Stamboom Guy Spillebeen » René Odiel Constant SPILLEBEEN (1936-1986)

Persoonlijke gegevens René Odiel Constant SPILLEBEEN 

• Hij is geboren op 29 januari 1936 in Izegem, Belgique.
• Beroep: Technicien en textile.
• Woonachtig:
• tussen 1936 en 1939: Kachstemstraat, Izegem, Belgique.
• tussen 1949 en 1951: Korpusstraat 14, Welden, Belgique.
• tussen 1977 en 1986: rue Buret 1A, Amougies, Belgique.
• tussen 1962 en 1967: rue Couture d'Orroir 42, Amougies, Belgique.
• tussen 1967 en 1976: route d'Anseroeul 20, Amougies, Belgique.
• tussen 1951 en 1962: Pauwel van der Schelden Straat 9, Oudenaarde, Belgique.
• tussen 1943 en 1949: Ponstraat 39 (Mgr. Lambrechtstraat), Welden.
• Hij is overleden op 28 december 1986 in Ronse, Belgique, hij was toen 50 jaar oud.
• Hij is begraven in Amougies, Belgique.
• Een kind van Gilbert Jules SPILLEBEEN en Magdalena Godelieva WITDOUCK

Gezin van René Odiel Constant SPILLEBEEN

Hij had een relatie met (Niet openbaar).

Kind(eren):

1. (Niet openbaar)

Notities over René Odiel Constant SPILLEBEEN

C'est le 29 janvier 1936 que naquît à Izegem René Odiel Constant Spillebeen, fils de Gilbert, marchand de charbon et Magdalena Witdouck, ménagère. Il habitait à la Kachstemstraat à Izegem. En 1939, la deuxième guerre mondiale se prépare et son père est mobilisé par l'armée belge au Canal Albert où il y restera six mois. A partir d'avril 1939, René va à la Jongenschool van het H.Hart à Izegem. Gilbert étant absent, sa maman se voit obligée de cesser le commerce de son mari et part avec René et son petit frère Dirk à Oekene, à la ferme d'Oude God à la Yepersesteenweg tenue par Emma-Sylvia Vandenbulcke, grand-mère maternelle de René. Il ira à ce moment là à l'école communale d'Oekene.

Après la capitulation de la Belgique en mai 1940, son père reviendra au foyer mais la situation économique est mauvaise et Gilbert ne peut reprendre son ancien commerce. Il prend alors la décision d'aller travailler comme volontaire en Allemagne. René continuera quant à lui à fréquenter la Jongenschool van het H. Hart à Izegem jusqu'en juin 1943. Son père se verra alors confier grâce à André Spillebeen, son frère, un travail à Welden qui consiste à dresser des inventaires des récoltes et de l'élevage afin de fournir de la nourriture pour la population belge sous l'effet de privations pendant cette guerre. Le couple déménagera alors vers Welden où ils habiteront à la Mgr. Lambrechstraat dans une très belle et vieille villa. René ira alors à l'école communale de Welden de septembre 1943 à juin 1944. Vers 1948-49, ils déménagèrent à la Corpusstraat 14 à Welden. Pendant les vacances de Pâques à Welden, René et ses deux frères travaillaient dans la cour d'une ferme proche de chez eux pour y écorcer des jeunes pousses annuelles de saule, ils gagnaient 1 franc par fagot et ils en faisaient entre 8 et 10 par jour.

Il entamera ensuite des études de tissage niveau A3 à l'Institut Glorieux à Renaix où il sera interne jusqu'en 1951. Cette année là, ses parents achè;tent une maison à la Pauwel Van der Scheldenstraat nr 9 à Oudenaarde et il fera alors la route en train. De 1953 à juin 1955 il suivra les cours de tissage niveau A2 à l'Ecole Technique de l'Etat à Renaix où il sera diplômé technicien en tissage avec une mention de distinction.

Son passage à Oudenaarde va lui faire découvrir les joies du football. Il s'inscrit au KSV Oudenaarde où il jouera au poste d'arrière gauche chez les scolaires provinciaux avec qui il sera champion régional et provincial et il sera battu en quart de finale du championat de Belgique.  Ensuite il passe chez les juniors provinciaux avec qui il fut aussi champion de Flandre Orientale et en équipe réserve et première en 4ème division nationale (promotion) où il débuta vers 17 ans jusqu'à son service militaire en 1955. Il sera appelé par l'Union Belge de football en octobre 1952 au Heysel à Bruxelles afin de participer à un match de sélection en vue de participer à un tournoi international juniors organisé par la F.I.F.A.

