(1) Sie ist verheiratet mit Nicolas Stolpert.
Sie haben geheiratet am 22. Juni 1519.
Kind(er):
(2) Sie ist verheiratet mit Piriot Monnart.
Sie haben geheiratet in M2.
Kind(er):
http://gbenoit.blogspot.com/2008/02/de-lidentit-de-jehenne-de-boulant-de.html
vendredi 15 février 2008
De l’identité de Jehenne de Boulant de Rollé :
Jehenne de Boulant de Rollé est citée régulièrement dans les livres, mais en réalité, on sait très peu de choses sur elle. Dans les écrits, on l’a dit épouse de Nicolas Stolpert. Ce qui est exact.
J’ai longtemps cherché, j’ai épluché les Œuvres de Loi de Bastogne des XVe et XVIe siècles. Depuis ma découverte dans les archives, de témoignages sur la filiation de Jean de Bande de La Roche, début du XVIIe siècle, on sait désormais que :
Jehenne de Boulant, née vers 1490, épousa en premières noces Nicolas Stolpert, mambour de l’hôpital de Bastogne le 22 juin 1519, mort avant le 18 juin 1524. Elle épousa en secondes noces, Pirlot Monnart, échevin de Marche.
Du premier lit, ses enfants étaient connus : Marguerite Stolpert, qui épousa Robert de Vaulx, lieutenant-prévôt de Bastogne ; et Guillaume Stolpert, maître de postes à Flamisoulle.
Il fallait ajouter que du second lit était issue 1 fille : Beautry Monnart qui épousa Jehan de Bande, homme de la Salle à Bastogne.
Voici un extrait de l'épitaphier de Philippe de Marchin, sur la tombe de Guillaume Stolpert à Flamisoulle:
( d'après Philippe Geubel "Flamisoulle, sa chapelle, ses pierres tombales, ses seigneurs et maîtres de poste", 1997 : Couchée dans le choeur de la chapelle de Flamisoulle, du côté droit, en partie recouverte par une marche d'autel (1,80m X 1m). L'écu est usé, l'épitaphe illisible.)
STOLPERT: "Une branche de chêne courbée et feuillée posée en pal, englandée de trois pièces, mouvant d'un chicot au naturel posé en pointe" (Armorial de LOUTSCH).
Par contre sur la filiation de Jehenne, les généalogistes de la princesse Mathilde, restent silencieux. L’un ou l’autre historien s’étaient bien essayé à lui trouver des parents, mais cela ne reposait sur aucuns documents…
… Jusqu’au jour, où Jean-Charles Kaëns, me communiqua un petit résumé qu’il avait fait grâce à la recherche consacrée à la famille de Boulant par le héraut d’armes liégeois Le Fort (début du XVIIIe siècle) :
Jehenne de Rolley, fille naturelle de Jean de Boulant, chevalier, seigneur de Rolley + 1543, citée 4/1/1541 dans le testament de son demi-frère Jean de Boulant de Rolley, seigneur de Saint-Martin, chanoine noble de la cathédrale de Liège (cité le 19/1/1531).
Je n’ai pas attendu longtemps pour me rendre aux archives de Liège, afin de re-consulter les archives de Le Fort.
Je n’ai pas mis la main sur les mêmes documents que Jean-Charles, j’ai simplement trouvé :
< Jehenne de Boulant, fille naturelle de Jean de Boulant, chevalier, seigneur de Roley ; épousa Thomas de Crupet >. Cela ne m’arrangeait pas vraiment !
Dans la notice de Jean-Charles, il était question d’un testament. J’ai eu de la chance, car il existait toujours et…. BINGO !
Le testament du chanoine avait été réalisé le 10/01/1542, il faisait un leg de 50 florins à sa sœur < naturelle > demoiselle Jehenne de Rollé et à ses enfants: Guillaume, Marguerite et Béatrice.
extrait du testament de Jean de Boulant, par lequel il fait un legs aux enfants de sa sœur naturelle, Jehenne de Rollé : Willem, Marguerite et Béatrice.
Il ne fait donc plus aucun doute que Jehenne était la fille de Jehan de Boulant, époux de Béatrice d’Aspremont.
Quant à l’expression < sœur naturelle > est-elle à prendre au sens où on l’entend aujourd’hui ?
Dans les testaments des chanoines de Liège, il m’a semblé fréquent de voir < frère naturel et légitime >…
De surcroît, Jehenne aurait-elle donné le prénom de Béatrice à sa fille, si elle n’avait pas été la fille de Béatrice d’Aspremont ??? La mère de Béatrice d'Aspremont, était Jehenne de Quiévrain...
Voici ce que Yves Gob me dit à ce sujet:
" Concerne Jeanne de Boullant de Rolle.
En droit cannonique, les enfants nés avant le mariage des parents étaient considérés comme bâtards (naturels) de mème que si le mariage n'avait pas été consommé charnellement, il n'y avait pas eu mariage. Les filles étaient mariées très jeunes, avant leur puberté. En cas de décès prématuré de l'époux, donc avant la puberté de la demoiselle, ces jeunes filles étaient considérées comme non mariées. " Ly filhe do dit monssaingnor Badewien, saingnor de Geneffe, fut mariée promirement à on noble chevalier de Haynau, nomeit monssaingnore Johan de Sore, mais, par tant qu'elle estoit deseagie et ly dit messires Johan nel avoit nin cognue charneilement, sa grandamme, ly dame d'Oxhen, le rendit en mariage à monssaingnore Gierlax de Mondersdorp, saingnor de Monjardien, adont escuwier, qui at esteit beaz et envoisiez chevaliers" (Jacques de Hemricourt, Myreur...).
La plupart des bâtards qu'on rencontre dans les différents actes, sont des enfants nés avant le mariage de leursrs parents, particulièrement dans le cas de remariage, ils sont généralement nés pendant la période de veuvage.
Ils vivaient au foyer du couple. Ils pouvaient hériter des parents sauf les biens féodaux qui leurs étaient inaccessibles sauf dans le cas où une décision de filiation légitime était octroyée par le Souverain. (Exemple Persan de Hamal de Soy).
Rien d'étonnant dès lors à ce que Jeanne de Boullant nomme une de ses filles Béatrice!
Les autres bâtards, ceux nés au hasard des guerres ou des voyages, on en parlait pas!".
Jeanne de Bolland | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
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