Er ist verheiratet mit Jaquette d'Odet dame de Saint-Hypolyte.
Sie haben geheiratet im Jahr 1687, er war 38 Jahre alt.
Messire Gilbert du Boucheron, écuyer, seigneur de Chalusset, ... et elle eut comme héritière Jacquette Dodet, femme de Gilbert II du Boucheron depuis 1687.
Inventaire sommaire t1 série A et B - AD Corrèze:
1709 - Procès entre le fermier de la seigneurie de Ventadour, François Chadebec, seigneur d’Anglars, et messire Gilibert Du Boucheron, seigneur de Charlusset, et sa femme Jacquette Dodet, concernant une rente de seigle due à ladite seigneurie.
1712 - Procès : entre François Chadebec, sieur d’Anglars, fermier de la châtellenie d’Égletons, contre messire Gilibert Du Boucheron, écuyer, seigneur de Charlusset, et dame Jacquette Dodet, son épouse ; exécution de promesse et arrérages derent es dues sur le village de Bouchard ou del Mouny ;
Kind(er):
Bulletin de la Société scientifique de la Corrèze , Brive 1891
Gilbert II est celui qui nous regarde.
Il avait été lieutenant des gardes de M. le maréchal de Duras ( Note de M. G. ClémentSimon. ).
Les membres de la famille de Maumont étant retenus à Paris par leurs emplois, ce n'était qu'en qualité d'intendant et pour « empêcher de dépérir » leur château, qu'il y résidait avec sa famille, nous dit un acte des Archives de ta Corrèze en date du 11 mai 1713.
Or, cette pièce révèle un autre fait survenu quatre ans avant celui du bois de Falconet, qui nous montre qu'il était coutumier de pareilles aventures ; c'est en effet une autre agression dont' lui et le manoir qu'il habitait furent l'objet.
Les traits de cette première histoire, dont nous n'avons point au reste les conclusions, achèvent la peinture de mœurs locales au xvm* siècle, dont notre « affaire criminelle » forme le fond.
Dans une plainte au lieutenant criminel d'Ussel, Gil bert de Boucheron raconte que le 8 mai 1713, « estant à table aveq la dame son espouze et le reste de sa famille, à nuit clauze, fort tranquilles, il seroit survenu m e François Dubois,prê tre natif de la ville de Bort, demeurant au village de la Chanselou et chapellin de la Chapellenie de Momond, assisté du nommé Riboudon son hotte, métayer du s r Chazal, et du nommé Cavalier, qui vinrent insolament demander de quittancesdes rentes qu'ils n'avaient pas payées.
Ce que voyant ledit sur de Chalusset les congédiât doucement, disant qu'il n'étoit pas de coutume de donner des quittances des rentes sans les avoir reçues; et sur cela ledit Dubois, accompagné des sus nommés et par une voye de fait tout afa it amendable, s'en seroit allé aveq les autres sus nommés, tous armés de fusils, au devant de la chapelle dudit chatteau et auroint fait monter par force et violence le fils du marguiller au clocher et luy fit battre le basfroit àplusieurs reprises, de manière qu'a ce signal tous les paysans des villages circonvoisins qui etoint apara ment advertis par ledit Dubois qui faisait chef, toujours armé d'un fusil, s assemblèrent tous armés de fourches a fert, piques,haches, hachons et toutes sortes d'armes à feu, au devant la croix de la ditte chapelle et faisoint par plusieurs trouppes le tour du chatteau ; ce qui obligea ledit de Chalusset d'avoir recours au curé de Roziers et de SaintYpoly qui,s'étant rendu audit c hatteau aveq son vicaire, calma un peu cette sédition.
Mais ces gens là, qui n'étoint pas encore satisfaits, revinrent encore une segonde fois, tous armés comme la première fois, entrèrent dans les débris du chatteau, prirent des bois qui étoint tombés dudit chatteau et firent un grand feu devan t le portail, ce qui obligea de rechef ledit s r curé de Roziers de leur représenter le tort qu'ils faisoint au sieur de Chalusset et la raison de leur tumulte, auquel ils ne répondirent rien, et après plusieurs remontrances que ledits r cur é leur fit ils se retirèrent.
De tous les quels faits ledit sur de Chalusset nous en porte sa plainte tant contre les susnommés que contre Tourette son gendre, et nepveu Pericon, et son gendre Gamotte, Berty, Leymarie et son frère Combre, Quinquy, Bigot, Piarrot de LaSou drie, la Platte et autres inconus a cause de la nuit, qui assistoint et étoint les auteurs dudit tumulte; tellement que du depuis on n'a pas vu une grille qui étoit dans le débris dudit chatteau, dont la pareille pèze deux cens livres» .
(René Fage : Variétés historiques de l’Annuaire de la Corrèze de 1893. Une petite émeute au château de Maumont).
Gilbert II du Boucheron avait soixante-sept ans en viron en 1717 lorsque se produisit le second épisode qui rend son existence fort troublée ; son épouse , qui défendit si énergiquement ses droits de seigneur de Saint-Hippolyte, se nommaitJac quette Dodet.
Elle eut plusieurs enfants.
Nos notes nous font connaître François, Jacques, Charles, Marie et Anne; les manuscrits de M.
de Seive : Saint-Hippolyte l'ainé, et François de Chalusset, abbé de Fieux, accolyte.
L'affaire du bois de Falconnet joua-t-elle de mauvais tours aux privilèges et attributs de cléricature du second? Son humeur belliqueuse le fit-il s'éloigner des ordres? Nous ne pouvons l'affirmer; toujours est-il que nous le voyons, en1732 , épouser demoiselle Louise Chassaing et se qualifier des titres de chevalier et de seigneur de Chalusset.
Die angezeigten Daten haben keine Quellen.