L'aventure tente René ; étant jeune, il passait ses vacances à travailler dans les fermes de ses oncles et tantes maternels. Il séjournera ainsi à Ledegem, Ere, Grumesnil en France, Oekene. Il choisit maintenant d'effectuer son service militaire dans le régiment Para-Commando comme Candidat Officier de Réserve. Mais son jeune âge l'emp≖c;che d'accéder à une fonction de commandement. Voulant à tout prix rester dans ce corps d'élite, il restera 18 mois comme soldat à l'armée du 1er août 1955 à fin mars 1957. Il effectuera sa formation de parachutiste à Schaffen et de Commando à Marche-les-Dames et sera affecté au 2e bataillon commando (2 Cdo). Il partira ensuite avec le 7e détachement de Para-Commandos pour l'Afrique le 18 juillet 1956 à bord du TNA Kamina d'Anvers vers le Congo Belge en faisant escale aux Canaries. Il restera six mois au Congo, d'aôut 1956 à mars 1957 étant basé principalement à Kamina dans la province du Shaba (Haut-Lomani, ex Katanga) et il effectuera de nombreuses manoeuvres notamment au Katanga à Kataia, au Ruanda-Urundi (Bujumbura) avec les troupes américaines et participera à une épreuve de survie de 10 jours allant de Kaniama à Kamina en novembre 1956.

Fort de cette expérience très enrichissante pour sa personnalité, il entamera sa carrière professionnelle dans l'industrie textile chez Ganseman-De Myttenaere à Renaix dans le département tissage où il établit le planning pour le tissage d'août 1957 à fin octobre 1957. A partir du 4 novembre 1957, il travaille pour la Cotonnière d'Amougies dirigée par Mr. De Myttenaere, dans le département filature. Il y fait le contrôle de la qualité au département finissage, il travaille au laboratoire, est remplaçant du contre-maître, est chronométreur, s'occupe d'analyse du travail et est par la suite technicien de la filature après avoir suivi des cours du soir à Gand au Belgisch Technisch Instituut où il obtient en 1959 le diplôme B2 de contre-maître de filature, après avoir obtenu le certificat de chronométreur (cours MTM) auprès de la firme S.O.E. à Bruxelles en août 1961 et après avoir suivi des cours du soir à Gand au Belgisch Technisch Instituut où il obtient le diplôme B1 de technicien en filature en 1963.

En décembre 1959, il rencontre pour la première fois Yolande Deletrain à la fête des décorés de la Cotonnière d'Amougies au Palace du Mont de l'Enclus. Yolande est la fille de George Deletrain qui travaille également à la Cotonnière dans l'administration et est en passe de devenir coiffeuse.

Cette première rencontre sera suivie d'une autre le 18 avril 1960 au Palace du Mont de l'Enclus et c'est le début des tendres amours. René et Yolande se verront alors tous les dimanches jusqu'au moment où René sera rappelé sous les drapeaux pour effectuer un mois de camp le 20 juin 1960 afin de se préparer éventuellement à une intervention militaire au Congo belge dans le cadre des émeutes qui engendreront l'indépendance du Congo belge. Le 20 juin 1960 il est en effet mobilisé à la 14e compagnie indépendante Para-Commando de Libenge. Il part d'urgence en Afrique à bord d'un Boeing 707 de la Sabena le 10 juillet 1960. Arrivé à Kamina au Katanga, il part quelques heures plus tard avec d'autres paras en DC-4 à Kitona, l'autre base belge se situant dans la province du Bas-Congo près de l'Océan Atlantique. Il s'envole ensuite en DC-6 pour Léopoldville (Kinshasa) et il y passe la nuit sur l'aérodrome. A Léopoldville il délivre avec son unité placée sous les ordres du Capitaine Seghers 72 colons et met leurs véhicules en sécurité. Après 5 jours à Léopoldville il est remplacé par d'autres paras et il part à Libenge, à 1000 km au nord de Léopoldville le long de la frontière avec la République Centrafricaine. Après diverses aventures dans la province de l'Ubangui à Libenge et Gemena et après avoir assuré la garde sur le passage du fleuve Congo pour Brazzaville à Léopoldville, son unité sera remplacée par des troupes des Nations Unies. Il sera démobilisé le 4 août 1960.

Le 5 mars 1962, Yolande et René s'unirent lors de la cérémonie de mariage qui eut lieu à Amougies. Le banquet de mariage avait lieu chez les parents de l'épouse et les jeunes mariés prirent ensuite la route du Luxembourg pour y passer leur voyage de noces. Une naissance viendra combler les jeunes mariés en janvier 1964. Ce sera un garçon auquel ils ont donné le prénom de Guy. Les époux ont habité d'abord au 41 rue Couture d'Orroir à Amougies où Yolande avait son salon de coiffure pour ensuite venir s'établir en 1967 à la route d'Anseroeul nr 20 en face de l'usine textile où travaille René et dans une maison appartenant à l'usine.

