genealogieonline.nl/famille-cornez-cornet/I9091.php : benaderd 11 juni 2024), "Muhammad Ibn 'Abd Allâh MAHOMET (570-632)".