Pass auf: Sie teilt ein Elternteil mit ihrem Mann (Amenemhet IV / Amenemhat IV / Am?n?m?s IV de Th?bes).
Sie ist verheiratet mit Amenemhet IV / Amenemhat IV / Aménémès IV de Thèbes.
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Néférousobek est la première femme connue à avoir régné sur l'Égypte, et la dernière souveraine de la XIIe dynastie. En effet, Nitocris, souveraine de la VIe dynastie erait en réalité une personnalité fictive.
Elle porte le nom du dieu crocodile, Sobek. Son nom peut être traduit comme « les perfections de Sobek » ou « la beauté de Sobek ».
Fille d'Amenemhat III et sÅur ou demi-soeur d'Amenemhat IV, Néférousobek monte probablement sur le trône à la mort de ce dernier. On suppose que le fait de cette accession au trône serait du au règne extrêmement long de son père Amenemhat III (régnant 48 ans), ce qui aurait été l'origine d'un épuisement de sa succession. Certains égyptologues évoquent une co-régence avec Amenemhat IV. Or, cela n'est pas du tout avéré, et l'on n'a de plus pas retrouvé de monuments inscrits à leurs deux noms, comme plus tard lors des règnes d'Hatchepsout et Thoutmosis III. De plus, des monuments à son nom seul ont été retrouvés dans toute l'Égypte.
Le règne de Néférousobek est attesté dans les listes royales officielles, comme la chapelle des ancêtres de Thoutmosis III, la table de Saqqarah, ou encore le papyrus de Turin. Ce dernier lui donne trois ans, dix mois et vingt-quatre jours de règne, alors que Manéthon (qui la nomme Skémiophris) lui en donne quatre. On situe le règne de Néférousobek entre 1800 et 1797 av. J.-C. Il s'achève sur une période de troubles connue sous le nom de deuxième période intermédiaire. La fin de son règne marque également la fin de la XIIe dynastie et le début de la XIIIe dynastie.
Plusieurs traces de son règne nous sont parvenues par le biais d'inscriptions ou de vestiges statuaires :
une statue en grès sicilifié de Néférousobek est conservée au musée du Louvre, identifiée par son cartouche inscrit sur la boucle de sa ceinture, car seul subsiste le torse de cette statue. Elle est représentée portant une robe à larges bretelles, caractéristique de la XIIe dynastie, et est vêtue de plus d'un pagne masculin, serré à la taille par cette ceinture ; cela traduit l'ambivalence des caractères de ce personnage, une femme exerçant une fonction jusqu'alors réservée aux hommes. De plus, les retombées latérales et arrière du némès ont été conservées, ce qui traduit son statut royal. Elle s'inscrit par ailleurs dans la lignée de Sésostris III en arborant un pendentif royal similaire au sien.
un buste de la reine coiffée d'une perruque ronde à boucles serrées, le front orné d'un uræus et vêtue de la robe caractéristique des cérémonies liées au couronnement et notamment au jubilé du Heb-Sed est conservé au Metropolitan Museum of Art de New York. Aucune inscription ne permet toutefois de justifier qu'il s'agisse vraiment de Néférousobek.
Malgré leur état fragmentaire et bien que leur lieu de découverte ne soit pas connu, ces statues sont néanmoins fondamentales car elles sont des preuves matérielles de l'existence de Néférousobek en tant que souveraine ayant reçu les attributs du pharaon.
D'autres découvertes viennent compléter ces témoins de son existence et de son règne :
le site de l'ancienne Khatana-Qântir (près d'Avaris) a livré trois statues en basalte la représentant presque grandeur nature en costume de reine, ainsi qu'un sphinx mis au jour par Édouard Naville à la fin du XIXe siècle. Sur ces statues, la souveraine est clairement identifiée par des inscriptions, et présente des attitudes propres à la statuaire royale. Ainsi, sur une statue, elle est agenouillée et semble effectuer le geste de présentation des vases à vin globulaire, les vases nou, attitude royale attestée dès la VIe dynastie. Par ailleurs, sur une autre statue est représenté sous ses pieds le symbole des Neuf Arcs, un symbole de pouvoir attesté dès le règne de Djéser à la IIIe dynastie.
une stèle fragmentaire découverte à Hawara dans le Fayoum par Sir William Matthew Flinders Petrie, et aujourd'hui conservée à Londres, présente la titulature de la reine à côté de celle d'Amenemhat III.
une inscription relevant le niveau d'une crue exceptionnelle du Nil s'étant produite la troisième année de son règne, a été découverte à Semna, site de l'une des forteresses que les souverains de la XIIe dynastie bâtirent en Nubie pour consolider la frontière méridionale de l'Égypte. Il s'agit de la plus haute trace du règne de Néférousobek attestée.
Sobeknefru II / Nefrusobek / Sebek Nefru de Thèbes | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Amenemhet IV / Amenemhat IV / Aménémès IV de Thèbes |
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