Le 1er octobre 1964, la Cotonnière d'Amougies sera reprise par la Filature Nouvelle-Orléans (F.N.O.) et René continue son travail de technicien en filature où il est responsable de l'achèvement. Le 1er juillet 1972, la filature de F.N.O. est reprise par le groupe Union Cotonnière (UCO) et René aura jusqu'à 136 personnes dans son département achèvement. René tient toujours à se perfectionner et il suivra en 1971 et 1972 des cours d'anglais à l'Ecole Technique de l'Etat à Renaix. En 1973 et 1974, il suivra une formation supplémentaire de chronométreur à l'école textile Henry Story à Gand.

En 1975 l'industrie textile traverse une crise importante suite notamment à une mauvaise conjoncture économique. René se voit obligé de licencier une grande partie de son personnel avant de se voir présenter son préavis. Ayant 18 ans d'ancienneté dans la firme, ce fut pour lui un choc énorme et une période douloureuse à passer. Agé de 39 ans il ne fut pas facile de retrouver un emploi. Mais le 2 janvier 1977 il a pu reprendre du travail auprès de la firme Associated Weavers Europe N.V.à Renaix en tant que responsable de la gestion du magasin et du contrôle des expéditions. Cette société aux capitaux américains fabrique du tapis plein et est fortement orienté;e à l'exportation. Au cours des années passées chez Associated Weavers Europe, la société aura une forte croissance et les responsabilités de René seront également accrues.

Ayant dû quitter la maison de la société qu'il occupait, il construira en 1976 une villa à la rue du Buret à Amougies sur un terrain qu'il recevra de ses beaux-parents.

Né avec la génération qui fit les beaux jours du Rock and Roll, il appréciait beaucoup la musique rythmée et était un excellent danseur. Il consacrait ses loisirs à l'activité sportive. Après avoir joué au football au KSV Oudenaarde, il fut transféré à Sparta Bevere avec qui il fut champion en 4ème provinciale et passa ensuite en 3ème provinciale. Ensuite il joua au FC Ruien (saisons 1964-65 et 65-66). Ses études au cours du soir et durant le week-end l'empêchèrent de continuer une carrière qui s'avérait prometteuse. Plus tard il fut également entraîneur des jeunes au Sporting Club de Russeignies. A l'armée, outre le parachutisme et les activités de Commando, il courrait le 400 m, faisait de la natation et de la boxe. Après, il a également joué au tennis de table à Renaix et s'est ensuite tourné vers le cyclisme. D'abord individuellement et ensuite dans des clubs de cyclo-touristes ; il roulait tous les dimanches matin à travers nos campagnes mais également à l'étranger. Il a été notamment avec le W.T.C. De Linde de Renaix à Kleve en Allemagne et avec les Joyeux Cyclistes d'Ellezelles à Reims et à Rambervillers dans les Vosges. Pendant ses vacances en France ou en Espagne, il n'oubliait jamais son vélo pour rouler avec d'autres cyclos-touristes. Il a également participé à Paris-Roubaix pour cyclos en 1986. En dehors de la saison cycliste il faisait de la marche à pied, du jogging ou du mini-football pour maintenir sa condition physique.

Il adorait voyager. Ayant pris goût à l'aventure lors de son service militaire en Afrique. Chaque année lors de la période des vacances, il partait avec son épouse et son fils en camping-car d'abord en caravane ensuite pour des destinations telles que la France, l'Autriche, la Suisse, l'Italie, l'Espagne ou le Portugal. Durant ces voyages, il aimait faire de beaux reportages photographiques et sympathiser avec les locaux.

René était ce qu'on appelle un "bon vivant", il aimait sortir, danser et s'amuser mais il était doté également d'une grande conscience professionnelle et adorait son travail qu'il exécutait avec beaucoup d'enthousiasme. Il a toujours fait preuve de beaucoup de courage et de volonté pour atteindre les objectifs qu'il se fixait. Il était un très bel homme qui soignait minutieusement sa présentation parfaite. Il avait toujours une petite moustache et un teint basané qui faisait parfois penser qu'il était latin. D'une apparence dure et rigoureuse, il était néanmoins très sensible.

C'est par un dimanche de décembre qu'il décéda d'une manière foudroyante dans sa voiture conduite par son fils en revenant d'un match de mini-football à Renaix. C'était le 28 décembre 1986, il allait fêter ses 51 ans. Un infarctus du myocarde violent en décida autrement. Sa brusque disparition causa un vide énorme pour ses proches.

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